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plus OU moins bas au sillon de séparation des deux demi-loges de cbaque
moitié de l’antbère. Le fruit est une baie à 2-4 loges, accompagnée ou
lion à sa base du calice persistant. Leur graine, réniforme ou orbiculaire,
comprimée, rugueuse, a un embryon pins ou moins arqué ou enroulé en
spirale. Ce sont des berbes ou des arbustes, parfois grimpants, inermes
ou cbargés d ’aignillons, à feuilles alternes, entières, lobées ou pinnatiséquées,
souvent géminées (mais non opposées) par suite d’ent raînements .
Fig. 3088-3090. — S o la n um D u lcam a ra . Rameau fructifère; fleur entière
et coupe longitudinale.
a fleurs blancbes, jaunes ou violacées, disposées en cymes de forme
diverse, terminales, latérales ou oppositifoliées, pa r suite aussi d’entraînements.
Ils babitent les régions cbandes et tempérées des deux mondes,
surtout de l ’Amérique. Les principales espèces utiles sont les suivantes :
La Douce-amère {Solanum Du lcama ra L. — Du lc ama ra flexuosa
M oe n c h ) (fig. 3088-3090), ou Vigne de Judée, Herbe ci la fièvre, à la carte,
Crève-chien, est une planle baute de 2, 3 mètres, à tige ligneuse, sarmen-
teuse et cylindrique, à feuilles pétiolées, entières, ovales-acuminées, souvent
cordées à la base, on les supérieures triséquées, avec des segments
latéraux obliques, étalés ou réilécbis, toutes d ’un vert foncé, à duvet plus
OU moins épais. Ses fleurs, disposées en cymes latérales, racémilormes,
pédonculées, extra-axillaires,divariquées, ont un pédicelle articulé àsabase;
un calice à 5 divisions courtes et triangiilaires-obtuses ; une corolle rotacée,
violette ou rarement blancbe, valvaire et légèrement indupliquée, portant
en dedans de la base de ses lobes des tacbes vertes géminées; des étamines
à antbères jaunes, collées les unes aux autres dans leur longueui,
s’ouvrant par des fentes apicales courtes, à bords épaissis. Le fruit esl
ovo'ide, ordinairement rouge, pulpeux, muni du calice persistant; et les
graines, comprimées, blancbâtres, sont glabres, avec un embryon blanc
fortement arqué. (Dimensions : feuille, 5-10 centimètres ; inflorescence,
3-5 cent.; f le u r ,! cent.; f r u i t ,3 /4 - l l / 4 c e n t . , sur l/2-2/3_cent. de large.)
Cette espèce croît abondamment dans les baies, les bois bumides, les
dunes, au bord des ruis seaux; elle se soutient généralement sur les buissons
voisins. On fait un grand usage en médecine de ses b ran cb e s ,q u i sont
e m p l o y é e s comme dépuratives, anticatarrbales ,diurétiques ,diaphorétiques .
Fraîcbes, elles ont une odeur désagréable qui disparaît en grande partie
quand elles sont sèches. Files ont une saveur amère et un arrière-goût
douceâtre. Files renferment, comme les fruits, de la solanine. Leur
saveur, douce et amère à la fois, est attribuée à un alcaloïde, la dulca-
mar ine ou p i c r o g l y d o n (yNinckler). Files se rencontrent en généial dans
le commerce sous forme de cylindres courts (2-5 centimètres), a peu près
de la grosseur d ’une plume d’oie, avec une écorce glabre, d u n gris
cendré, un bois peu solide et une moelle blanchâtre, souvent en paUtie
rétractée ou détruite, de sorte que le centre est creux.
La Morelle noire {Solanum n ig r um L.), ou Ra i s in de loup,Cr è v e -
loup. Herbe a u x magiciens, est une espèce annuelle, haute de 1-5 décimètres,
à tige dressée, rameuse, à branches souvent pubescentes, à
feuilles ovales-acuminées, sinuées-dentées ou anguleuses, d u n vert
sombre. Ses rameaux sont pourvus de lignes saillantes, et ses fleurs sont
disposées en cymes corym'biformes, à pédoncules courts, entraînés, léflé-
chis. Files ont un calice à 5 lobes ciliés et valvaires; une corolle blanche,
rotacée, à tube un peu long, à 5 lobes ciliés, valvaires. Les étamines ont
des filets un peu longs et velus, insérés en dedans du connectif, et des
anthères introrses, qui s’ouvrent par des fentes jusqu en bas. L ovaire biloculaire
est surmonté d’un style, dont la portion inférieure est chargée de
longs poils et dont la téte stigmatifère est subglobuleuse. Les fruits sont
des baies globuleuses, d’un noir verdâtre, plus rarement jaunes on ro u geâtres
(larges de 1 /2 -2 /3 cent.). Cette mauvaise herbe est commune dans
les décombres, les champs en friche; elle a une odeur fétide, passe pour
légèrement narcotique et renferme d e 'la solanine dans toutes ses parties.
File entre dans la préparation du baume tranquille. Cuite, elle est comestible,
dit-on, et fait partie des br'edes qui se mangent dans les colonies.
Un certain nombre de Solanum ont des baies comestibles, soit crues,
comme le S. edule, soit cuites, comme les Aubergines {S. esculentum
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