;
I ft, Il
Fig. 3463-3465. — Z in g ib e r officin a le. Port; inflorescence ; diagramme floral; fleur*
£ »! :
sa poudre osl jaun.«re et provoque fortement les élernuinents. Il vient d1i
Bengale, de la Cochinchine ou des Antilles. On l’emploie peu en France
comme condiment; on le vend cependant à l'étal sec et confit. Mai/îl
Angleterre .1 est très usilé ; il y sert, entre autre s, à la fabrication d ' u /
biere de gingembre qui est très reehercliée. C’est un stimulaiil „ „ di»es'
tif énergique ; appliqué sur la peau, il la rougit el l ’irri te ; on l’a vaïité
comme eramonagogue et contre les affeotions iullammaloires du pharynx
odontalgic, etc. Hislologiquement, il présente (L. Durand) ■ un éniî
derme un sous-épiderme, formé de quelques couches de phytocystes un peu
dissemblables, gcueralement étirés dans le sens vertical ; un suber, disposé
danTfo r™ h ‘‘/ “ “ “."‘A“ '® “ “ - L'îs “ ucl'as précédentes manquent
dans le Gingembre décortiqué. Le parencliyme in térieur est divisé en deux
regions presque égales par la zone proteclrice des faisceaux ; l’une est
corticale, parencliymateuse ; et l ’autre, autour d’une sorte de zone médullaire
esl parsemée de points opaques qui répondent à autant de faisceaux
nbro-vasculaires, conslilués comme ceux des Monocolylédones en
general. Les phytocystes du parenchyme renferment de la fécule formée
de grains homogènes, sans stries ni hile, ayant de 1/10 à 1/20 de millimetre
de largeur, limités par une mince vésicule. D’autre s contiennent
de 1 huile, et d autre s encore une matière résineuse. On a obtenu jusqu’à
124 grammes d essence en distillant 50 kilogrammes de Gingembre. La
resine existait au début sous forme d ’oléo-résine ; les pbytocystes qui ren-
erment ces diverses substances ne dii ïêrentpas des aut re s . Le Gingembre
blanc est fonné de fragments plus grêles, plus plats et plus allongés
que le gris. Les anneaux transversaux n ’y sont pas visibles, et la surface
est mate comme pulvérulente. 11 est bien moins aromatique que le précèdent;
les couches superficielles qui ont été enlevées renfermant une
lorte proportion de la substance active du médicament.
Galanga.
Les rhizomes de ce nom, beaucoup moins employés aujourd’bui qu ’autrefois,
se distinguaient surtout en grand, léger et pe t i t . Ce dernier est le
veritable Galanga officinal ; il est produit, croit-on, par un A l p in ia chinois.
Les A lp in ia ont des fleurs dont l ’organisation est celle des Gingembres
; leur calice extérieur étant gamosépale, tridenté et se déchirant
ors de l ’anthèse, et leur périantbe intérieur, presque régulier, imbr iqué.
Leur labelle est large, entier ou bilobé, souvent cor rugué et denticulé sur
es bords. Leur anthère est à 2 loges entre lesquelles passe le style, dont
1 extrémité stigmatifère est renflée et courtement 3-Iabée. Lenrs 3 loges
ovariennes sont multiovulées, complètes ou incomplètes, et leur disque
epigyne est formé de 2 glandes courtes, épaisses et tronquées. Le fruit
est sec, indéhiscent, polysperme, et les graines albuminées sont pourvues