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1936 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
nulles. Bandeleltes nulles ou remplacées par des réservoirs à oléo-résine
irrégulièrement disséminés. Androcée isostémoné ou rarement 2-plo-oc-
stémoné. — Plantes généralement ligneuses, dressées ou grimpantes, à
feuilles simples, pennées, digitées ou décomposées. Inflorescences simples
on composées, en cymes, en grappes, en épis, en capitules, en corymbes
ou en ombelles.
Genres principaux : Ar a l ia (Dimorphanthus) ,Myodocarpus , Delarbrea,
Apiopetalum, Horsfieldia, Scliefflera, Sc iadophyl lum, Gastonia, Gi l i -
bertia, P a n a x , Cussonia , Hederá, Meryta, Mas t ix ia, Plerandra.
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Peucédans.
Le genre Peucedanum, dont nous avons considérablement élargi les
limites, comprend des plantes dont les fleurs sont h e rmap h ro d ite s , régulières
ou cà peu près îiu centre des ombellules et irrégulières à la périphérie.
Leur réceptacle a la forme d’un sac profond, fortement comprimé
d ’avant en arrière, et les, bords de son orifice portent le périanthe nt
l ’androcée. Le calice est nul ou représenté par cinq petites dents, dont
une postérieure et deux antérieures. Les pétîiles, alternes et en même
nombre, sont, dans les fleurs irrégulières, d’autant plus développés q u ’ils
sont plus îintérieurs; ils sont obovales, atténués à la base, avec le sommet
aigu et infléchi : ce qui souvent les fait paraître, comme ceux de beaucoup
d’autres Ombellifères, émarginés ou bilobés. Les cinq étamines, alternes
avec eux, s insèrent au-dessous du rebord saillant, entier ou ondulé, crénelé,
des stylopodes en forme de cône déprimé. Les styles, plus ou moins
longs, sont généralement subulés. L ’ovaire, adné à la concavité du sac
réceptacubaire qu’il remplit tout entier, est infère, biloculaire, et ren ferme
dans chaque loge un ovule descendant, anatrope, à micropyle extér
ie u r et supérieur. Dans les Peucédans proprement dits, il devient un
finit fortement comprimé parallèlement à la cloison, elliptique, ovale ou
plus rarement obovale ou suborbiculaire, dont les méricarpes sont légèd
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rement convexes sur le dos, plans à la surface ventrale et entourés d’un
bord aminci ou aliforme, entier. Ge bord est, avant la maturité, étroitement
appliqué contre celui de l’autre carpelle, en sorte que le contour
du fruit a d’abord l’air parfaitement simple. Sur le dos des carpelles se
voient trois côtes primaires , fines et souvent à peine saillantes. Les vallécules
interposées sont, au nombre de quatre, occupées par une bandelette
presque toujours solitaire et qui le plus souvent s’étend dans presque
toute la hauteur des vallécules. Il y a quelquefois des bandelettes sous
les côtes primaires, et l ’on en voit au moins une de cbaque côté de la
ligne médiane, sur la face commissuraie des carpelles. Les Peucédans
sont des plantes herbacées, rarement frutescentes, quelquefois annuelles,
glabres ou plus ra remen t scabres ou velues. Leurs feuilles sont alternes,
pinnati- ou ternati-décomposées, rarement composées-pennées, à divisions
étroites ou larges, et les supérieures sont souvent réduites aux gaines,
parfois surmontées d'un reste de limbe. Les ombelles sont terminales,
composées, avec des bractées en nombre indéfini aux involucelles qui peuvent
aussi faire défaut. G’est ce qui arrive notamment dans le Panais, pendant
longtemps nommé Pas t inaca sativa, espèce à fleurs jaunes , à divisions
des feuilles larges, qui ne peut cependant constituer qu’une section
dans le genre Peucédan.
Il y a des Peucédans dont les pétales ont une nervure médiane fortement
imprimée et qu’on a nommés Oreoselinum, et d’autres, les Toenio-
petalum, qui doivent ce nom à la présence sur leurs pétales de bandelettes
à suc gommo-résineux. Dans les Impératoires, tous les caractères de la
fleur et du fruit sont ceux des autres Peucédans; mais les divisions des
feuilles sont larges et le calice fait défaut, comme il arrive dans beaucoup
d’autres espèces du genre. Dans l’Aneth, les divisions des feuilles sont
fines, comme celles des Fenouils, et l’odeur aromatique est très prononcée ;
mais le fruit est en petit tout à fait celui d’im Peu c éd an ; la fleur est jaune.
G’est une espèce annuelle et souvent cultivée.
Les Férules ne nous ont pas p a ru pouvoir être génériquernent séparées
des Peucédans et ne constituent pour nous qu’une section de ce genre.
Leur fruit est le même ; et s’il a souvent le bord moins mince, cette différence
est loin d’être constante.Souvent aussi leurs vallécules renferment
chacune deux ou trois bandelettes. Mais celles que l’on a nommées Peu-
cedanoides n ’en ont q u ’une s e u le , et dans celles du groupe Scorodosma
elles sont nombreuses et quelquefois extrêmement ténues ou imperceptibles,
Souvent aussi les inflorescences ont, dans les Férules, un caractère
particulier, dû à la situation qu’occupent un certain nombre de fleurs
femelles, sessiles ou pourvues de pédicelles courts et disposées sans ordre
bien déterminé aux environs du point d’où divergent à la base les axes
secondaires de l’inflorescence. Mais cette particularité est aussi loin d ’être
constante. Il en est de même de la consistance ligneuse et du grand développement
des tiges, de la forme et de la la rg eu r des divisions des feuilles.
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