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E . ! ,k 14 li. nombre de séries, souvent 2, 3. Dans cbaque trancbe, il y a comme une
gangue fondamentale, constituée par des pbytocystes-cellules, à contour
polygonal et à paroi mince. Leur contenu est ricbe en principes actifs; et
l’on a même cru, à une certaine époque (Weddell), que la quinine y était
localisée, tandis qu’elle existe également dans les pbytocystes à paroi mince
du parencbyme cortical. En second lieu, cette gangue est parsemée de
pbytocystes-fibres, bien moins nombreux, à section transversale, avec une
cavité très étroite et une paroi extrêmement épaisse et dure, blancbâtre
Fig. 2941, 2942. — Cinchona Calisaya. Coupe transversale d’ensemble de l ’écorce;
la portion libérienne tournée en bas; coupe tangentielle du liber.
OU jaunât re, avec des lignes concentriques séparant les unes des autres
diverses coucbes d’épaisseur inégale. Vues sur une coupe longitudinale
de 1 écorce, ces fibres apparaissent relativement courtes, fusiformes, avec
leur paroi perforée de canaux rayonnants qui répondent à autant de pores
de leur surface. On trouve aussi, dans certaines écorces, de ces fibres en
voie de formation et à divers âges. Sur une semblable coupe, pratiquée
tangentiellement (fig. 2942), on aperçoit un grand nombre de sections transversales
des rayons médullaires. Elles sont à peu près rectangulaires et
ne comportent souvent dans leur bauteur qu’un petit nombre de pbytocystes
à paroi molle et à coupe obtusément rectangula ire.
Les caractères des fibres libériennes et leur mode de groupement
varient dans les Cinchona d’une espèce à l’autre, et dans une même
espèce suivant l ’âge. On leur a cependant accordé une importance capitale
pom* la distinction des sortes médicinales; et il y a très longtemps même
qu on distinguait déjà
des qiiinquinasfibreux
et non fibreux, inégalement
ricbes, il va
sans dire, en principes
actifs ; car ceux-ci siègent,
nous le savons,
dans les pbytocystes-
cellules de l’écorce,
et cette derniè re doit
être, en général, d’autant
moins active, que
l ’élément fibreux y
est plus développé.
En examinant, par
exemple, l’écorce de
la meilleure sorte de
quinquina qu’on cori-
Fig. 2943. Cinchona Calisaya. Coupe transversale
d’une portion du liber.
naisse, celle d ’un C. Cal isaya, dépouillée du périderme, on voit son tissu
cet ulaire mou, parsemé d’une façon assez régulière de fibres épaisses
ISO ees ou rapprocbées deux par deux ou trois par trois, mais dans laquelle
e parencbyme qui renferme les principes actifs est deux ou trois fois plus
considerable en étendue que l ’ensemble des pbytocystes-fibres (fig. 2943).
bl 1 on observe, au contraire, un quinquina dont la zone libérimine soit
pauvre en principes actifs, on trouve que la masse parenchymateuse est
peu considerable relativement au nombre des fibres qui peuvent être réunies
en grand nombre, au contact les unes des autres, ou qui , sans être
aussi nombreuses, prennent des dimensions telles que le diamètre de leur
section transversale atteigne 8 ou 10 fois celui des phytocystes à paroi
mince et à contenu riche en principes actifs.
Les plus importants de ces principes sont des alcaloïdes, notamment
les suivants :
Quinine (G"^4P‘Az‘-^0Q;
Cinchonine (C-oH^-^Az^O) ;
Quinidine (C-^oH^-^Az^OQ;
Cinchonidine (C^°H^‘Az-0);
Quinamine (C^oiPCAzOQ;
íe s acides quiiiique (C’ H‘*0») (Liebig), quiiiovique (C«H“ 0 ‘), cinclio-
tanmque, etc. ; des matières colorantes jaune, verte, etc., et des rouges
i l ' r P T ' i ? , f ' “ 7 ‘a cellulose, de la gomme, de
la fecule, de 1 huile volatile, etc.