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 petites  bractées  linéaires,  très  courtes.  Les  fleurs  sont  bermaphrodites  ou  
 polygames,  de  petite  taille.  Leur  calice  est  extrêmement  court,  à  cinq  
 dents  tort peu saillantes. Leurs  pétales  sont égaux  on  peu  inégaux,  blancs,  
 et  leur  sommet  incurvé  est  aigu  et  entier.  Leurs  étamines,  plus  longues  
 que  les  pélales,  ont les  antbères  courtes,  obtuses  et  oscillantes.  Le  disque  
 qui  surmonte  l’ovaire, est  formé  de deux  corps  blancs,  coniques-déprimés,  
 squamiformes,  peu  épais,  cà  angles  obtus,  et  les  deux  branches  styliiires,  
 terminées  par  une  petite  tête  globuleuse,  divergent  au  point  de  devenir  
 horizontales.  Le  Iruit  (long  d ’un  demi-centimètre,  et  large  dans  son  plus  
 giand  diamètre  de  3  millimètres),  très  odorant, glabre,  est  ovoïde-oblong',  
 assez  fortement  comprimé  perpendiculairement  à  la  commissure  et  cou-  
 lonné  des  restes  du  style,  légèrement  rétréci  an  niveau  de  la  commissure  
 qui  est  large  et  présente  une  columelle  ténue,  bipartite.  La  coupe  trans -  
 veisale  des  méricarpes  e s ta  peu près  demi-circulaire.  Chacun d ’eux  a cinq  
 côtes  primaires  anguleuses,  légèrement  proéminentes;  elles  sont  toutes  à  
 peu  près  égales,  mousses,  pcàles.  Dîins  les  vallécules  qui  les  séparent  il  y  
 a  une  seule  bandelette large,  brune,  pleine  d ’oléo-résiiie  très  odorante,  et  
 il  y  a  aussi  une  bandelette,  souvent  un  peu  moins  large,  de  cliîiqiie  côté  
 de  la  commissure.  Les  méricarpes,  séparés  l’un  de  l’autre,  peuvent  demeure 
 r   longtemps suspendus par leu r   sommet à  la  portion  correspondante  
 de  la  columelle,  et  souvent  alors  ils  deviennent  légèrement  arqués.  (Dimensions  
 :  plante  fructifère,  80-00  centimètres ;  feuilles  basilaires,  
 40  cent.;  pétiole,  25  c en t.;  royoïis  fructifères  les  plus  longs,  5  cent.;  
 pédicelles,  en  moyenne,  1  cent.  ;  fruit,  1/2  cent.) 
 Cette  plante  se  trouve  à  la  fois  dans  la  région  méditerranéenne,  dans  le  
 nord  de  1  Europe,  dans  la  zone  du  Caucase  et de  l’Himalaya;  elle  est  cultivée  
 en Russie,  en  Allemagne,  en  Hollande  ;  dans  nos ja rdins ,  elle  fleurit  
 souvent  à  la  seconde  année  dès  le  printemps,  mais  plus  ordinairemeut  en  
 juin,  et  ses  fruits  mûrs  se  récollent  en juillet  et  en  août.  Ce  qu’on  emploie  
 suitoiit  en  médecine,  c est  le  fruit  et  l ’essence  q u ’on  en  extrait  par  la  distillation. 
   Ce  sont  des  médicaments  toniques,  stomachiques,  stimulants,  
 carminatifs,  antiodontalgiques.  Les  fruits  constituent  un  condiment  très  
 employé  dans  certaines parties  de  l ’Europe,  entre  autres  en  Allemagne  où 
 on  les  confond  souvent  à  tort  avec  le  Cumin. 
 2 .   Ajowa n   {Carum  copticum  B e n t h . —  C.  Ajowan  Tr im.  — L ig u s t i cum  
 A joivan R ox r. — Pychot is   coptica  DC. —   P.  Ajowan  DC.  -  A m m i   
 copt icum  L.).  C’est une  éspèce  voisine  de  la  précédente,  caractérisée  par  
 les  segments  ultimes  de  toutes  les  feuilles  linéaires,  des  ombellules  à  
 3-5  bractéoles,  petites  et  linéaires,  et un  fruit  muriqué,  subbispide.  Cette  
 espèce  est  cultivée dans  une grande  portion  de  l’Inde,  de  l ’Égypte  et  de  la  
 Perse. Les  fruits, d ’un  gris  b ru n â tre , possèdent  de larges bandelettes à  suc  
 oléo-résineux, dont  le  principe  actif  a  été  assimilé au  Thymol   (Stenbouse,  
 Haines).  Dans l  Inde,  ces  fruits  sont  très  employés  comme  condiment. Leur  
 eau  distillée  et  leur  essence  sont  s timulantes ,  digestives,  carminatives, 
   etc.  En  Europe,  ce  sont  les  fruits  de  cette  plante  qu’on  emploie-en  
 médecine  sous  le  nom  d 'Am mi   de  Vlnde. 
