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II
du seizième siècle. On a vanté (Criiveilhier) comine tonique et fébrifuge nn
extrait de ses fruits verts. Ils renferment un principe amer et âcre, la
s y r inpic r ine , et l’écorce contient un glucoside sans saveur, la sy r ingine
(Kromayer).
l’iG. 3282-3286. — S y r in g a vu lg a ris. Portion d’inflorescence; fleur, coupe longitudinale;
fruit déhiscent; graine entière et coupe longitudinale.’
Les Jasmins ( Ja smin um) , qui ont des fleurs à double périantbe
4-9-mère, une corolle imbriquée, jaune ou blancbe, parfois rosée en
dehors, 2 étamines et le plus souvent 2 loges à l’ovaire, avec 2 ou plus r a r e ment
3, 4 ovules dans cbaque loge. Ges ovules , incomplètement anatropes,
ont le micropyle plus ou moins voisin de l ’extrémité inférieure
et peu distinct. Le fruit est une baie, simple ou didyme, et I’embryon à
radicule infère est dépourvu d’albumen. Les Jasmins sont des arbustes
dressés ou grimpants, cà feuilles opposées, simples, 3-foliolées ou imparipinnées.
Leurs fleurs sont disposées en cymes plus ou moins composées.
Les espèces les plus recherchées pour l’essence parfumée de leu r corolle
sont le J. of f ic inaleL. , cà fleurs blanches, vantées jadis comme antispasmodiques;
le J. g ra n d i f lo rum h. , à grandes fleurs très parfumées, n u an cées
de rose en d eh o r s ; les J. r e vo lu tum L. et od o ra t i s s imum L., à
fleurs jaunes, très odorantes. Leur essence très délicate s’obtient en p re s sant
leurs fleurs entre des cardes de coton imprégnés d’huile de Ben.
É B É N A G É E S
Cette famille, formée en majeure partie du genre Diospyros, et qui
comprend en outre les Maba, Roy e n a et Euclea, est caractérisée par des
fleurs hermaphrodites ou polygames, à corolle ordinairement gamopétale
et tordue, à androcée isostémoné ou pléiostémoné, à ovules géminés dans
chaque loge el en nombre double de celui des divisions stigmatifères du
style, mais souvent solitaires dans une demi-loge formée pa r le développement
d ’une fausse-cloison. Ces ovules sont descendants, avec le micropyle
supérieur et intérieur. Le fruit est charnu, ra remen t coriace et débiscent,
et les graines ont un albumen cartilagineux, continu ou ruminé. Ce sont
des plantes ligneuses, à feuilles alternes, quelquefois opposées ou verticillées,
presque toutes originaires des pays chauds.
Le genre Diospyros présente seul quelque intérêt au point de vue p ra tique.
Il a des fleurs polygames-dioïques, le plus souvent 4-5-mères,
solitaires ou disposées en cymes, à androcée iso- ou diplostémoné, à étamines
stériles dans les fleurs femelles. Le fruit, accompagné du calice
a tc ru , est charnu, recherché comme comestible, principalement dans
l’extrême Orient, quand il est devenu blet, car il est auparavant d ’une
âpreté extrême : ce qui en fait un as tringent parfois puissant. L’espèce la
plus usitée en Chine et au Japon, soit comme médicament, soit comme
aliment, est le D. Kak i L. f . Aux États-Unis, c’est le D. v i rginiana L.,
officiel dans la pharmacopée des États-Unis, et dont le fruit sert aussi à
p rép a re r plusieurs sortes de boissons fermentées. Dans l ’Inde, c’est l ’espèce
suivante, inscrite dans la pharmacopée officielle indo-anglaise.
Le D. Embr yopte r i s P e r s . (D. glut inosa R o x b . — Embryopte r i s pere-
g r in a Gæ r t n . — E. glut ini fera R o x b . ) (fig. 3287-3289), ou Gab, Gaub,
Tindooka, est un joli arbre, haut de 10 à 12 mètres, dont le tronc est
droit, et dont les branches sont étalées. Ses rameaux sont glabres, lisses,
comme ses feuilles persistantes, qui sont alternes, distiques, sans stipules,
à pétioles épais et courts, articulés à la base, à limbes tous tournés d ’nn
même côté, oblongs ou plus ra remen t ovales-oblongs, oblus à la base,
quelque peu obtus ou légèrement aigus au sommet, entiers, à bords souvent
ondulés, très lisses et d ’un vert clair en dessus, plus pâles et plus ternes
en dessous, assez épais, subcoriaces, penninerves, avec une côte pâle,
très nettement dessinée, et de nombreuses nervures secondaires, très obliques,
reliées entre elles par un ricbe et fin réseau de veines. De chaque
côté de la nervure médiane se voient souvent quelques glandes noirâtres,
logées dans une dépression de limbe. Les fleurs sont unisexuées, axillaires,
les mâles plus nombreuses (5-7); les femelles, moins nombreuses, ou solitaires,
mais dans ce cas supportées par un pédoncule épais et court, qui
donne insertion à quelques bractées alternes, à aisselle contenant un petit
bourgeon. Ce pédoncule est descendant. La fleur mâle a des étamines fertiles,
au nombre de 20 à 80, à filets courts et à anthères fertiles linéaires,
aiguës, déhiscentes par deux fentes longitudinales. Elle est d’ailleurs
construite comme la fleur femelle, articulée sur.le sommet de son pédoncule,
et dont le calice est formé de 4 grands sépales herbacés, cordiformes,
unis à la base, valvaires-rédupliqués. Ils sont quelquefois au
nombre de 5. La corolle campanulée a un tube large et court et un limbe
à 4, 5 lobes, à peu près égaux en longueur au calice, tordus dans le
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