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rassé autant que possible des acides et des substances albuminoïdes et
visqueuses qui s’opposeraient à la cristallisation du sucre. Après quoi,
le jus sucré est une ou plusieurs fois décoloré, égoutté, cristallisé et raf-
Fig. 3074-3078. — B e ta vu lg a ris. Rameau florifère; fleur entière et coupe
longitudinale; fruits; graine entière et coupe longitudinale.
finé. Ce sucre est, pour les usages économiques et médicaux, entièrement
semblable à celui de la Canne dont il sera question plus loin. Les principales
variétés de Betteraves cultivées sont : la blancbe, dite de Silésie; la
rouge, à racines rouges et à racine blancbe veinée de ro u g e ; la jaune,
à nervures et racines d’un jaune paie.
Soudes.
Les Soudes (fig. 3079-3082) (Salsola) ont des fleurs bermapbrodites et
accompagnées de deux bractéoles latérales. Leur réceptacle porte sur ses
bords 5 sépales imbriqués et autant d’étamines à antbères introrses.
L ’ovaire est libre, surmonté de deux longues b ran d ie s stylaires, d ’abord
antérieure et postérieure ; et le placenta basilaire s ’atténue en un cordon
plus ou moins long, dont le sommet supporte un ovule ampbitrope, à mi-"
cropyle d’abord in fé r ieu r ; mais cet ovule se coucbe finalement sur une de
ses faces. Le fruit est un acbaine autour duquel persiste le périantbe, le
plus souvent prolongé en ailes dorsales, borizontalesou concaves en dessus.
Fig. 3079-3082. — S a lso la Soda. Fleur, coupe longitudinale; fruit, entouré du calice;
embryon enroulé et en partie déroulé.
La graine renferme un embryon, ordinairement v e r t, plus ou moins
enroulé en spirale, sans albumen. Les Soudes sont des plantes berbacées
ou suffrutescentes, à feuilles alternes ou parfois opposées, sessiles ou
amplexicaules, à sommet souvent induré et piquant. Leurs fleurs sont
solitaires ou groupées en glomérules. Ces plantes croissent abondamment
dans les lieux maritimes, notamment les S. Sodlct L. et Attii L. Elles sont
ricbes en sels de soude, notamment des oxalates, acétates et citrates.
P a r la combustion, ces sels se trans forment en grande partie en carbonate,
mélangé de sulfate et d ’autres sels. C’est surtout à Narbonne, à Aigues-
Mortes, à Alicante, que se préparaient ces sels du commerce, aujourd’bui
le plus souvent remplacés par la soude dite artificielle.
Le S. Tragus L., espèce à feuilles épineuses, commune sur les côtes de
la Manche, avait jadis une grande réputation contre la gravelle : ce qui
tient vraisemblablement aux sels qu’elle renferme en abondance et qui
sont surtout des carbonates de chaux et de potasse et du chlorure de
potassium.
A cette famille appartient encore :
L’Arroche des jardins {At r iplex hortensis h. ) , ou Bonne-dame, plante
potagère, émolliente, dont on dit les fruits laxatifs.
L’Épinard {Spinacia olerácea L.), également comestible et émollient.
Les Salicornes, notamment le Sa l ico rn ia herbácea L., qui servait,
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