r' 1330 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
ma r i t ima , elle devient apétale. Dans les An a g a l l i s et certains Lijsi-
machia , les pétales peuvent être indépendants ou à peu près. Nos P r im u lacées
sont herbacées; mais dans les pays chauds cette famille est
représentée par des types ligneux, réunis dans les groupes nommés
Myrsinées et Ardis iées.
Le P r im u la off icinalis (fig. 33, 3327-3334), ou Coucou, Herbe à la
Fig. 3327. — P r im u la officinalis. Port.
paralys ie, était jadis fort employé en médecine ; on recherchait sa tige
souterraine, qui doit son odeur d’anis à une essence qu’on en retirait par
distillation. Elle renferme aussi un principe amer, comparé à la sené-
gine. Le Mouron des champs (Anagal l is arvensis L.), à fleurs rouges ou
bleues, amer, nauséeux, un peu âcre, était vanté contre l ’atonie des viscères,
les hydropisies passives et certaines névroses. Le Cyclamen euro-
pæum L., ou P a i n de pour c eau, A r th r a n i ta , à corolle tordue et fortement
DICOTYLÉDONES. 1 3 3 ^
reflecbie, a pédoncule floral enroulé en spirale après la fécondation a des
renflementsj souterrains orbiculaires, riches en cyclamine (de Luca)
principe qm les rend vomitifs, bydragogues, d ’une âcreté extrême, véne®
neux. On les emploie encore assez souvent pour empoisonner les rivières.
Fig. 3328-3334. - P r im u la officinalis. Fleur entière et coupe longitudinale • fruit
entier et ouvert; graine entière et coupe longitudinale ; embryon.
Les ovules des Primulacées sont en nombre considérable ou parfois
très limite; plus ou moins incomplètement anatropes et ascendants, ordinairement
dichlamydés, ils ont leur micropyle dirigé en bas et en dehors.
Leur fruit est souvent capsulaire; leurs graines ont presque toujours
i embryon « parallèle au plan de l’ombilic ».
PO L Y G O N A G E E S
Les plantes de cette famille ont, comme celles du groupe précédent un
ovaire uniloculaire, avec un placenta central. Mais, à p e u d’exceptions près
(Brunnichia) , ce placenta est court, b a s ila ire , de sorte que l ’ovule solitaire
et orthotrope qu’il porte cons tamment, est d ’ordinaire dressé avec
le micropyle supérieur. D’ailleurs, le réceptacle floral présente la forme
d’une coupe plus on moins profonde, de façon que le périanthe e t l ’andro-
cee qui s insèrent sur ses bords, sont plus ou moins nettement périgynes.
Cependant le gynécée est libre, et l’ovaire est surmonté de 2, 3 branches
stylaires à extrémité stigmatifère plus ou moins dilatée et découpée. Le
fruit est ordinairement un achaine pyramidal, et la graine q u ’il renferme,
contient, sous ses téguments minces, un embryon de forme variable’
entouré d ’un abondant albumen farineux. Le périanthe, considéré ici
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