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tées pa r la corolle, les deux antérieures sont les plus grandes et les plus
haut placées. Elles se composent d’un filet un peu arqué et d ’une anthère
incluse, dorsifixe, courte, à peu près réniforme, à deux loges qui s’ouvrent
dans leur longueur par des fentes obliques, confluentes au sommet, à
bords ciliés. Les anthères deviennent de couleur bru n foncé, et le pollen
est orangé. Le gynécée a un ovaire à qnalre demi-loges, renfermant
cbacune un ovule ascendant, à micropyle inférieur et extérieur. Cet ovaire
est entouré d ’un disque qui forme des saillies anguleuses dans l’intervalle
des logettes, et il est surmonté d ’un style à sommet claviforme, divisé
en deux lobes stigmatifères, libres seulement vers leur sommet. Le fruit
est formé de 4 achaines lisses, de couleur brun pâle. C’est une petite
plante ligneuse, haute de 30 à 120 centimètres, qui a de nombreux r a meaux
dressés, herbacés et quadrangulaires , et des feuilles opposées,
entières, sessiles, linéaires, aiguës, chargées dans leu r jeune âge d ’un
duvet blanc étoilé. Ses fleurs sont disposées en glomérules opposés, formant
par leur rapprochement une sorte d ’épi composé dont l’axe est nu
sur une grande étendue de sa portion inférieure. Le verticille inférieur
de glomérules est souvent assez distant des autres. (Dimensions : feuille,
3-5 centimètres, sur 3/4-1/2 de la rg e ; inflorescence, 3-5 cent.; pédoncule,
15-20 cent.; fleur, 1/2 cent.)
Cette plante croît sur les collines élevées du midi de la Fran c e , de
l ’Espagne, de l ’Italie et en général de la région méditerranéenne, et elle
se retrouve au nord de l’Afrique. On la cultive dans plus ieurs pays pour
l’usage médical. Elle est très aromatique : ce qu’elle doit à son essence,
produite par ses poils glanduleux stipités, dont la tête sécrétante est formée
d’un petit nombre de phytocystes, et qui est un mélange d ’un hydrocarbure
liquide et d ’un campbre particulier. Elle s’extrait généralement par
distillation des inflorescences ou des fleurs séparées. Comme l’essence
d’ailleurs, la plante est stimulante, tonique, carminative. G’est cette espèce
qui est préférée pour la préparation de l ’alcoolat de Lavande.
Le L. lat i fol ia V i l l . , ou Lavande mâle, avait été considéré par Linné
comme constituant avec la précédente une seule espèce, q u ’il nommait
L. Spica. Elle a des feuilles plus grandes, et les bractées de son inflorescence
sont bien plus larges, membraneuses, brunes , non accompagnées
de bractéoles. Elle est plus méridionale et plus délicate que la plante précédente,
et ne se cultive pas comme elle en pleine te rre dans nos jardins .
Elle a les mêmes propriétés, une odeur forte et agréable qu’elle doit à son
essence, extraite dans les lieux mêmes où croît la plante et livrée au commerce
sous le nom d’huile de Spic ou, par corruption, d ’Aspic.
Le L. Stoechas L. {Stoechas p u r p u r e a T.), ou Stoechas arabique, est un
sous-arbrisseau très rameux, dont les feuilles sont linéaires-oblongues, un
peu obtuses, et dont l ’inflorescence, en forme d’épi terminal, ovoïde-
oblong, est formée de glomérules pressés entre leurs bractées axillantes
rhomboïdales, souvent teintées de pourpre; l ’ensemble est surmonté de
DICOTYLÉDONES. 1237
quelques grandes bractées stériles, membraneuses, colorées en bleu-violet.
La corolle est petite et d’un pourpre noirâtre. Cette espèce de la région
méditerranéenne, qui se retrouve dans les îles occidentales du nord de
l ’Afrique, est très aromatique, d ’une saveur cbaude, âcre, amère et d’une
odeur forte, térébenthinée. Ses inflorescences font partie du sirop de Stoechas
composé et fournissent à la distillation une essence très odorante,
usitée en parfumerie. Toute la plante est vantée comme stimulante, détersive,
principalement contre le catarrhe pulmonaire et l’asthme.
Les Basilics {Ocimum) , qui font partie de la même série, ont des fleurs
caractérisées par un calice persistant, accru et défléchi, à dent postér
ieu re grande, ovale, décu r ren te ; une corolle à lobe antérieur à peine
plus long que les autres, décliné, entier, plan ou légèrement concave.
Leurs fleurs sont disposées en glomérules, par 6-8 ou rarement 10, réunis
en grappes terminales. Le genre renferme un grand nombre d ’espèces des
pays chauds, toutes très aromatiques, très souvent employées comme stimulantes
et digestives, ordinairement en infusions tbéiformes. Les plus
connues sont le Grand Basilic {0. Bas i l icum L.) et le Petit (0 . m i n i mum
L.), dont l’odeur est très pénétrante. Les 0. g r a t i s s imum L., sanctum
L., incanescens M a r t . , album L., suave W., etc., sont également
vantés comme digestifs, fébrifuges et pectoraux dans les pays tropicaux.
H y s s o p e .
L ’Hy s sopus off icinalis L. (fig. 3163, 3164) a des fleurs à calice tu b u leux
à 5 dents peu inégales ; à corolle bleue ou plus ra remen t rose ou
blanche, bilabiée, dont la lèvre postérieure est formée de 2 lobes, et dont
Fig. 3163, 3164. — Hyssopus officin a lis. Fleur entière et coupe longitudinale.-
l’inférieure se compose de 3 lobes inégaux. Les latéraux sont obtus comme
les postérieurs qui les recouvrent dans le bouton, tandis que le médian
prend la forme d ’un large labelle descendant, à deux lobes obliques et
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