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rata L.) (fig. 2910), ;Iont les feuilles développent en séchant une odeur
aromatique, et qu’on a vanté comme tonique, stimulant, vulnéraire, etc.
Café.
Les Caféiers {Coffea) ont des fleurs régulières et hermaphrodites, à
réceptacle concave, logeant l ’ovaire et portant sur ses bords un calice
gamosépale, court, à 5 divisions peu profondes ou nulles, et une corolle
hypocratérimorpbe ou infundibuliforme, glabre ou velue à la gorge, à
limbe découpé en 4 ou 5 (ou en plus grand nombre) lobes tordus dans le
bouton. Les étamines, alternes, se composent d’un filet, ordinai rement
court, qui s’attache a la gorge de la corolle ou dans les sinus de ses divisions,
et supporte une antbère dorsifixe, introrse, à deux loges étroites,
débiscentes en dedans ou tout près des bords, incluses ou exsertes. Le
gynécée se compose d un ovaire infère, ordinai rement biloculaire, sur -
jiionté d un disque épigyne épais, et d’un style, inclus ou exsert, dont
l’extrémité se partage en deux branches étroites, droites ou récur vées,
cbargées en dedans de papilles stigmatiques. Dans l ’angle interne
de cbaque loge s’insère, à une hauteur variable, un ovule pelté, incomplètement
anatrope, à micropyle dirigé en bas et en dehors. Le fruit est
une drupe oblongue ou spbérique, a chair plus ou moins épaisse, recouvrant
un ou deux noyaux, minces et parcheminés, ou plus épais et résistants,
convexes en dehors et plans en dedans s’ils sont au nombre de deux.
Là ils présentent un sillon vertical plus ou moins profond, qu’on voit
reproduit sur la lace interne de la semence. Celle-ci possède, sous son
mince tégument, un albumen corné, plus ou moins involnté sur les bords,
et un embryon excentrique,dorsal, rapproché de la base d e l ’albnmen. Ses
cotylédons sont foliacés, elliptiques ou cordés, et sa radicule, assez
longue, est inlérieure. Les Caféiers sont des arbustes, ordinairement
glabres, de 1 Asie et de 1 Afrique tropicales, à feuilles opposées ou ternées,
accompagnées de stipules interpétiolaires, ou plus souvent intrapétiolaires’
connées en gaine dans une élendive variable et généralement acuminées.
Leurs fleurs, de couleur blanche, sont réunies dans l’aisselle des feuilles,
en cymes composées, cont ractées , à pédicelles rarement un peu développés,
accompagnées de bractées et de bractéoles, souvent connées,
ordinai rement enduites, comme les jeunes feuilles et les stipules auxquelles
elles ressemblent, d’une substance céracée ou gluante et résineuse.
Deux espèces de ce genre intéressent aujourd’hui la pratique. La première
est seule complètement connue et constamment employée.
^ i . C. d’Arabie {Coffea arabica L.) (fig. 2911-2917). C’est l’espèce
d après laquelle a principalement été tracée la caractéristique générique
qui précède. C’est un petit arbre (1-G mètres), glabre, à fquilies pétiolées,
ovales-aiguës, atténuées à la base, courtement acuminées au sommet,
lisses, luisantes en dessus, plus pâles en dessous, à angles des nervures
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secondaires occupés par une fossette saillante en dessus et concave en
dessous. Les fleurs sont blancbes, odorantes, le plus souvent 5-mères,
â divisions de la corolle aiguës. Le fruit est elliptique- ou ovoïde-oblong,
Fig. 2911-2914. — Coffea arabica. Port; fleur entière et coupe longitudinale; fruit, coupe
transversale, une graine ouverte en bas et en dehors pour laisser voir l’embryon.
rouge à la maturité, à noyau mince, sec, parcheminé. (Dimensions :
pétiole, 1/3-1/2 cent .; limbe des feuilles, 10-15 cent,, sur 4-6 de large;
stipules, 1/3-1/2 cent.; fleur, 2 cent . ; fruit, 1 1/2-2 cent, de long, sur
1-1 1/4 de large; graine, 1-1 1/2 cent.)
Gette espèce, malgré son nom spécifique, paraît être originaire de
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