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encore : ce qui e.xplique qu’on les prescrive de moins en moins. Les p r in cipales
sont :
Les Buglosses (Anchusa) , dont la corolle a le tube droit, la gorge
garnie de 5 appendices obtus, un limbe à lobes obtus, étalé, des étamines
incluses. On a employé en médecine l ’A. i tal ica ét l’A. officinalis, k peu
près aux mêmes usages que la Bourracbe.
La Fausse-Buglosse (Lycopsis arvens is L.), dont la corolle est ir rég u lière
par son tube inégalement replié sur lui-même ; elle s ’emploie quelquefois
encore comme sudorifique et émolliente.
La Vipérine (Echium vulgare L.) (fig. 3243-3244), berbe vulgaire, cà
feuilles très rudes, dont la corolle est irrégulière par inégalité des lobes
imbriqués de son limbe, et dont les étamines sont inégales. On vend souvent
ses fleurs pour celles de la Bourracbe.
Fig. 3243-3244. — E ch ium vulgare.. Fleur entière et coupe longitudinale.
Les Pulmonaires (Pulmonar ia) , dont le nom vient de ce que leurs
feuilles présentent souvent des tacbes blancbâtres, comme certains poumons
d animaux, et qui ont un calice accrescent autour du fruit, des
acbaines dressés et une corolle à gorge nue ou seulement pourvue de
poils. On employait en médecine plusieurs espèces qui sont à peu près
inertes : le P . officinalis L. et le P. ang u s t i fo l ia L., commun dans nos
bois et la seule espèce qui fasse partie de la flore parisienne.
Les Grémils (Li thospe rmum) , dont la corolle a un tube cylindrique,
une gorge nue ou pourvue de 5 gibbosités, dont les antbères sont obtuses
et le fruit formé d’acbaines glabres, lisses, et dont les cymes sont bractéi-
fères. On employait le L. arvense L., espèce annuelle, et surtout le
L. officinale L., ou Herbe a u x perles, espèce vivace qui sert à faire un
tbé digestif et qui passait pour dissoudre les calculs vésicaux.
L ’Orcanette (Alkanna t inctor ia L. — Anchusa tinctoria h . - B u g l o s -
s um t inc tor ium L am k . — Li th o sp e rmum t in c to r ium DG.), petite berbe
vivace de la région méditerranéenne, à 5 sépales libres, à gorge de la
corolle pubescente, à carpelles grisâtres, fortement et irrégulièrement
tuberculeux. On emploie sa soucbe, de la grosseur du doigt, ridée, d’un
rouge violet intense, comme matière colorante, servant à teinter quelques
médicaments; mais elle n ’a point de propriétés médicamenteuses.
Les Sébestes sont des fruits d ’une espèce du genre Cordia, qui a donné
son nom à la série des Cordiées, le C. My x a L., originaire de l ’Inde,
cultivé en Orient. Ges fruits sont des drupes dont les vertus mucilagineuses,
adoucissantes, pectorales, étaient jadis fort vantées, mais ils ne
sont guère employés de nos jours .
G E N T IA N AG E E S
Gette famille est, par sa corolle gamopétale, régulière, son androcée
isostémoné et son gynécée dicarpellé, très analogue aux Solanacées, aux
Apocynacées, aux Gonvolvulacées et aux Borraginacées. Mais son ovaire
libre est uniloculaire, ses deux placentas pluriovulés étant pariétaux el
latéraux. Le fruit est généralement capsulaire, bivalve, et, les graines ont
un embryon ordinairement cbarnu, abondant.
Les Gentianacées sont presque toujours berbacées, glabres et amères.
Leurs feuilles sont opposées dans les G e n t ia n é e s proprement dites,
alternes dans la seule série des Mé n y a n t h é e s . Leurs inflorescences sont
le plus souvent des cymes, rarement des grappes ou des épis.
Gentianes.
Dans ce genre, les fleurs sont le plus souvent 5-mères, avec un réceptacle
convexe. Leur calice gamosépale, à peu près entier ou à 5 dents
plus ou moins saillantes, est valvaire et se décbire parfois irrégulièrement
lors de l’anthèse. La corolle, tubuleuse, campanulée ou infundibuliforme,
a parfois ses 5 divisions séparées les unes des autres dans une grande
étendue. Elles sont tordues dans le bouton el souvent unies, comme dans
les Gonvolvulacées, par une lame indupliquée dont la teinte peut différer
de celle du reste de la corolle. Les 5 étamines, alternes avec les divisions
de la corolle qui les porte, ont un filet qu’on peut souvent suivre ju sq u ’à
sa base, et une anthère ordinairement basifixe, à 2 loges allongées, adnées
au connectif et déhiscentes par des fentes longitudinales, marginales ou
à peu près. L ’ovaire stipité et dont le pied se dilate à sa base en un disque
entier ou lobé, a ses 2 placentas pariétaux chargés d ’ovules anatropes,
horizontaux ou obliques, et s’atténue supérieurement en un style à
2 branches antérieure et postérieure, finalement divergentes et révolutées,
chargées en dedans de papilles stigmatiques. Le fruit est capsulaire,
sessile ou stipité et s’ouvre en deux valves au niveau des placentas,
dont chaque moitié demeure plus ou moins saillante sur le bord des
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