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> 7 f ' 1304 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE. DICOTYLÉDONES. 1305 '
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IV.? J a s m i n e e s . — Ovules attachés latéralement et ascendants, à m i cropyle
inférieur. Fru it ch a rn u , souvent didyme. Graines sans albumen.
Genres principaux : Ja smin um, Nyctanthes .
Oliviers.
L’Olivier commun, ou Olier, est VOlea europæa L. (0. gal l ica Mi l l . —
0. Oleaster H f fm sg et L in k ) (fig. 3270-3272). G’est ordinairement un petit
arbre, de 2 à 10 mètres de hauteur, mais qui peut devenir très grand
et même gigantesque. Ses feuilles sont persistantes, opposées, très courtement
pétiolées, sans stipules, lancéolées ou ovales-lancéolées, ordinairement
atténuées et aiguës aux deux extrémités, très entières, avec le
bord légèrement récurvé, coriaces, penninerves, à nervures secondaires
obliques, peu nombreuses, peu visibles, glabres, d ’un vert pfile à la face
supér ieure , d un blanc argenté à la face infé r ieu re ; ce qui est dù à une
couche continue de petits poils écailleux qui cachent complètement les
ne rv u re s , sauf la principale. Les fleurs polygames sont disposées en
inflorescences axillaires, plus courtes que les feuilles, et formées d ’un
a.xe cannelé, couvert de poils écailleux, portant des bractées à l’aisselle
desquelles se trouvent une fleur courtement pédieellée, articulée, ou,
inférieurement, des petites cymes triflores. Lue fleur termine souvent
aussi l’inflorescence totale. Chaque fleur a, sur un petit réceptacle convexe,
un court calice gamosépale, membraneux, blanchâtre ou vert à sa
base, découpé sur ses bords eu 4 dents peu saillantes, dont 2 latérales.
La corolle est gamopétale, en entonnoir, blanche, profondément partagée
en 4 lobes alternes avec les dents du calice, triangulaires , valvaires,
parcourus par trois nervures longitudinales. Les étamines sont au
nombre de 2 et sont la térales , alternes avec 2 divisions de la corolle,
insérées sur son tube par un filet subulé qui vient s ’insérer sur la face
dorsale du connectif d ’une grosse anthère elliptique, non exserte, à
2 loges adnées à la longueur du connectif, a rq u é e s , extrorses et
déhiscentes par une fente longitudinale. Le gynécée, réduit dans les
fleurs mâles à une petite saillie verte, est supère, formé dans les fleurs
hermaphrodites d ’un ovaire ovoïde, ch a rn u , biloculaire, surmonté d’un
style court, renflé supérieurement en une tête claviforme à 2 lobes
stigmatifères adnés et séparés pa r un sillon vertical. Dans l ’angle interne
des loges ovariennes, qui alternent avec les étamines, il y a 2 ovules
verts, collatéraux, insérés vers le haut de la cloison et descendants, anatropes,
se touchant par leurs raphés, tandis que leur micropyle est reporté
en h au t, en dehors et sur le côté extérieur. Le fruit, c’est-à-dire l ’olive,
est une drupe plus ou moins allongée ou subglobuleuse, finalement de
couleur vert sombre ou pourpre-noirâtre, avec un épicarpe lisse et membraneux,
un mésocarpe charnu, gorgé d ’huile, très amer dans la plante Fig. 3270-3272. — Olea europæa. Branche florifère; fleurentière et coupe longitudinale.
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