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vcment volumineuse(spaiùe). Les lleurs sont, ou hermaphrodites, ou uni -
sexuées, et généralement ibrmées, comme celles des Liliacées, de verticilles
tr imères, insérés sur un réceptacle convexe ou légèrement concave.
Le périanthe est double ; l ’extérieur ordinai rement plus court, plus
épais, })lusvert. Les étamines sont au nombre de C, plus varement 3 ou
2, ou en nombre indéfini, bypogynes ou périgynes, stériles dans les fleurs
rcmelles. Le gynécée, stérile dans les fleurs mâles, esl le plus souvent
formé de 1-3 carpelles, libres on unis dans une étendue variable. Ils
renferment cbacun 1 ou 2 ovules, ordinairement ascendants, â micropyle
supèrieiir, inférieur ou intermédiaire comme situation, suivant qu’ils sont
orthotropes, complètement ou plus ou moins complètement anatropes.
Le fruil, ordinairement accompagné du périantbe à sa base, 1-3-loculaire,
cbarnu ou coriace, â cbair pulpeuse ou fibreuse, à noyau d’épaisseur
variable, parfois filamenteux, renferme 1-3 graines â albumen solide ou
en parlie liquide, continu ou ruminé, avec un embryon excentrique. Ce
sont des plantés des pays cbauds. Leurs usages sont, dans ces régions, à
peu près innombrables; nous n’indiquerons sommairement ici que les
Palmiers utiles au point de vue médical.
ITg. 3439-3444. — Chamærops h um ilis. Portions d’inflorescences. Fleur femelle entière,
le périanthe enlevé et coupe longitudinale; diagramme.
Les Chamærops représentent la famille en Europe; ils appar t iennent à
la série des Coryphées ; leurs fleurs sont monoïques, dioïques ou polygames.
Les étamines, au nombre de 6-9, sont monadelphes à la base, à
antbères siériles dans les fleurs femelles. Le gynécée est formé de 3 carpelles
rapprocbés, mais libres, surmontés cbacun d’un petit style. L’ovule
est, dans chaque carpelle, unique et presque dressé, et les graines ont un
albumen, d’ordinaire lâchement ruminé. On distingue deux espèces dans
ce genre, et l’on cultive souvent dans nos orangeries le C. humilis
(bg. 40 3439-3444), ou Palmier nain des deux Sidles, P. éventail
plante textile, dont les jeunes bourgeons sont comestibles et dont le fruit
est parfois employé comme antid ia r rhéique.
Les S,igoutiers sont les Metroxylon Sagu H o t t b . (fig. 3445) olRumpUi
- Un r . , grands arbres a feuilles pennées, à fleurs polygames, à fruit sphé-
laque ou ovoide, chargé d'écailles imbriquées, rliomboidales, lisses à
«ïame solilairc el dressée. Abondants dans l’Asie et l’Océanie tropicales
ces arlires ont un stipe dont la porlion centrale est riche en parenchïiioe
leculent. On le coupe eu cylindres d’une couple de mètres de Ion» "(ini
sou ensuite fendus en deux moitiés dont on extrait la porlion ceifl’rale.
Celle-ci est rcduile en poudre, délayée dans l’ean et tamisée de façon
que 1 eau chargée de fecule passe seule eu laissant tous les autres éléments
de la tige sur le tamis. La fécule alimentaire et analeptique des
Fig. 3445.
Me tro x y lo n S a g u . Fruit.
Fig. 3446, 3447. — Are c a Catechu. Fruit, coupe
longitudinale; graine.
Sagoutiers est formée de grains ovales et obtus. Leur petite extrémité est
occupée pcar le bile, et la plus grosse porte des excroissances, dont la
l)lace, quand elles se sont détacbées, est indiquée par des surfaces tronquees
ou même déprimées. Les grains ont de 5 à 7 centièmes de millimetre
Ils sont d’un blanc plus ou moins roux, et, dans le sagou dit
granule, ils sont en outre plus ou moins agglomérés ent re eux. Guibourt a
nomme sagou-tapioka celui qui a été soumis à l ’action du feu, alors qu’il
était a l état de pâte molle. Son bile est très dilaté, et il se gonfle beaucoup
dans 1 /a u en lui abandonnant une portion de sa substance; c’est encore
Un qu on a nommé sagou perlé (Pereira).
Il y a des sagous fabriqués dans les mêmes pays avec le Phænix farini-
fei a, Arenga saccharifera et VAreca olerácea. Dans l ’Afrique australe,