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se sépare du tronc à partir d’un certain âge, sous forme de lamelles
papyracées, et dont les feuilles, alternes ou plus ra remen t subopposées,
sont linéaires-lancéolées, cà peine pétiolées, souvent obliques ou falciformes,
aiguës ou obtuses au sommet, molles et soyeuses dans leur jeune
Fig. 2835. — Melaleuca m in o r . Rameau florifère.
age, plus tard rigides, glabres et dirigeant leur plan à peu près de
champ, comme font les phyllodes. Les fleurs sont petites, d ’un blanc ja u nâtre,
sessiles sur un rameau qui plus bas portait des feuilles et q u i, iin-
dessus d ’elles, se termine par un bourgeon dont l ’évolution peut se continuer
et les feuilles se développer à leur tour. L’oyaire, en partie seulement
infère, devient un fruit très dur, demeurant appliqué plusieurs
années sur le rameau qui a porté la fleur, arrondi, tronqué, enchâssé
inférieurement dans la cupule réceptacnlaire durcie. (Dimensions ;
feuilles , 5/12 cen timè tre s , sur 1, 2 cent, de la rg e ; inflorescence,
5-10 ceut.; fleur, environ 1 cent.; fruit, 1-1 1/4 cent, de diamètre.)
Cet arbre babite un assez grand nombre d ’îles de l’archipel Didien :
Amboine, les Célèbes, Bouro, les Pliilippines, etc. il est quelquefois cultivé
dans nos serres. On extrait l’essence de cajeput des feuilles, qu’on
faisait jadis macérer dans l’eau avant de les distiller. Elle est exportée
par JcTva, Manille, Singapour et Batavia. Elle a une odeur pénétrante,
camphrée et une couleur d ’un bleu verdâtre. Elle est essentiellement
formée de bihydrate de cajuputène ou cajuputol (Gladstone). Elle
constitue un remède stimulant, diapborétique, antispasmodique, très
estimé dans l’arcbipel Indien, On l’a vantée contre les affections rh u matismales,
le choléra même. Employée extérieurement, elle a souvent été
efficace contre les douleurs, les rhumatismes chroniques, les affections
goutteuses et névralgiques.
Le M. Leucadendron type et celle de ses formes qu’on a nommée
M. viridi f lora Gæ r t n . , est abondant, entre autres, à la Nouvelle-Calédonie,
où il porte le nom de Nic iouli ; il y croit abondamment dans les
te rra ins meubles et susceptibles d’èlre livrés à la culture. On en extrait
une essence dont les propriétés sont, à peu de chose près, identiques à
celle de l’essence de cajeput.
Eucalyptus.
Les fleurs des Eucalyptus sont hermaphrodites et le plus souvent
4-mères, très analogues à celle des Melaleuca, avec un réceptacle concave,
campanulé ou turbiné. Leur calice est continu avec le bord du réceptacle
sur lequel il s’insère, conique ou court, tronqué, ou 4-denté. Les
pétales, insérés avec le calice, sont libres ou unis en une sorte de coiffe
herbacée ou coriace qui, à l’époque de l ’anthèse, se détacbe circulaire-
meut par sa base. Les étamines sont très nombreuses, et l’ovaire infère,
à 2-4 loges multiovulées, est surmonté d’une sorte de cupule glanduleuse
(jui sécrète un abondant nectar sucré , et supporte un style indivis à
sommet stigmatifère non ou à peine renflé. Le fruit sec, capsulaire, loculicide,
enchâssé dans le réceptacle, s’ouvre au sommet seulement. Les
graines, en nombre indéfini, dimorphes, en partie stériles, sont souvent
linéaires, cunéiformes ou anguleuses, et leur embryon dépourvu d albumen
a les cotylédons plans ou compliqués. Ce sont des arbres dont toutes
les parties sont odorantes et glandulenses-ponctuées. Leurs feuilles sont
opposées ou alternes, et cela souvent sur une même plante, fréquemment
dimorphes, entières, coriaces, leu r plan dirigé horizontalement ou se
rapprochant plus ou moins de la direction verticale. Leurs fleurs, blanches.
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