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tescenles, à feuilles opposées et à fleurs terminales. Ils sont ordinairement
recouverts de poils mous et visqueux. C’est une espèce de ce genre, le
C. creticus L., qui jadis produisait le lad a n um ou labdanum, médicament
résineux, balsamique, aromatique, amer, vanté comme emménagogue,
stimulant, résolutif, antiulcéreux, anticatarrbal. Il était sécrété par
des poils multicellulés de la surface des feuilles, et on le récoltait sur la
barbe des cbèvres qui broutaient parmi les Cistes, ou à l’aide d’une sorte
de martinet dont on promenait les lanières sur la surface des feuilles.
Outre le ladanum de Chypre, on en tirait un d’Espagne, noirâtre, poisseux,
analogue au s torax; il était principalement récolté sur le C. ladani-
ferus L. et secondairement sur les C. laur i fol ius , Ledon, monspe-
liensis, etc. Les Héliantbèrnes, très voisins des Cistes, notamment notre
He l ianthemum vulgare L., passent pour astringents et vulnéraires, et
VH. canadeuse Micnx, pour antiscrofuleux et dépuratif.
VIOLACE E S
Les Violacées sont des plantes â fleurs polypétales, ordinairement pentamères,
régulières ou irrégulières, isostémonées, à gynécée libre, avec
un ovaire uniloculaire à placentas pariétaux multiovulés. Elles sont très
voisines des Bixacées, surtout quand elles ont un fruit charnu. Mais elles
ne sont jamais périgynes. Très analogues aussi aux Cistacées, elles n ’en
ont pas la graine souvent orthotrope et l’embryon courbe. Leurs pétales
ne sont jamais valvaires, et leur graine a toujours un albumen charnu.
Très fréquemment, mais non constamment, elles ont des feuilles alternes,
des stipules, un fruit capsulaire. Ce sont presque toujours, mais souvent
à un faible degré, des plantes évacuantes.
Nous avons partagé cette famille en tro is séries :
I. P a y i'AYROLé e s . — Fleurs régulières ou peu irrégulières, à pétales
libres, souvent rapprochés en tube. Androcée isostémoné, sans staminodes.
Capsule loculicide ou baie.
Genres principaux : Pai jpayrola, Rinorea, Mel icytus, Leonia.
II. V i o l é e s . — Fleurs irrégulières , isostémones. Androcée ir rég u lie r ,
sans Staminodes. Capsule loculicide.
Genres principaux : Viola, Hybanthus , Anchietea, Noiset t ia, Cory-
nos tyl is , Schweiggeria, Agathion.
I I I . S a u v a g é s i é e s . — Fleurs régulières. Corolle polypétale. Etamines
fertiles en même nombre que les pétales. Staminodes (?) intérieurs
pétaloïdes, au nombre de 5 libres on unis en tube et accompagnés en
dehors d’un nombre variable d’autres staminodes étroits, glanduleux. Capsule
septicide.
Genres principaux : Sauvage s ia, S ch u u rma n s ia , La v ra d ia , Neckia.
Quelques Paypayrolées sont utilisées dans la médecine des pays chauds.
Ce sont des Rinorea, arbustes à fleurs 5-mères, à cinq étamines dont le
connectif se prolonge au delà du dos de l ’anthère en une lame pétaloïde,
â placentas 2- oo-ovulés, et à capsule -S-valve, s’ouvrant souvent avec
Fig, 2513-2515. — R in o r e a phy s iphora. Fleu r en t iè re e t coupe lo n g i tu d in a le ;
é tamin e vue p a r sa face in te rn e .
élasticité (fig. 900). Les R. Cusp'a H. Bn {Alsodeia Cuspa S p r e n g . ~
Cohonoria Cuspa K.) et castaneoefo lia H, Bn (Cohonoria castaneoefo lia
A. S.-H.) passent dans l ’Amérique du Sud pour amers et astringents, et
leur écorce est fébrifuge. Les feuilles du R. p h y s ip h o ra H. Bn {Ph y s i phora
loev igata S o l a n d . — Cohonoria Lobolobo A. S . -H.) (fig. : 2513-
2515) ont les mêmes pro p r ié té s , et jeunes elles se mangent comme
légumes. Mais le plus grand nombre de Violacées utiles en médecine ont
des fleurs irrégulières.
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V io le tte s. '•
Les Viola ont donné leur nom à une série (Violées) caractérisée pr in c ipalement
par une corolle irrégulière. Leurs fleurs sont hermaphrodites,
avec un réceptacle convexe. Leur calice est formé de cinq sépales,
presque égaux ou inégaux, prolongés inférieurement, au-dessous de leur
insertion, en une sorte de lame membraneuse. Deux d ’entre eux sont
antérieurs , deux latéraux, et le cinquième pos térieur, et ils sont disposés
dans le bouton en préfloraison quinconciale. La corolle, fort irrégulière,
est polypétale, et ses pièces sont de trois sortes. Les deux postérieures
sont d’une première sorte, symétriques l ’une à l ’autre, d’une forme et
souvent d’une couleur qui ne sont pas celles des pétales latéraux. Ceux-ci,
recouverts dans la préfloraison par les deux sépales postérieurs, sont de
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