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Aux Labiées d ’une importance médicale secondaire, nous devons joindre
les suivantes :
Les Nepeta, dont l ’espèce-type est la Cataire {N. Ca ta r ia h . — Catar ia
vulgaris M oe n c i i ) (fig. 3181, 3182), herbe vivace à odeur forte, à fleurs
groupées en faux-épis terminaux, à petites corolles blancbes ou rosées, à
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Fig. 3180. — A ju g a rep ta n s. Port.
la fois aromatique, âcre, amère, et qui fait partie, en qualité de sorte c a r minative
et emménagogue, du sirop d'A rmoise composé. Le Lier re terrestre
[Nepeta hederacea. — N. Clechoma B e n t h . — Clechoma hederacea
L.) (flg. 3183, 3184) est une autre espèce du genre, vantée comme
béchique et antiscorbutique. Elle est très commune dans nos bois et sur
nos pelouses, et se fait rema rquer par ses petites tiges traçantes, ses feuilles
réniformes ou cordiformes, crénelées, et ses glomérules axillaires de
fleurs le plus souvent bleues.
F ig. 3181, 3182. — N ep eta C ataria. Fleur entière
et coupe longitudinale.
Fig. 3183,3184. — N ep eta hederacea.
Fleur ; gynécée^
La Mélisse moldavique {Dracocephalum moldavicum L.), cultivée
dans n o s ja rd in s comme plante annuelle, a des feuilles ovales-lancéolées,
aromatiques, et des fleurs assez grandes, souvent bleues, quelquefois
blanches, réunies en faux-verticilles dont l’ensemble simule une grappe.
Cette planle a d ’ailleurs toutes les propriétés de la Mélisse officinale.
F ig. 3185, 3186. — M a rruU um vu lg a re. Fleur entière et coupe longitudinale.
Le Mar rube blanc {Mar rubium vulgare L.) (fig. 3185, 3186), on Bo n homme,
Herbe vierge, mauvaise herbe vivace de nos campagnes, à feuilles
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