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On a admis dans cette famille e.xtrémement naturelle ju sq u ’à huit
séries dont les plus importantes sont :
I. OciMÉES. — Fleurs à 4 étamines fertiles ou plus rarement 2, déclinées,
avec les loges des anthères confluentes en une seule poche.
Genres principaux : Oc imum, Coleus, Pl e c t ranthus , Lcwandula.
II. S a t u r é i é e s . — Fleurs à 4 étamines fertiles ou plus rarement 2,
droites, divergentes ou ascendantes. Loges des anthères continentes ou
indépendantes. Galice à 5-10 ou plus rarement 13-15-nervures. Corolle
à lobes généralement plans.
Genres principaux : S a tu r e i a , Hyssopus, Po gos temon, Tetradenia,
Elshol tzia, Collinsonia, Cunila, Per i l la, Mentha, Lycopus, Tliijmus,
O r i g am m , Calamin th a , Hedeoma, Alelissa, H o rmin um.
I I I . Mo n a r d é e s . — Fleurs à 2 étamines fertiles, ascendantes. Anthères
à loges étroites, disjointes ou confluentes.
Genres principaux ; Monarda, Zi z iphora, Salv ia, Ro sma r in u s .
IV. Né p é t é e s . — Fleurs à 4 étamines fertiles , et très rarement 2 ,
ascendantes; les latérales pins grandes que les antérieures . Calice ordinairement
15-nervé.
Genres principaux : Nepeta, Lophantus , Dracocephalum, Cedronella.
V. B é t o n ic é e s . — Fleurs à 4 étamines fertiles, ascendantes ou incluses
dans le tube de la corolle; les antérieures plus longues. Calice
5-10-nervé. Corolle à lobe postérieur dressé, souvent concave ou forniqué,
à lobe antérieur étalé et 3-lobé.
Genres principaux : Betonica {Stachys), L am i um , Leonurus , Molucella,
Lagocliilus, Galeopsis, Bal lota, Phlomi s, Leonoti s, Anisomeles, Ma r -
r u b ium. Brune l la, Scutel lar ia, Mel i t t is.
VI. P r a s i é e s . — VII. P ros ta n th é r é e s (sans importance les unes et
les autres au point de vue médical).
VIII. Aju g é e s . — Ovaire profondément 4-lobé, à 4 parties pourvues
d’une aréole intérieure, oblique. Corolle variable, parfois 1-labiée.
Genres principaux : Ajuga, Teucr ium, Cymar ia, Tinnea.
Lavandes.
Les Lavandes {Lavandaia) sont des Ocimées, dont plusieurs espèces
odorantes sont utilisées, notamment les L. vera, spica et Stoechas.
La Lavande vraie ou femelle {Lavandaia vera DG. — L. officinalis
C h a ix . — L. angus t i fol ia H a y n . — L. Spica, var. a L. — L. vulgaris.
var. a L amk) (fig. 3160-3162) a des fleurs irrégulières , à calice tubuleux,
parcouru par 13 plis longitudinaux, répondant à autant de nervures. Ses
bords sont presque entiers ou découpés de dents très courtes, au nombre
de quatre ; la postérieure seule étant de beaucoup la plus développée et
formant un petit lobe distinct, d’abord couché sur le sommet du bouton,
Fig. 3160-3162. — L a va n d u la vera. Rameau florifère; fleur entière
et coupe longitudinale.
puis redressé. La corolle bilabiée, bleue, a une lèvre postérieure formée
de 2 assez grands lobes arrondis, qui se recouvrent l’un l ’autre sur la
ligne médiane et qui recouvrent dans la préfloraison la lèvre inférieure.
Celle-ci est formée de 3 lobes nn peu plus petits, le médian recouvert par
les deux latéraux. L’androcée'es t didyname; et des quatre étamines, por-
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