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fovéolées, renferment, dans un albumen cbarnu, un embryon droit ou plus
ou moins arqué, à cotylédons semi-cylindriques ou un peu plus larges
que la radicule. Les Tabacs, originaires surtout de l ’Amérique tempérée,
sont des berbes, parfois frutescentes, glabres ou cbargées de poils glutineux,
à feuilles alternes , entières on s inuées; à fleurs blanches, rouges
Fig. 3105. — N ico tia n a T abacum . Port.
OU verdâtres, parfois odorantes, disposées en grappes terminales de fleurs
unilatérales ou de cymes plus ou moins composées. Deux espèces surtout
sont utiles à la médecine.
I. Le N. Tabacum L. (fig. 3105-3110) est une grande plante an n u e lle ,
qui peut atteindre i mètres de haut, et dont la tige, peu ramifiée ou
simple, porte de larges feuilles alternes, à court pétiole : les supérieures-
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sessiles et plus ou moins amplexicaules, ovales-oblongues ou obovales,
entières, molles, couvertes de poils visqueux et de petites glandes sessiles.
Ses fleurs sont disposées en une grande grappe composée de cymes
alternes, à divisions inégales, peu nombreuses, plus ou moins étalées. Les
bractées sont linéaires, ou bien les inférieures représentent des feuilles
réduites, sessiles et lancéolées.
Les fleurs sont grandes, et leur calice pers is tant a la forme d’un sac
herbacé, ovoïde, couvert de poils mous, capités et visqueux, partagé supérieurement
en 5 dents triangulaires , un peu imbriquées. La corolle, d’un
rose plus ou moins foncé suivant les variétés, partout couverte en dehors
de poils mous et capités, 3 ou 4 fois aussi longue que le calice, a un tube
Fig. 3106-3110 — N ico tia n a T abacum . Fleur entière et coupe longitudinale;
fruit déhiscent; graine entière et coupe longitudinale.
cylindrique, pâle, dans ses 2/3 inférieurs, puis dilaté-campanulé et supérieurement
partagé en 5 lobes.triangulaires, courtement acuminés, étalés,
d’abord indupliqués dans le bouton. Les étamines inégales ont des filets
poilus qui se dégagent du milieu environ de la b auteur du tube de la corolle,
se suivent plus bas, unis à lui, jusque près de sa base, le plus souvent
glabres et rouges dans leur portion supérieure , et s’attachent au-
dessous du milieu du dos de l’anthère ellipsoïde, jaune, dont les loges sont
libres au-dessous de ce point d’insertion. L’ovaire est ovoïde, conique au
sommet, portant 4 sillons longitudinaux peu profonds. Le style est grêle,
cylindrique, un peu plus court que les anthères, qui sont légèrement
exsertes. Son extrémité stigmatifère, élargie et déprimée, verdâtre, est
partagée en deux lobes peu profonds. Le disque hypogyne orangé qui
résulte de l ’épaississement glanduleux de la base de l ’ovaire est inégalement
élevé en ses divers points. Le fruit, accompagné du calice plus ou
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