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2-6 rangées. Dans toutes les variétés ou sous-variétés, les glumelles embrassent
étroitement le fruit, sauf
dans celle q u ’on nomme 0. céleste,
dont le caryopse demeure
libre. Dans toutes, la farine sert
cà faire un pain nutritif, mais dur
et de digestion peu facile. En
médecine, on se sert des Orges
mondé ot perlé pour p rép a re r des
tisanes nourrissantes et riifrai-
cbissantes. C’est surtout pour la
fcabrication de la bière ou c e r -
voise que l ’on cultive, dans les
pays tempérés , les diverses variétés
de VH. vulgare.
Avoines.
Avec l ’organisation florale des
genres qui précèdent, les Av ena
(flg. 144,3393) ont des épillets
qui, au lieu d’être sessiles, sont
portés par des fixes longs, grêles,
souvent flexibles et pencbés.
ce qui donne à leur inflorescence
une apparence toute particulière.
Cbacun d ’eux renferme 2 -9 fleurs
et est enveloppé de 2 glumes plus
longues que les fleurs. L’iiiie des
glumelles, l ’unine rve , e s t , au
moins dans les fleurs inférieures
de l ’épillet, pourvue sur le milieu
du dos d ’une arête erodine
et tordue. V A . s a t i v a L., l’espèce
qui fournit le g r u a u d’Avoine,
a son inflorescence étalée en tous
sens, ses épillets pendants, 2,
3-flores , ses glumes mnltine r-
viées, sa glumelle binerve bi-
dentée, el sa glumelle uninerve
pourvue d ’une arête dorsfile
tordue-genouillée. Elle se trouve
cbez nous cultivée en grand et
F i g . 3393. — A v e n a sa tiva . Port.
subspontanée. Son fruit est subcylindrique, atténué en pointe tiux deux
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extrémités, adhérent à la glumelle supérieure. Il renferme de la farine
(62 pour 100), du son (17) et de l’eau (21). La farine contient de la
fécule (59 pour IQO), des principes albuminoïdes (4,3), de la matière
grasse (2), une substance gommeuse (2,5), etc. Le gruau d’Avoine passe
pour émollient, diurétique; il ne faut pas le confondre avec la plus fine
farine du Blé qui sert à faire chez nous le pain dit de gruau. Les
A. oriental is S c h r e b . , brevis R o t h , nuda L., fatua L. sont aussi cultivés
en grand dans nos champs.
Riz.
Les fleurs des Riz (Oryza) se distinguent de celles des genres pré c é dents
en ce qu’elles ont 6 étamines, au lieu de 3, disposées sur 2 verticilles
et a lternant les unes avec les autres.
L’O. sa t iv a L . ( 0 . lat ifolia De s v x . — 0. set igeraB.-BEAm. — 0. mdn-
ta n a L o u r . ) (fig. 3394,3395) a des feuilles longues et fermes, lisses, pourvues
d ’une grande ligule dressée, lancéolée, aiguë. Son épi composé est
A B
Fig. 3 3 94,3395. — O ry za sativa. Épillet; tissu d’une portion de fruit, coupe transversale.
— A.'péricarpe ; B, phytocystes extérieurs de la graine, contenant des aliments albuminoïdes
; C, phytocystes de l ’albumen, remplis de fé cu le ; D, grains isolés de fécule.
très ramifié, dressé d’abord, puis retombant. Ses divisions portent des
épillets uniflores, stipités, articulés sur le sommet renflé de leur petit
pédicelle, lâchement disposés sur un des côtés des axes de l ’inflorescence,
qui sont flexueux, anguleux. Les glumes sont petites et presque égales.
Des deux glumelles, concaves, naviculaires, l ’une est généralement terminée
par une arête plus prononcée, de longueur d ’ailleurs très variable, car il
y a des Riz fort barbus. Ces glumelles sont épaisses, charnues et tran s lucides.
L’ovaire est lisse; les divisions du style sont rouges et plumeuses.
Le fruit, renfermé dans les glumelles qui cependant ne lui adhèrent pas
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