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parer la forme de ce fruit, à celle de certaines masses d’armes ailées.
On dit le péricarpe de couleur rouge. Guibourt pense que cette espèce
est VHoaxacan d ’Ilernandez. Elle serait un peu plus septentrionale que
I’// . officinale, puisqu’elle croîtrait dans l ’Amérique du Nord, en Floride,
à l’île de Key-West. Nous avons cru devoir lui identifier le G. Sloane i
S h u t t l . , et, avec quelque doute, le G. verticale O r t e g . Elle se retrouve
ju sq u ’à Porto, Cuba et les Babamas. Son bois n ’est pas, au centre, foncé
comme celui du G. officinale. Son aubier, dur, compact, fauve, est comme
corné, translucide sur les bords. Son écorce se trouve parfois dans le
commerce, jau n â tre et fongueuse au dehors, compacte, se séparant du
liber par plaques qui laissent des tacbes vertes et brunes. Le liber est
jaune. On extrait du bois et de l’écorce une résine, mais on la considérait
comme moins active que celle du G. officinale, alors qu’on employait
comme lui le G. sanctum.
Le G. arboreum DG. {Zygophy l lum arboreum J a c q . ) , originaire de
l’Amérique centrale, est le Gayacan de Caracas. Il se distingue surtout
par les ailes dorsales de son fruit. Il n ’est pas chez nous usité comme
médicament. Le G. hygromet r icum H. Bn {Porliera hygrometr ica R. et
P a v . ) est une petite espèce chilienne, remarquable par les mouvements
de ses folioles qui s’étalent ou se rapprochent suivant que le temps est sec
ou pluvieux. C’est le Gayacan-à\x Chili.
Les L a r r e a , arbustes balsamiques des régions tempérées occidentales
des deux Amériques, constituent pour nous une section du genre Gu a ia cum,
section caractérisée par des feuilles pennées, bi- ou plurifoliolées,
à petites folioles ; par un support du gynécée court, des écailles staminales
simples, bifides ou déchiquetées; par les coques du fruit villeuses. Le
Bal samo divino, d ’Amérique, porte un nom qui indique suffisamment
ses vertus : c’est le Gu a ia c um me x i c a n um H. Bn {Larrea me x icana
M o r i c . ) , VHideondo des Mexicains.
Redouls.
C’est le nom vulgaire des Coriaria, seuls représentants de la série des
Coriariées (p. 847), dont on a fait souvent aussi une famille particulière.
Notre Redoul commun {Coriaria m y r t i f o l ia h . ) (fig. 2574-2578), arbuste
de nos provinces méridionales et de toute la région méditerranéenne, r e marquable
par ses feuilles opposées, entières, trinerves, est une plante
éminemment astringente. Ses feuilles, qui ont été employées à falsifier le
Séné, sont vénéneuses; elles servent à teindre en noir et aussi à tanner
les peaux. Ses fruits sont dangereux, quoiqu’on ait osé les employer à
colorer le vin. A la Nouvelle-Zélande, le C. sarmentosa F o r s t . a des
graines vénéneuses, et son fruit sert à “préparer une boisson enivrante. A
Quito, les fruits du C. thymi fol ia produisent une ivresse gaie, mais la
mort peut survenir bientôt, si la dose absorbée a été trop forte. Cette espèce,
de même qu’au Chili le C. rusc i fol ia L., sert à faire de 1 encre et
à teindre en noir.
FIG 2574-2578. - Coriar ia m y r t i fo l ia . Fleu r avec et sans le c a l ic e ; fleur,
coupe lo n g i tu d in a le ; f ruit e n t i e r et coupe longitudinale.
Les fruits du Balani tes oegypt iaca D e l . , l ’un des r a r e s représentants
de la série des Balanitées (p. 846), constituent les Myrobalans d Egypte
des anciennes pharmacopées.
GÉ R A N IAGÉ E S
Les Géraniacées ont de très grandes affinités avec les Zygophyllees, de
la famille des Rutacées. Ce sont des plantes à fleurs hermapbrodites, r é gulières
ou plus rarement irrégulières, 5-mères, à gynécée libre, a corolle
polypétale, à glandes alternipétales, à androcée isostémoné ou plus souvent
diplostémoné, plus ra rement, au contraire, triplostemone. Leur
gynécée est formé de carpelles en nombre défini, indépendants dans leur
portion ovarienne, ou presque toujours unis en un ovaire plnriloculaire a
placentation axile. Les ovules sont, dans chaque loge, solitaires ou gemmes,
anatropes et descendants, avec le micropyle supérieur et extérieur. I lus
ra rement, ils sont en nombre indéfini.. Le fruit est sec, ou capsúlame et
loculicide, ou formé de carpelles indéhiscents dont la portion ovarienn'e
se détache, avec ou sans une partie du style, d’un axe central ou co u-
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