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1968 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
développées, linéaires, à peine saillantes, sont toutes primaires ; ou bien
les secondaires sont aussi perceptibles, mais également fort peu distinctes.
Cbaque méricarpe peut donc avoir jusqu’à 11 côtes, et la dorsale
répond au bord du fruit. Elles peuvent être reliées entre elles par un réseau
de veinules. Dans l’épaisseur des côtes, il y a çà et là une ou deux
bandelettes, le plus souvent irrégulières, interrompues ou rudimenta ires.
Les Hydrocotyle sont des plantes ordinairement petites, berbacées,
aquatiques, souvent vivaces, rarement suffrutescentes à la base. Génc-
Fig. 2887-2890. — Hydrocotyle asiatica. Cyme triflore; fleur, coupe lougiludinale;
fruit entier et coupe transversale.
ralement les espèces vivaces ont des soucbes grêles, qui rampent sur le
sol bumide ou dans la vase, émettant des racines adventives au niveau
des noeuds. Leurs feuilles sont alternes, pétiolées, entières ou crénelées,
digitinerves ou palmatiséquées, assez souvent peltées, rarement étroites
et allongées, uninerves. Elles sont accompagnées à leur base de stipules
scarieuses, entières ou déchiquetées, parfois nulles. Leurs fleurs sont
disposées d une façon très variable ; en ombelles simples on composées
et souvent aussi en cymes, comme nous allons le Voir dans l’espèce la plus
usitée en médecine.
L Hydrocotyle as iat icaL. {H.pal l idaDC. — H. n ummu la r io id e s R i c h . )
(fig. 2887-2890), ou Codagam, Kutakan, Val larai , est une espèce vivace,
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d ic o t y l é d o n e s ; 1069
à longs rameaux grêles, couchés et radicants. Ses feuilles, réunies au niveau
des noeuds, sont longuement pétiolées, à limbe réniforme ou arrondi (de 1
à 5 centimètres) et ses fleurs, souvent ternées, sont en cymes terminant un
petit pédoncule axillaire commun. Le fruit est très comprimé, fort rétréci
au niveau de la commissure et chargé d’un réseau compliqué de nervures
saillantes. Cette plante croît dans les lieux ombragés et humides, dans
l’Asie tropicale, l’Afrique australe, la Nouvelle-Zélande, le Chili, etc. Ses
feuilles varient beaucoup quant à la taille du limbe et à la forme de ses
découpures. On cultive quelquefois cette espèce dans nos jardins bota niques.
On emploie surtout se s ’fenilles desséchées et pulvérisées. Leur
principe actif a été nommé vel lar ine (Lépine). On la regarde comme un
tonique-altérant à l’intérieur, et un stimulant à l’extér ieur ; elle est aussi
diurétique. On l’a proposée comme une sorte de spécifique contre la lèpre
et contre un grand nombre d’afl'ections cutanées chroniques et rebelles.
Comme on a trouvé quelquefois ces feuilles additionnées d’une certaine
quantité d’acide arsénieux dans plusieurs préparations commerciales, on
est allé jusqu’à dire que c’est à la seule présence de composés arsenicaux
que ces préparations devaient leurs propriétés.
Les H. umbel lata L. et honariensis L am k ont été vantés contre les
affections de la peau, e l l e premier , de plus, contre les maladies du foie
et du rein. V H . bupleuri fol ia Ricii. passe au Cap pour astringent et antidia
rrhéique ; et l’on accorde les mêmes propriétés à VU. mo n ta n a Ch am .
et ScHiCHTL {H. p lantaginea Spr.) , espèce du Cap.
Les Ombellifères jadis employées comme médicaments et aujourd’hui
presque tombées en désuétude ou rarement employées, sont très nombreuses;
nous nous bornerons à les indiquer sommairement :
Sison Am om um L. {Fa u x -Amome , Per s i l de roche). — Produisait
une des quatre semences chaudes mineures .
Cerfeuil musqué {Myrrhis odorata L . ) . C o n d im e n t et stimulant,
jadis fort estimé, cultivé parfois encore, pour l ’usage domestique.
Peigne de Vénus {Scandix Pec ten-Vene r i sh. ) . — Vanté pour le t raitement
des flux, de l’aménorrhée, des plaies et des affections vésicales.
Maceron { Smy r n ium Olusatrum L.) (fig. 2891, 2892). — Espèce
comestible, potagère, dont les fruits passaient pour antiscorbutiques.
Ache des ma ra i s ou Pa lu d a p ium {Ap ium graveolens L.) (fig. 2895).
— Sa racine était la racine d'Ache proprement dite, l’une des cinq ra cines
apér i t ives ; mais nous avons vu (p. 1049) qu’on lui substitue généralement
celle de la Livèche. Le fruit est aromatique stimulant, carminatif.
On croit que le Céleri est une forme cultivée de cette plante.
Che'rvis. — Leurs propriétés sont celles à peu près du Carum S i s a r um
(p. 1055). Ce sont des Sium. Les S. lat i fol ium L. et a n g u s t i fo l ium L.
ont des feuilles et des fruits apéritifs, diurétiques, antiscorbutiques. On
croyait leur racine tonique.
Meum. — Le M. a th ama n th i c um .Ja c q . faisait partie de la thériaque.
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