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11011 prolongé au delà des loges. Celles-ci sont insymetricjueinent flexueuses-
sigmoïdes et s’ouvrent sur les bords par une fente linéaire contournée.
Dans la fleur femelle, la coupe réceptacnlaire, qui porte sur ses bords un
périantlie semblable à celui de la fleur mâle, et plus in tér ieurement
5 courts staminodes, dont 4 rapprochés deux à deux, se rétrécit en un col
court et au-dessous se dilate en un sac oblong, hispide, dont la concavité
loge l’ovaire adné. Celui-ci a 3 placentas pariétaux, multiovulés, qui
se rencontrent par leur bord interne triangula ire. Les ovules sont horizontaux.
Le style, d ’abord grêle et dressé, se dilate en 3 branches stigmatifères
bilobées, richement papilleuses. Le fruit, pendant du sommet de
Fig. 3048. — Ec b a llium E la te rium . Rameau fructifère, un fruit lançant ses graines.
son pédoncule, est oblong, hérissé, cbarnu, aqueux à l’intérieur. Il se
détacbe brusquement à la maturit é du sommet du pédoncule et présente
alors un trou basilaire, par lequel sont projetés avec élasticité, et les
graines, el le liquide qui les accompagne. Les semence sont oblongues,
comprimées, lisses, noirâtres, légèrement ou non marginées, surmontées
d’un petit arille en forme de 8, naissant à la fois du bile et du micropyle.
(Dimensions : pétiole, 2 décimèt res; limbe de la feuille, 1-1 1/2 décim.;
fleur mâle, 2 cent.; fleur femelle, 3 cent .; fruit, 4 cent., sur 2 de large;
son pédoncule, 8 4 2 cent. ; graine, 5, G millim., sur 2, 3 de large.)
Cette plante s’étend spontanément à l’est jusqu’à la Perse orientale et
à l’Inde. Elle a été introduite dans les ja rdins du Nord avant le milieu du
seizième siècle; elle croît dans le Midi parmi les décombres, dans les
terrains arides. En Angleterre, on la cultive pour l’usage médical, à
Mitcbam et liilcbin. Elle est souvent désignée dans nos campagnes sous
les noms de Concombre sauvage, C. d’âne et Cornichon d’attrape. C’est
le suc in térieur de son fruit qui en est la portion la plus active ; il constitue
un purgatif violent. On l’administra it jadis comme drastique et bydragogue,
sous forme d’extrait ou Elater ium.
Parmi les Cucurbitacées d’un intérêt secondaire, nous citerons :
Les Concombres (CMCitmis). Ils ont une corolle polypétale; des étamines
disposées comme celles des genres précédents, mais à anthères
surmontées d’im prolongement du connecti f; un ovaire à 3-5 placentas
multiovulés; nn fruit cbarnu, spbérique ou cyl indr ique; des graines
d ’ordinaire non marginées. Leurs tiges, annuelles ou vivaces, portent des
feuilles dentées on lobées, rudes, et des vrilles simples.
Fig. 3049, 3050. — F e u ille a trilobata. Fleur femelle entière et coupe longitudinale.
Le Melon (C. Melo L.), dont le fruit est comestible, a des graines lisses
qui font partie des quatre semences / rofdes des anciens, comme celles
du Ci t rul lus vulgaris S c h r a d . (Cucurbi ta Ci t rul lus L. — Cucumis
Ei t ru l lu s S e r . ) et du La g en a r ia vulgaris (Cucurbi ta Lagenar ia L.).
Le Concombre (C. sat ivus L.), dont les jeunes fruits se confisent au
vinaigre, sous le nom de cornichons, a aussi des graines rangées jadis
parmi les semences froides. Le suc du péricarpe entre dans la fabrication
d’une pommade cosmétique, adoucissante, encore très employée.
Les Nliandirobes (Feuillea) sont des Cucurbitacées américaines qui ont
donné leur nom au groupe le plus parfait de la famille, celui dans lequel
les 5 étamines demeurent alternes avec les 5 pétales ; elles ont une antiière
uniloculaire ; une crête saillante en dedans de cbaque pétale, souvent
regardée comme un staminode, et un ovaire en partie infère, à 3 loges
bi- ou pluriovulées, qui devient à la maturité une baie cortiquée à grosses
graines exalbuminées. Ils ont des feuilles alternes et à vrilles latérales.
Le F. t r i lo b a ta h . (fig. 30-19, 3050) (F.Marcgrcwi i Guib.), o nCh a n d i -
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