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sions imbriquées, et à 10 étamines superposées, 5 aux divisions du calice
et 5 à celles de la corolle, pourvues d ’anthères biloculaires, terminées
par 4 cornes, introrses et s’ouvrant en baut par un tube dont le sommet
béant laisse échapper le pollen. L’ovaire est à 5 loges, dans l’angle desquelles
il y a un placenta pelté, supportant de nombreux ovules anatropes.
Le fruit est une capsule loculicide et polysperme, à graines albuminées.
Le Gaul the r ia procumbens L. (lig. 3200) {G. h umi l i s S a l i s b . — Gau-
tiera repens R a f i n . ) , on Win t e r g r e e n ,Box-ber ry des Améncains, Thé de
Jersey, de montagne, de Terre-Neuve, e s tu n to u t petit arbus te rampant, à
soucbe grêle et flexible, donnant naissance à des rameaux aériens, hauts
de 5-15 centimètres, rigides, dressés, glabres, verts ou rougeâtres, portant
supérieurement des feuilles alternes, courtement pétiolées, ovales,
FiG. 3260. Gaultheria p ro cumbens. Rameau fructifère; les fruits induvics
du calice persistant et d ev enu charnu.
atténuées à la base, aiguës ou obtuses au sommet, coriaces, glabres,
pâles en dessous, vertes ou teintées de pourpre en dessus, découpées de
([uelques dents de scie pourvues d’une soie. Les fleurs sont axillaires,
solitaires ou en petit nombre, portées par de courts pédicelles recourbés,
ayant une corolle urcéolée, blanche ou rosée, un disque vert, crénelé, et
un fruit sec qu’entoure dans la plus grande partie de sa surface le calice
accru et devenu cbarnu, d’un beau rouge vif, longtemps surmonté des
restes de la corolle et du style. (Dimensions : feuille, 3-5 centimètres,
s u r2 , 3 cent, de la rge ; pétiole, 1/2-1 cent.; pédicelles, environ 1/2 cent. ;
Ileur, 2 /3 cent.; fruit, avec le calice, 1 cent, environ.)
Cette plante croît dans les bois montueux et sablonneux de l’Amérique
du Nord, depuis le Canada jusqu’à la Caroline; elle abonde surtout dans
les pinières du New-Jersey; on la cultive dans nos ja rdins botaniques,
où elle est ordinairement couverte de fruits tout l ’hiver. Son odeur aromatique
est très rema rq u ab le ; elle rappelle celle de la Vanille et de certains
baumes; on la perçoit en froissant les feuilles et surtout les calices
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DICOTYLÉDONES. ' 1 2 9 9
accrus. Elle est due à une essence volatile qu’on extrait de toutes ces
parties pai distillation. La plante est vantée comme astringente, stimulante,
antidiarrhéique ; il ne faut pas la confondre avec le Pi rola umbel lata
(p. 1302), dont l’essence porte aussi le nom de Winte r green.
B u sse ro le .
La plante de ce nom es lVArctos taphylos Uva-Ursi S r e n g . (fig. 3261,
3262) (A. off icinalis W imm.— Ar b u tu s Uva-Ursi L.), ou Ra i s in d’ours]
petit so u s -a rb r is se a u à branches é ta lé e s - ramp an te s , glabres, à ra -
Fig. 3 2 6 1 ,3 2 6 2 . - A rc to sta p h y lo s Uva -Ursi. Rameau florifère;
fleur, coupe longitudinale.
meaiix jeunes flexibles, pubescents. Ses feuilles sont alternes , pers is tantes,
assez analogues à celles du Duis, courtement pétiolées, obovales,
obtuses, atténuées à la base, entières, coriaces, glabres, sauf dans leur
jeunesse, d ’un vert foncé et luisant en dessus, plus pâles en dessous.
Les fleurs, qui forment une petite grappe terminale, légèrement penchée,
pauciflore, sont accompagnées de 2 bractéoles latérales et ont un court
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