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panulc, blanc et odorant, servait à préparer une eau distillée et un
élæolé, considérés comme antispasmodiques, recommandés contre les
gerçures de la peau, aujourd’bui à peu près inusités. Les squames
cbarnues de son bulbe écailleux servaient à préparer des cataplasmes
émollients.
Le Lin de la Nouvelle-Zélande {Ph o rmium tenax F ü r s t . ) , plante
vivace, à feuilles distiques, èqnitantes, longues et étroites, à inilorescence
rameuse, a dos lleurs dont la liase est occupée par une cupule sur les
bords de laquelle se fait r inser tion, légèrement périgynique,des étamines.
Les deux verticilles du pèriaiiUie sont imbriqués ; le style est arqué. Les
nervures longitudinales des feuilles de celte plante, aujourd’liui souvent
cultivée cbez nous, constituent une masse textile qni possède à un baut
degré certaines qiialilcs recberchèes dans les substances de cette
nature.
Le Chlorogalum Pome r idianum T o u r . , plante de l’Amérique du Nord,
assez analogue à nos Ürnitbogales, a un bulbe ricbe en mucilage vis-
(pieux et usité comme substance savonneuse dans son pays natal.
La Tubéreuse (PoHanthes tuberosa L.), plante vivace du Mexique, à
périantbe infundihuliforme, à fruit capsulaire, à fleurs souvent doubles,
à calice blanc ou lavé de rose, d’une odeur suave, mais très forte, est
susceptible, dit-on, de produir e
des accidents cérébraux. Son essence
est employée en par fumerie .
Le Sceau de Salomon (Polyg
o n a tum vulgare D e s f . ) (fig.
;U37) et le P. muUi f lorum
(fig. 01), berbes vivaces de nos
bois, à corolle blancbe et tiibu-
lense, ont un gros rbizome
noueux (p. 42), portant des racinesadventives
et des empreintes
marginées, répondant à l’inser tion
de ses rameaux aériens d é trui
ts; on le dit astringent, et on
l’a employé comme cosmétique.
Le M uguet de mai (Conval laria
m,ajalis L.), berlio vivace,
(’gaiement commune dans nos
bois, a des grappes de lleurs
Fig. 3437. — P o h jg o n a lum vulgäre.
Rameau llorifère.
blancbes d ’une odeur suave, à calice urcéolé, et un fruit cbarnu, rouge,
polysperme. Les fleurs pulvérisées passent pour antispasmodiques el
sternutatoires, et, depuis quelque temps, on préconise celte planle comme
succédané de la Digitale contre les affections cardiaques. C’est aussi,
pense-t-on, un diurétique très énergique. Mais ces diverses propriétés
! i d e r ‘ par certaia nombre do pra-
Le Frago.i épineux ou Petit-Houx «ouiaaiMs L.) (fig. 59 3438)
dont nous connaissons les singuliers ’
rameaux foliiformes ou cladodes (p. 39)
portant les fleurs, a un rhizome chargé
de racines adventives qni faisait partie
du sirop des cinq racines dites apér i tives.
F i g . 3 i3 8 . — R ü sc u s aculeatus.
Fleur femelie, coupe longitudinale.
Ses fleurs sont unisexuées : les
mâles pourvues d’étamines monadelphes
à anthères extrorses; les femelles, d’un
gynécée à ovaire 1, 2-ovulé ; l ’ovule incomplètement anat rope, avec le
micropyle inférieur. Le fruit est analogue à celui du Muguet, spbérique
rouge et oligosperme. Celte plante abonde dans certains bois de notre pays.
La Parisette (Par i s quadrifol ia L.), autre Asparagée de nos bois, à
baie noire, dite purgative et vénéneuse, est remarquable par ses fleurs
ordinairement té tramères et 8-andres, solitaires et accompagnées d ’une
sorte d ’involucre formé normalement de 4 feuilles verticillées.
Les Dragonniers (Dracæna) sont des Asparagées à tige aérienne
ligneuse, atteignant quelquefois d’énormes dimensions (p. 333, 334) et
assez souvent ramiiiées. Le D. Draco L. (fig. 920), auquel s’appliqu’ent
surtout ces particularités, donne par incisions un suc résineux, d’un rouge
foncé, qui était, paraî t - i l , employé comme Sandragon et tiré jadis de
Madère et de Porto-Santo. Il est aujourd’hui à peu près inusité. Cultivé
dans nos serres, cet arbre y fleurit de temps à autre. Son inflorescence
ramifiée porte des fleurs blancbes dont l ’ovule, incomplètement anatrope,
a le micropyle inférieur et extérieur, et dont le fruit est charnu.
Les Asphodèles ont aussi des ovules ascendants, géminés dans chaque
loge. Leurs fleurs sont groupées en grappes simples ou ramifiées de
cymes, régulières dans les Asphodelus proprement dits, comme VA. ra-
mosus, un peu irréguliè res dans les Asphodeline, comme VA. luteus. Les
lacines adventives de ces plantes sont fasciculées et deviennent cependant
épaisses, cbarnues, féculentes. Leur amidon peut se t ransformer en alcool,
non potable, mais applicable à certains usages industriels.
Les P a l m ie r s ont été souvent rapprochés des Liliacées, dont ils diffèrent
avant tout par leur port et leurs organes de végétation. On sait que ce sont
des arbres, quelquefois gigantesques, et rarement ramifiés, dont le tronc
(stipe) se couronne d’un bouquet de grandes feuilles alternes (fig. 40),
ordinairement pennées ou digitées. Leur inflorescence, ou spadice, le
plus souvent très ramifiée, est renfermée d’abord dans une bractée relati-
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