-I». -,
7
; raIh "' '< . I
’ : : ? '
"A; :
.'i'
i;,i. '
’ : f*.
Al- .»
■A:'
4
■ 7" ■
1.:
íeuilles sont géminées, subimbriquées sur leurs rameaux, aiguës, sub-
pungent.es, épaisses, rigides et fermes. Les chatons mâles sont ovoïdes
et forment comme une grappe compacte. Les cônes sont solitaires, 2-nés
ou verticillés, subsessiles, oblongs-coniques, aigus, réfléchis. Leurs
écailles fructifères sont obovées et présentent un écusson rhomboïdal,
subpyramidal et caréné en travers, portant au centre une pointe
courte et épaisse. Les fruits sont pourvus d’une aile oblongue, large,
obliquement tronquée au sommet, et sont 4 à 5 fois plus courts qu’elle.
(Dimensions: feuille, 1 décimètre environ; cône mûr, 25-35 cent.; fruit,.
3, 4 cent.)
Gette espèce est originaire du sud-ouest de l ’Europe ; elle s’étend à la
Gorse, l’Dalie du S u d , la Sicile, l ’Algérie. On en a obtenu pa r les semis
de nombreuses formes, surtout dans les Landes. Elle abonde en suc oléo-
résineux, contenu dans les nombreux canaux sécréteurs de la tige (sans
par le r des autres parties qui en renferment plus ou moins). Le mode de
développement de ces canaux nous est connu (p. 415). En incisant le
tronc, on les ouvre et l’on permet au suc de s’écouler. G’est lui qui constitue
la térébenthine de Bord ea u x . Brute et telle qu’elle s’amasse dans
un creux pratiqué au pied du tronc, elle se nomme la gomme molle. On
la purifie de diverses façons, et elle donne par distillation environ le
quart de son poids d ’essence de térébenthine. Le Galipot ou Bar ras est
le suc q u i, surtout l’hiver, s’écoulant en faible quantité des incisions, se
solidifie sur le tronc même en croûtes jaunâtres . Fondu et purifié par
filtration, il donne une colophane jaune, transparente et molle, distincte
de la colophane de térébenthine, brune, vitreuse, cassante, qui se trouve
au fond de la cucurbite des alambics après la distillation de la térébenthine.
On prépare avec cette espèce, sous le nom d’eau de p i n gemmé,
une tisane tonique et légèrement balsamique qui s’administre contre les
affections pulmonaires, bronchiques, les hémorragies et les catarrhes de
diverses muqueuses.
II. P. sylvestris L. — Gette espèce (fig. 3363-3368), souvent nommée
P i n du Nord, de Bussie, suisse ou de mâtur e , Pinéastre, et qui est le
Scotch Fi r des Anglais, atteint ju sq u ’à 30 mètres de haut. Elle a une
cime pyramidale, des branches étalées et des feuilles géminées, étalées-
dressées, rigides, souvent un peu rudes sur les bords, aiguës et piquantes
au sommet, légèrement glauques. Ses inflorescences mâles sont oblongues,
petites, en forme de grappe serrée. Les cônes, solitaires, géminés ou
ternés, courtement stipités, oblongs-coniques, aigus, sont constamment
réfléchis dès leu r première année, mais ne mûrissent qu’en deux ans.
Leurs écailles oblongues ont un écusson rhomboïdal, convexe, caréné en
travers et non réfléchi, avec un mamelon central obtus. (Dimensions ;
feuilles, 5, 6 cenlimètres; cône, 4-6 cent.)
Gette espèce forme de grands bois dans l ’Europe et l ’Asie du Nord;
elle s’élève sur nos montagnes, notamment dans les chaînes siliceuses.
En France, elle abonde dans les Alpes, les Gévennes, les Vosges, en
Auvergne et dans les Pyrénées. On la retrouve dans le Gaiicase et l’Asie
Mineure. Elle est fréquemment plantée dans nos ja rdins , nos parcs et
dans les bois des environs de Paris . Ses produits rés ineux, notamment
sa térébenthine à térébenthène, sont peu employés en médecine, quoiqu’ils
puissent être analogues comme propriétés à ceux de l’espèce précédente.
G’est de cet arbre cependant qu’on extrait, par une sorte de distil-
tion, les goudrons dits d ’Arkhangel et de Stockholm et une partie de la
Fig. 3364-3368.— Pinu,s s y lv e str is. Inflorescence mà le ; chaton màle anormal, à bractées
foliiformes; inflorescence femelle; écaille portant deux fleurs feme lle s renversées,
entières et coupées en long.
poix qui sert encore à certains usages médicaux. La laine de forêt, dont
on confectionne des étoffes hygiéniques, se prépare avec son écorce ; on
en extrait une huile éthérée, considérée comme anticatarrhale. Ge sont
très souvent ses bourgeons qui se trouvent dans le commerce sous le nom
impropre de bourgeons de Sapin (Baudrimont).
Le bois de cette espèce est très employé dans une grande partie de
l’Europe pour les constructions civiles et navales. G’est le plus souvent
dans ses divers organes, notamment dans les branches et les feuilles,
q u ’on a étudié la formation des réservoirs à résine rentrant dans la catél
® 7
7 ‘iri;,,,,.
A“ IJk frti
:j îa A' f
fr-
J A-ra,,,