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t r a i t é d e b o t a n iq u e m é d ic a l e .
L quercifoliaBE Vu. — Bornéo.
I. xantJiochyma De Vr. — Id.
/. microphyl la Be Vr. — Id.
L puberula Miq. — Id.
J. ? ros trata Miq. — Sumatra.
/ . ? a cumin a la Miq. — Id.
Pay ena Maingay i Cl k e . — Malacca.
Sideroxylon n i t id um Bl. — Java.
S. a t t en u a tum DC. — Id.
S. chrysophyl lum De Vr. — Id.
Chrysophyllum rhodoneuron H a s s k . — Id.
C. Caini to L. — Amérique tropicale.
C. glabrum J a c q . — Id.
C. lanceolatum DC. — Java.
C. ru b ig in o sum De Vr. — Id.
Sapota Achras Mi l l . {Achras Sapota L.) — Amérique tropicale.
Mimusops Balata Gæ r t n . — Guyane.
M. Elengi L. — Inde.
M. Ma ni lhara G. Don. — Id.
Bass ia Ju n g h ia n a De Vr. — Malaisie.
B. sericea Bl. — Java.
Keratophorus Wight ii H a s s k . — Sumatra.
K. Leeri i H a s s k . — Java.
K. longipetiolatus T e y sm . — Id.
Cacosmanthus macrophyl lus H a s s k . {? Payena) .
Java.
Imbr icar ia coriacea DC. — Iles Mascareignes.
L u c um a mammo sa Gæ r t n . — Amérique tropicale.
Dipholis javanica De Vr. — Java.
D. cuneata De Vr. — Id.
D. sericea De Vr. — Id.
D. argentea De Vr. — Id.
Divers autres Mimusops, Bassia, Payena, etc., ju sq u ’ici indéterminés,
peuvent aussi donner une gut ta de qualité variable. 11 faut d’ailleurs bien
noter que, dans la liste qui précède, plusieurs plantes à gu t ta figurent
sans doute cbacune sous plusieurs noms, et, de plus, que les Cacosmanthus
et les Keratophorus sont probablement des Payena, et la plupart
des I sonandra décrits, des Dichopsis.
Nous ne parlerons pas des nombreux usages de la gut ta-percha en
d iiru rg ie et en médecine; ils reposent tous sur cette propriété qui la distingue
si bien du caoutcbouc avec lequel elle a bien des rapports : dure à
ia température ordinaire, elle se ramollit et devient plastique à une température
inférieure à celle de rébullition de l’e au ; après quoi le refroidissement
lui rend rapidement sa dureté primitive. Elle n’est pas élasd
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tique; elle est formée, en proportions diverses, suivant les sortes, de
divers carbures d’bydrogèue; elle renferme une résine jaune amorphe,
une résine blanche, légèrement cristalline; elle est insoluble dans l ’eau,
l’alcool, les solutions alcalines et les acides dilués ; soluble dans le
chloroforme, l ’essence de térébeutbine et le sulfure de carbone.
Uu grand nombre de Sapotacées utiles n’ont d ’ailleurs qu’une importance
secondaire en médecine ; ce sont principalement :
Le Lucuma glycyphloea Ma r t . et E i c h l . {Chrysophyllum glycijphyllum
C a s a r . ) , VIbiraee de Pison et Vl l ivurahé de Thevet, qui produit, dans
l’Amérique du Sud, l’écorce, longtemps employée en médecine, dite de
Monesia ou de Buranhem. Gette écorce, très amère, vantée contre la dia rrhée,
la leucorrhée, l’bémoptysie, etc., se présente sons forme de plaques
dures, épaisses de 4-6 millimètres, non fibreuses, uniformément brunes,
compactes, d ’une saveur sucrée et astringente à la fois. Elle renferme
(Payen) de la matière grasse, de la glycyrrhizine, de la monésine, substance
analogue à ia saponine, du tannin, de la pectine et des sels variés.
On en fait au Brésil un extrait noir et sec, quelquefois importé chez nous.
Le Bassia latifolia R o x b .
(B. villosa W a l l . ) , le Mahwah
ou Madhuca de l’Inde, rema r quable
par ses llenrs à 4 sépales,
disposés sur 2 séries, sa
corolle allongée et ses 20-30 étamines
subsessiles, a des feuilles
elliptiques ou oblongues, courtement
acuminées. Ses graines,
non albuminées^ fournissent par
leur embryon une grande quantité
d ’huile comestible et surtout
employée à la fabrication
du savon et pour l’éclairage.
Ses corolles charnues se récoltent
et servent à l ’alimentation
Fig. 3291, 3292. — Bassia latifolia. Fleur
entière et eoupe longitudinale.
de l ’homme et des animaux.
Elles prennent en séchant la couleur, le goût sucré, et l’odeur des raisins
secs. Elles sont riches en matière sucrée qu’on fait fermenter pour en retirer
une boisson alcoolique. Le D. longifolia (fig. 3291, 3292) est beaucoup
moins employé.
Le Mimusops Elengi L. (fig. 3293, 3294), bel arbre de l’Asie tropicale,
à androcée fertile le plus ordinairement 8-andre, avec même nombre
de sépales au calice, et une corolle à 16 divisions, a un fruit charnu, comestible,
la p r u n e du Malabar. Dans ce pays, on emploie sa racine et
son écorce comme astringentes, contre les diarrhées, les angines, les
névralgies, etc.
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