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1394 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
oblongs-lancéoles, et les antbères , oblongues et obtuses, ont à peu près la
même largeur que le filet staminal. Les llenrs femelles ont des sépales-
plus courts et plus la rge s ; les intérieurs ont le sommet révoluté. Il y a de
2 à 6 staminodes fort inégaux, parfois peu visibles, et le gynécée a un
ovaire ovoïde et triloculaire. Les sommets stigmatiques des styles sont
linéaires. Les fruits, au nombre de 8 à 10 dans r in i lo re s c e n c e , sont globuleux,
larges de près de I centimètre, de couleur rouge, renfermant une,
deux et plus souvent trois graines.
Cette espèce est uniquement mexicaine; elle a été observée près de
Vera-Cruz, à P ap a n t la , sur le versant oriental des Andes, à Orizaba,
près de Tuxpan et dans la province de Huasteca. Elle produit la Salse-
pareil le du Me x iq u e ou de la Vera-Cruz , du nom de son port d’exportation.
Elle est aussi expédiée de Tampico. Une grande quantité est
envoyée, dit-on, aux États-Unis. C’est une sorte non far ineuse p. 1399)
de Salsepareille. Ses racines adventives atteignent la longueur de I mètre.
Elles ne sont pas ordinairement, dans le commerce, étroitement empaquetées
les unes avec les autres, et elles arrivent souvent en Europe
encore souillées de te rre . Leur écorce est entièrement d ’un gris b ru n
â t re ; elles n ’ont que très peu de divisions radicellaires. Mâcbées, elles
présentent une saveur mucilagineuse et légèrement âcre.
II. S. officinalis K. — C’est une berbe vivace, plus grande dans toutes
ses parties que la précédente, et dont l’épais rbizome, à noeuds saillants,
porte de longues racines cylindriques, souvent un peu renflées vers le milieu
de leur longueur, simples, sauf au sommet, où elles présentent de
nombreuses petites radicelles. Ses rameaux aériens, nombreux, semi-
ligneux, verts quand ils sont frais, se partagent en b ran d ie s anguleuses,
subailées et armées de nombreux et puissants aiguillons comprimés, plus
ou moins arqués, à concavité inférieure. Les feuilles sonll pétiolées, subpersistantes,
à pétiole souvent tordu, souvent pourvu des deux vrilles latérales
(qui manquent ou sont très réduites sur certaines feuilles, notamment
celles dont les fleurs occupent.l’aisselle), plus ou moins dilaté ou
subailé à sa b a s e ; à limbe largement ovale-oblong, souvent (mais non
constamment.) profondément cordé à la base, courtement acuminé au sommet,
entier, glabre, subcoriace, un peu plus pâle en dessous, 5-7-nerve à
la base, avec des veines obliques et réticulées entre les nervures, qui
sont d’autant plus prononcées qu’elles se rapprocbent davantage de la mé diane.
Celle-ci atte in t, avec les deux plus voisines d ’elle, le sommet du
limbe. Les fleurs mâles sont disposées en une fausse ombelle axillaire ;
entre le pédoncule comprimé, un peu sillonné, et le pétiole se voit le croc
axillaire, qui existe aussi dans l’aisselle des antres feuilles. De petites
bractées triangulaires, irrégulièrement déchiquetées, accompagnent la base
des pédicelles grêles. Les six sépales sont étroits, oblongs, récurvés, à
peu près valvaires, verts, avec le sommet un peu épaissi et blanchâtre. Les
six étamines, à peu près égales, ont un filet aplati el une antbère basifixe,
MONOCOTYLÉDONES. 1 3 9 5
oblongue, continuant le filet et s’enroulant en dehors après la déhiscence
de ses deux loges extrorses. Le centre de la fleur est glanduleux et nectarifère,
sans organe femelle rudimentaire visible. Nous ne connaissons ni
Fig. 3422. — Sm i l a x officinalis. Rameau florifère mâle.
les fleurs femelles, ni les fruits de cette plante (qui est ici rapportée au S.
officinalis, conformément à la détermination de D. Hanbury). (Dimensions :
racines, 2, 3 mè tres ; rameaux a é r i e n s , ! , 2 centimètres d ’épais seur;
aiguillons, I , I 1/2 cent.; pétiole, 5, 6 cent.; limbe de la feuille, 20-40
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