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pétales sont linéaires-lancéolés et d’un jaune pâle. Le fruit est stipité,
elliptique-oblong, ou légèrement obovale, très comprimé, avec les méricarpes
bordés d ’une aile plus ou moins épaisse. Les bandelettes sont solitaires
dans cbaque vallécule ; les commissurales, au nombre de deux, ou
nulles. Cette plante babite le voisinage de Téhéran et la Perse septentrionale.
Son suc laiteux en exsude spontanément et sans incisions (Buhse),
principalement vers la base de la tige. Il se dessèche bientôt et passe
alors du blanc au jaune. Il est principalement exporté par Astrakan,
Orenbourg et Nijni-Novogorod ; il en vient aussi par Bombay, mais les
caractères de ce dernie r sont un peu différents de celui qui passe directement
de Perse en Russie, et il provient peut-être d ’une au tre 'p lan te .
Le P. rubricaule H. B n {Ferula rubricaui is Boiss. — F. erubescens
B o i s s . , part.) passe en effet pour fournir aussi du galbanum. G’est une
espèce de la section Scorodosma, qui croît dans le nord et le sud de la
Perse, et dont, assure-t-on, on retire près d ’Hamadan, une sorte de gal banum,
de Perse. Borszczow dit aussi que son Ferula Schair, qui croît
dans les déserts de Syr-Daria, sur les confins de la Sibérie et du T u r kestan,
est une des sources du galbanum, et que son suc laiteux a tout
à fait l’odeur de cette drogue.
C’est à propos de ce médicament que nous devons dire quelques mots
de deux autres gommes-résines d ’Ombellifères dont la véritable provenance
demeure tout à fait inconnue; nous voulons parle r de Vopopanax
et du sagapenum, employés depuis longtemps en médecine à peu près
aux mêmes usages que le galbanum et la gomme-ammoniaque.
V o p o p a n a x pourrait bien être le produit d ’un Peucedanum persan,
quoiqu’on l’attribue communément à VOpoponax Chironium Kocn, Ombel-
lifère de la région méditerranéenne, sobvent cultivée dans nos ja rdins ,
où elle fleurit et fructifie bien, mais sans rien donner qui ressemble
à l’opopanax. Celui-ci est une gomme-résine, qui se présente sous forme
de grosses larmes, friables à la surface et d ’une couleur rouge-brun mat,
opaque. Ces larmes sont ou libres, anguleuses et un peu aplaties, de la
forme souvent d ’une graine de cacao ou d ’une pistache, ou bien agglutinées
en masse et souvent alors d’une teinte plus foncée. L ’odeur est forte,
ordinairement comparée à celle de la Myrrhe et de l’Ache; la saveur,
âcre et amère. Cette drogue est aujourd’hui ra re et chère. On a aussi
tenté de l ’attribuer aVO.p e r s ic um;ma \ s la gomme-résine de cette espèce
n ’a pas l’odeur de t ’opopanax.
Le sagapenum, anciennement nommé se rapinum, est probablement
aussi donné par un Peucédan. C’est une gomme-résine qui se rapproche
beaucoup de l’asa-foetida, mais dont les larmes, agglutinées en une masse
molle, poisseuse, se pétrissant facilement dans les doigts, sont brunâtres,
et non blanches, et ne deviennent pas rougeâtres au contact de l’air. Leur
odeur est aromatique et en même temps alliacée. On a attribué, sans ra ison
suffisante, son origine an Ferula per s ica W., qui est pour nous un
Peuc edanum. Cette drogue était jadis apportée de la Perse dans l ’Inde,,
et on la trouve encore quelquefois à Bombay, mais elle est presque
toujours falsifiée et ne peut plus guère, en raison de sa rareté, être employée
en médecine.
G’est encore à une section du genre Peucédan 'que se rapporte la
plante suivante.
AnetJi.
L ’Anetb {Peucedanum A n e t h um .— P. graveolens l \ \Em .— Foen i cu lum
An e th umh o v i . — A n e t h um graveolens L.— A . S owaRo xB.— Pas t inaca
A n e t h um S p r e n g . ) (fig. 2857) est une herbe annuelle, ou dicarpienne
dans les pays chauds, haute de 20 à 90 centimètres, à tige dressée, peu
ramifiée, lisse. Ses feuilles ont un pétiole dilaté à sa base en une portion
vaginale à bords membraneux, et un limbe tripinné ou plus composé
Fig. 2857. — P e u c e d a n um A n e th um .
Fruit.
F ig . 2858. — F oe n ic u lum capillaceum.
Fruit.
encore, dont les segments ultimes sont linéaires, sétacés, glabres. Les
ombelles composées ont environ une douzaine de rayons, sans involucre
et sans involucelles; et les fleurs, petites et jaunes, ont un calice à peine
indiqué, des pétales entiers, à sommet involnté, et un large stylopode, à
bords sinueux ou lobés, débordant la base de la corolle. Les divisions
stylaires sont courtes. Le fruit, largement ovoïde, arrondi aux deux extrémités,
est lisse, couronné des stylopodes. Ses méricarpes, qui se disjoignent
facilement, sont fortement comprimés sur le dos, avec trois côtes
primaires proéminentes, filiformes; les deux latérales dilatées en une aile
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