dont on extrait le sucre dans l’Amérique du Nord, et avec lui les A. pen-
s y lvanicum L., ru b rum L., e r iocarpum Mieux. Les A . campestre et
platanoides ontVécorce astringente. Ils servent à l’extraction de la potasse
Fig. 2744-2746. — A c e r p e n s y lv a n ic um . R am e a u flor ifère; fleur femelie e n t iè re
e t coupe iongi tudinaie.
d’Amérique dont il y a aussi une forte proportion dans les cendres des
A. ru b rum et sacchar inum. Les A. Pseudoplatanus L. et ta r ta r ic um
L. ont été aussi vantés comme astringents et même antipériodiques .
M E L I A G E E S
Les Méliacées constituent une famille voisine de celle des Sapindacées
. et qui est caractérisée pa r des fleurs régulières , presque toujours he rma phrodites
et généralement 4 , 5-mères. Leur corolle est tordue ou
imbriquée, et leur androcée est généralement diplostémoné. Cependant le
nombre des étamines peut s’élever ju sq u ’à 15-20. Leurs filets, insérés
en dehors de la base du disque hypogyne, sont très souvent monadelphes ;
et le tube qu’elles forment est souvent très élevé,^ entier ou découpé
d ’une façon variable à son orifice supérieur. L’ovaire, libre, ordinairement
8-5-loculaire, quelquefois 1-loculaire, a des loges uniovulees ou
beaucoup plus ordinairement biovulées, et les ovules descendants ont
le micropyle supérieur et extérieur. Il y a ra remen t un nombre supérieur
d ’ovules. Le fruit est sec ou charnu, et les graines sont pourvues ou
dépourvues d’albumen. Les Méliacées sont presque toujours ligneuses et
à feuilles alternes, composées-pennées, non ponctuées; et leurs fleurs, e
plus ordinairement petites et nombreuses, sont disposées en grappes
simples ou plus ou moins ramifiées et cymigères. Ce sont presque toujours
des plantes des pays chauds.
Les quatre séries que nous avons conservées dans cette famille naturelle
sont les suivantes :
I. M é l i é e s . — Étamines monadelphes. Ovaire à une ou plusieurs loges
biovulées. F ru it sec ou charnu. Craines non ailées. Albumen charnu, ordinairement
peu épais. Embryon charnu, à cotylédons foliacés ou pianconvexes.
Cenres principaux : Me l ia (Azadirachta) , Cipadessa (Mallea), M m -
ronia, Naregamia, Quivisia, Tur roea.
I I . T r i c h i l i é e s . — Étamines monadelphes ou rarement presque libres,
à tube uni inférieurement aux pétales ou indépendant. Anthères exsertes
(Eut r ichi l iées ) ou inclus dans le tube de l’androcée. Ovaire l ib r e o u ia r e
men t adhérent par sa base au réceptacle concave. Disque nul, court, ou
élevé et tubuleux {Ëpicharidées). Craines sans ailes et sans albumen.
Embryon à cotylédons épais, plan-convexes, charnus, parfois con e r ru
minés. Ovaire à plusieurs loges 1, 2-ovulées. Fru it sec ou charnu.
Cenres principaux : Tr ich i l ia , Owenia, Heynea, Ekebergia, Guarea,
S y n o um, Dasycoleum, Tu r roea n th u s , Ag la ia , L a n s i u m , Amoora,
Ep ich a r i s {Dy sox y lum, Hart ighsea) , S a n d o r icum, Clusocheton.
III. Sw iÉ T É N iÉ E S . — Étamines monadelphes. Fleurs diplostemonees.
Loges ovariennes pluriovulées. Fru it capsulaire , souvent septitrage.
■Craines ordinairement ailées, avec ou sans albumen.
Genres ; Swietenia, S o gmid a , K hm ja , Chickrass ia (Plagiotaxis),
E lu th e r ia {Schmardæa) , ? Carapa {Monosoma).
IV. Cé d r é l é e s . - Étamines libres. Fleur s iso-^ ou diplostémonées.
Filets insérés sous un disque épais. Loges ovariennes multiovulées.
Fru it loculicide ou septifrage. Crames comprimées. Albumen nul ou peu
abondant.
Cenres ; Cedrela (Jonsonia), Chloroxylon, FUnder s ia (Oxleya).