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Ginsengs. — Ces aphrodisiaques jadis célebres, aujourd’hui fort oubliés,
étaient : en Chine, VAral ia Ginseng {Panax Ginseng C.-A. Me y . )
(fig. 2898, 2899), et aux États-Unis, l ’A. quinquefol ia {Panax quinque-
fo l ium L.), VAu r e l ia canadensis du P. Lafiteau.
Lierre {Hederá He l ix L.) (fig. 36, 2900, 2901). — Cet autre représentant
du groupe des Oinbellifères-Araliées passait pour avoir un bois et
Fig. 2900, 2901. — Hederá Hélix. Inflorescences; fleur, coupe longitudinale.
des fruits évacuants et diaphorétiques. Sa racine était prescrit e contre les
affections culanees et parasitaires. Ses feuilles servent encore au pansement
des plaies et des exutoires. La résine de Lierre était surtout appréciée
comme aromatique, stimulante, amère et tonique. Qui croirait
Fig. 2902 2901. Cornus mas. Diagramme floral; fruit entier et coupe transversale.
aujourd hui que les fruits du Lier re aient été préconisés comme un
remède hors ligne, lors de la grande peste de Londres?
Dans la famille des C o r n a c é e s , très voisine des Ombellifères et surtout
de celles de la série des Araliées, on remarque surtout les Cornouillers
{Cornus), qui ont donné leur nom à la famille et qui se distinguent pr in-
c ip leme n t par des fleurs en cymes, parfois contractées, à 4 pétales valvaires
et cà2-4 loges ovariennes, contenant chacune un ovule descendant, à
micropyle supérieur et intérieur. Leur fruit est une drupe à noyau 2-4-io -
culaire, à graines albuminées. Les Cornouillers ont des feuilles opposées,
DICOTYLÉDONES. 1073
verticillées ou rarement alternes. Leurs cymes sont ramifiées ou contractées,
capituliformes, entourées parfois de bractées colorées formant
involucre. C’est là le cas du Cornus florida L. (fig. 124), dont l’involucre
simule une large corolle blanche et dont l ’écorce est, dans son pays natal,
l’Amérique du Nord, estimée comme tonique, astringente et fébrifuge,
à l’égal de celle des Quinquinas. Sa racine a une écorce plus active encore
à saveur amère et astringente. Son principe amer a reçu le nom de cornine
(Carpenter). Cette espèce croît dans les marais et fleurit quelquefois dans
nos jardins. Beaucoup d’autres Cornus ont des propriétés analogues.
Notre C. mas L. (fig. 2902-2904) a des drupes comestibles, dont la chair
a aussi été employée comme légèrement astringente. Au Japon, le C. officinalis
S i e b . a un fruit qui sert à préparer des boissons antiseptiques,
prescrites dans les cas de fièvres bilieuses et putrides.
R.UBIAGEES
Cette famille appar tient d’une manière générale à la gamopétalie, et
c’est là sa grande différence avec les précédentes. Ses fleurs ont un réceptacle
concave, dans lequel est logé l ’ovaire, infère en totalité ou généralement
en grande partie. Les bords de ce réceptacle portent un double
périanthe ou seulement une corolle, car le calice fait défaut dans un grand
nombre de nos Rubiacées indigènes. La corolle est valvaire, imbriquée
ou tordue, presque toujours régulière et rarement un peu ir réguliè re.
L’androcée est le plus souvent isostémoné et inséré sur la corolle. Le
nombre des loges de l’ovaire varie de 1 à 5, de même que les divisions
stigmatifères du style. Un disque épigyne couronne presque constamment
l’ovaire. Quant aux ovules contenus dans ses loges, ils sont ou nombreux,
ou solitaires, rarement géminés. Dans le cas d ’ovule solitaire, sa direction
est tantôt ascendante et tantôt descendante. Dans le premier cas, il a le
micropyle en bas et en dehors; et dans le dernie r, en baut et en dedans.
Le fruit est sec ou charnu, déhiscent ou indéhiscent, et les graines sont
pourvues ou plus rarement dépourvues d ’albumen.
Les Rubiacées ont ordinai rement les feuilles opposées et accompagnées
de stipules. Ces stipules présentent des formes var iables; mais quand elles
deviennent égales aux feuilles, celles-ci semblent (à tort) verticillées, et
c’est dans ce cas que les Rubiacées ont reçu le nom ancien de Stellatoe.
Nous avons partagé cette famille, de la façon suivante, en quatorze
séries :
I. R u b i é e s .— Plantes herbacées, à feuilles formant avec les stipules,
ordinairement conformes aux feuilles, des faux verticilles {Stellatoe).
BAILLON. 68
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