■:!
î. i ‘ I
t ®
!' î
W X i : - '
M ' f i k - »r
4. ü
■®-,;' -- 'j^ '•
‘iii !'
l'i l ' 'f'ri,:. £ £ :
. ’ ? . ' id. ■' '. 'I; : ,
"■kft'i® r n :
k'" ri4 y. ■!
: - k ' 'y;®?:;.
< ■ ' ■ ‘ V- ■
n ' i r a n ®
f ft !® ; ■ V ■' I ' V ,
'. y ■ K ■• à ■' 'ï '
> . " i y ' t' -: ¡Í ■' k '
•' î 'k; ! i;
: f r 'k
■ ï'»-® '
i' Ì' '!| |!'¡
i m TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
encore donner de 75 à 100 kilogrammes de sagou. Les fibres noirâtres,
semblables a du crin, flexibles et résistantes, qui garnissent les bases des
íeuilles, sont recueillies comme matiè re textile.
Le Cocotier (Cocos nucí fera L.), énorme Palmier des bords de la mer ,
qui croît aujourd’bui dans tous les tropiques, a de grandes feuilles pennées
et un gros fruit drupacé, dont le sarcocarpe devient fibreux, et dont le
noyau est osseux, percé à la base de trois trous'. Il renferme une graine volumineuse,
F ig . 3453.
P h æ n i x dactxjli-
fera. Graine.
dont l ’albumen, encore en voie de formation,
n ’est dur qu’en dehors, et formé d’abord d ’un lait doux
et un peu aigrelet. L’albumen mûr est comestible; il
est riche (environ 50 pour 100) en huile comestible,
mais finalement rance et servant à faire des savons. S u r
les plages équatoriales, le Cocotier fournit à l’homme de
quoi faire des habitations, des vêtements, des meubles,
des tentures, des ustensiles de ménage, des aliments,
des boissons, du sucre, de l ’huile, etc.
Le Dattier (Phænix dactylifera L.) (fig. 17, 748,
3453), arbre asiatique et af r icain, à feuilles pennées, a
des fleurs dioïques, les mâles 6-andres, et les femelles à.gynécée 3-car -
pellé, pouvant donner 3 fruits, dont 1, 2 avortent ordinairement. Chacun
d’eux est charnu, elliptique, à endocarpe membraneux, à graine fusiforme,
sillonnée, avec un épais albumen osseux. Les dattes sont employées
comme fruits sucrés, adoucissants, pectoraux et alimentaires.
LEloeâs guineensis Jacq. (fig. 3454) est le plus connu des Palmiers
dits à huile de palme. Il a des feuilles pennées et épineuses, des fleurs
monoïques et des fruits ovoïdes, de la grosseur d’une
noix ou à peu près, aigus au sommet, accompagnés à
à la base du calice persistant. Il ne renferme qu’une
graine dont l ’albumen est riche en matière grasse ;
de plus, son sarcocarpe, comme celui de l’olive, renferme
aussi de l’huile, jaune et souvent très odorante,
à saveur douce et à odeur parfumée.. Nous n ’avons pas
à par ler ici du rôle qu’elle joue dans l ’industri e.
Le Ceroxylon andícola H. B. est le plus anciennement
connu des Palmie rs à cire de l ’Amérique
équinoxiale. C’est un bel arbre à feuilles pennées,
dont les feuilles et les portions jeunes du stipe produisent
une cire particulière, mélangée de résine et
qui peut servir aux mêmes usages que la cire
E i g . 3454. — Elæis
guineensis. Fruit.
des abeilles. Nous savons de quelle façon elle est sécrétée par cette
plante (p. 273). Les palmiers à cire dits Klopstockia sont des Cero
x y lon; ceux-ci sont cultivés dans nos serres.
Le Copernic ia cerífera Mart. (Corypha cer í fera Mart.), palmier
américain, à fleurs hermaphrodite s, de la série des Coryphées, donne au
Brésil une autre cire, dite de Carnauba; elle se recueille également à la
surface des feuilles.
AMARYL L IDACE ES
Les plantes de cette famille ont tous les caractères des Liliacées, sinon
que leur réceptacle floral, au lieu d’être convexe, présente la forme d’un
sac, ordinairement très profond, dont la concavité loge, en totalité ou en
majeure partie, l’ovaire; celui-ci est, par conséquent, infère, tandis que
dans les Liliacées il est libre et supère. Le fruit peut être sec ou charnu,
et les organes de végétation présentent, d’un genre à l’autre, tontes les
mêmes yariations que nous avons observées parmi les Liliacées.
t
Narcisses.
Le réceptacle concave de la fleur des Narcis sus , après,avoir enveloppé
l ’ovaire dans sa cavité, se prolonge au-dessus de lui en un tube, étroit ou
évasé, dont les bords portent un périanthe à 6 divisions colorées, 6 étamines
à anthère introrse, et, entre le calice et l ’androcée, un organe sur numéraire,
nommé couronne ou collerette, que nous avons assimilé au
disque des Pivoines (p. 172, 173), et qui peut affecter la forme, ou d’une
cupule courte, épaisse, charnue, ou d’un sac allongé, pétaloïde, membra neux,
avec toutes les transitions possibles entre ces deux extrêmes.
L’ovaire infère est 3-loculaire et pluriovulé, et le fruit est une capsule lo-
ciilicide qui renferme un nombre variable de graines albuminées, souvent
munies d’un arille. Les Narcisses sont des herbes vivaces, pourvues
d ’un bulbe dont les écailles représentent des bases de feuilles, épaissies
et charnues. Leurs feuilles 'sont alternes, étroites, rectinerves, et leurs
fleurs sont solitaires, ou géminées, ou réunies en cymes unipares au sommet
d’un axe commun qui porte au-dessous d’elles des bractées formant
une sorte de spathe. Les principales espèces utiles sont :
1. Le iV. Pseudo-Narcissus L. (A j a x Pseudo-Nar c i s sus H a w . )
(flg. 497, 3455) est une belle espèce indigène, à fleurs solitaires, jaunes
à couronne extrêmement développée, en forme de vase obconique, frangé
sur les bords. Cette espèce, qui fleurit au premier printemps, est employée
comme vomitive, dépurative^, antidysentérique ; on l’a même proposée
comme fébrifuge et comme remède de plusieurs névroses.
2. Le N. poet icus L., aut re espèce indigène, à fleurs solitaires, à périanthe
blanc, étalé, odorant, avec une collerette cupuliforme, jaune et
le plus souvent bordée de rouge, a nn bulbe émétique, employé encore
dans quelques campagnes ; ses propriétés sont d ’ailleurs à peu près celles
de l ’espèce précédente.