 3.  Persil  {Carum  Pet rosel inum  H.  B n .  —   Ap ium  Pe t rose l inum  L.  
 — A.   vulgare   L amk. — Petrosel inum  sat ivum  H o f fm.)  (fig.  28G3).  Cette  
 espèce,  si  souvent  cultivée dans  les  potagers  et  caractérisée par des feuilles  
 décomposées,  à divisions cunéiformes,  incisées, d ’un vert  foncé,  luisantes et  
 fermes,  a  des  ombelles  à  involucres  formés  d ’un  petit  nombre  de  bractées  
 et  à  involucelles  polypnylles.  Ses  fleurs  sont  blancbâtres,  d ’un jaune  plus  
 ou  moins  verdâtre  dans  le  bouton.  Ses  fruits,  verdâtres  d ’abord,  sont  
 courtement  ovoïdes,  couronnés  des  stylopodes 
 et  des  styles  déclinés,  subdidymes,  comprimés  
 par  le  côté,  à  côtes  toutes  à  pen  près  égales,  
 obtuses  ;  à  bandelettes  solitaires,  de  la  longueur  
 des  vallécules  et  alténuées  aux  extré-  
 mités.  Froissés,  ces  fruits  ont  une  odeur  té r é benthinée; 
   ils  la  doivent  à  une  essence qui  les  
 rend  stimulants  et carminatifs.  Ils  renferment  
 aussi  du  beurre  de  Pe r s i l ,   matière  gras se,  
 fusible  à  23  d e g r é s ,  et  surtout  de  Vapiol  
 (Joret  et  Homolle),  liquide  oléagineux,  ja u nâtre, 
   â  odeur  forte,  à  saveur  âcre  et  piquante, 
   fort vanté  dans  ces  dernières  années  
 comme  antipériodique,  antinévralgique  et  
 surtout  comme  emménagogue.  Ce  fruit  faisait  
 partie  du  sirop  d’Armoi s e  composé,  où  on  l ’a  s e linum.  Eruii. 
 remplacé  de nos jours   par  l’Anis  vert.  La  ra cine  
 de  Persil  est  aussi  employée  en  médecine;  c’est  une  des  cinq  
 racines  apérit ives.   Elle  est  de  la  grosseur  du  doigt,  blancbâtre,  puis  elle  
 jaunit  en  vieillissant  et  devient  grisâtre  à  la  surface.  Sa  portion  centrale  
 ou médi tul l ium  est jaune  et  non  ligneuse.  Son  odeur  est  assez , ag ré ab le ,,  
 aromatique,  cbaude,  et  sa  saveur,  légèrement  âcre,  rappelle  en  même  
 temps  un  peu  celle  de  la  Carotte. 
 4.  A n i s   vert  ou  Pet it  A n i s ,   A n i s   d ’Europe,  'Boucage  anis  {Carum  
 An i s um  H.  B n .  —  Pimpinel la  A n i s um  L. — A n i s um   vulgare  Cl u s .  —■  
 A.   officinale  M oe n c h .   —   Sison  A n i s um   S p r e n g . ) .   C’est;  une  berbe.  
 annuelle,  à  tiges  le  plus  souvent  glabres,  à  feuilles  polymorphes  :  les  
 inférieures  cordiformes,  arrondies,  incisées-dentées ;  les  moyennes  pinna-  
 tilobées,  à  lobes  lancéolés  ou  cunéiformes ;  les  supérieures  Irifides,  à  
 divisions  entières,  linéaires.  Ses  inflorescences  ont  un  involucre  nul  ou  
 formé  de  2,  3  petites bractées,  avec  8 à  15  rayons,  et  les  involucelles n ’ont  
 le  plus  souvent  que  2,  3  bractéoles,  à  peu  près  de  la  longueur  des  pédicelles. 
   Les  pétales  sont blancs,  peu  inégaux.  Le  fruit  est  ovoïde,  couronné  
 des  stylopodes  et des  branches  stylaires  réfléchies,  res serré  sur  les  c ô té s . ,  
 Ses  méricarpes  à  5  côtes  filiformes,  presque  égales,  ont  plusieurs  bani. 
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