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d’hui eu médecine qu’une utilité fort secondaire ; cependant on la recommande
encore dans quelques campagnes comme détersive, antispasmodique
et diurétique.
Fig. 2352-2356. — Cheiranthus Cheiri. Diagramme floral; graine, coupe transversale.
Fruit déhiscent; fleur, coupe longitudinale; fleur, le périanthe enlevé.
Ce genre forme avec un certain nombre d ’autres, dont les principaux
sont les N a s tu r t i um , Barbarea, Ara b i s , Cardamine, Mat thiola, A n a s tat
ica, S i s ym b r ium , E r y s im um , Ma l c o lm i a , Hesper is , Bras s ica,
Er u c a , la série des Cheiranthées, qui renferme des genres à insertion
hypogyiiifffle du périanthe, c’est-cà-dire à réceptacle convexe, et à silique
allongée, déhiscente suivant sa longueur.
Nous avons d’ailleurs partagé l’énorme groupe des Crucifères hypo-
gynes en six sections, de la façon suivante :
I. Che ir a n thé e s ( ou Giroflées). —• Silique déhiscente suivant sa
longueur.
IL R a ph a n é e s (Radis). — Fruit allongé et ordinai rement indéhiscent.
I I I . Cakilées (Caliiles). — Frui t allongé, plus rarement court, lo-
mentacé.
IV. I satidées (Pastels). — Silicuie non articulée, indéhiscente.
V. L unariées (Lunaires ) . — Silicuie déhiscente, comprimée parallèlement
à la cloison.
VI. T hla s p id é e s (Thlaspis ). — Silicuie déhiscente, comprimée per pendiculairement
à la cloison.
Les Crucifères à réceptacle concave et à insertion périgynique ne comprennent
que les :
VIL S ubularié e s (Subulai re s ) . — Silicuie turgide.
Nous avons ensuite, pour partager ces séries en sous-séries, fait inter venir
le caractère, moins constant et moins facile à établir, de la direction
de la radicule par rapport aux cotylédons, et suivant que ceux-ci sont
incombants à la radicule (appliqués contre elle par le milieu de leur face),
ou accornbants à la radicule (appliqùés contre elle par un de leurs bords),
ou condupliqués (s’enveloppant l ’un l ’autre et enveloppant la radicule
elle-même dans leur concavité) ; et c’est ainsi que nous avons formé, dans
la série des Giroflées, les trois sous-séries suivantes :
' 1. Arabidinées.
bants.
Gotylédons (ordinairement) accom-
Gh e ir a n t h é e s . s Sisymbr inées . — Gotylédons incombants.
\ 3. Brassicinées. — Gotylédons condupliqués.
De même, dans la série des Lunai res :
Lunariées
/ 1. Alys sinées . — Gotylédons (ordinairement) accom-
) bants.
■ ' ^ 2. Camélinées. — Gotylédons incombants.
\ 3. Succovmées. — Gotylédons condupliqués.
Et dans celle des Thlaspis :
T hla s p id é e s ) ^lotylédons (ordinai rement) accornbants.
i 2. Gotylédons incombants (ou condupliqués).
Les autres séries, plus homogènes, ont été par nous laissées indivises.
Voici maintenant l’énumération des pr incipaux genres et surtout des
genres utiles en médecine qui appar t iennent à chacune des divisions ;
A rab idiné e s . — Genres : Ch e i ra n th u s , Na s tu r t ium, Barbarea, Ara -
bis, Streptanthus, Ca r d amin e , Macropodium, Mat thiola, Anas tat ica.
S i symb r in é e s . — S i s ymb r iam, E r y s imum, Malcolmia, Hesperis.
B r a s s ic in é e s . — Brassica, Eruca, Sav ignya, Oudneya, Moricandia.
R a p h a n é e s . — Raphanus , An c h o n ium, Chorispora.
Gakil é e s . — Caliile, En a r th ro carpus , R a p i s t r um, Eru ca r ia , Crambe.
I sa t id é e s . — I sat is , Clypeola, My a g r um, Neslia, Bunias .