7 ’U- "
(k
r®- •■•fr
' 'R: ■;
#.và-
'Mt I
t :
"¿A
MÍ/ :■
' ifft
pourvues d’une bande médiane d’nn jaune verdâtre et de bords scaiieux,
Iranslncides, dont la la rgeur varie d’une b r ad é e à l ’autre et qui sont paisemés
de petites glandes â essence. Ce
médicament renferme une buile essentielle,
une substance résineuse et de 1,5
à 2 pour 100 de santonine , matière
cristallisable en prismes rbombiques,
inodore, amère, volatile, peu soluble dans
l’eau froide, très soluble dans l’alcool, le
cbloroforme, les bulles iixes et les alcalis.
C’est , dit-on (Hesse), l ’anbydride d’un
acide santoninique, qui est aussi cristallisable.
L’Aurone et l’Absintbe pontique ont
été indiquées comme succédanés de la
Grande Absinthe et des espèces à semen-
contra. L’une est l’A. Ab ro ta n um L., ou
Aurone mâle, Herbe royale, Citronnelle,
Garderobe, cultivée dans nos jardins ; el
l’autre, l ’A. pontica L., ou Pet i te-Abs inthe,
A. romaine, Serkis, également cultivée,
très odorante, et qui, comme la
Grande-Absinthe, fait partie àu Vinaigre
antiseptigue ou des quatre voleurs.
L’Armoise commune (Ar temi s ia vul garis
L.), ou Herbe de Saint -Jean, Couronne,
si commune dans nos campagnes,
était jadis célèbre comme emménagogue
et vermifuge; de même l ’A. campestris
L., qui n ’est plus employé que dans la
médecine des campagnes. L’Estragon
(A. Dracunculus L.) (fig.2987) est plutôt
2987. — A r tem is ia Dra c u n culus.
Rameau florifère.
aujourd’hui un condiment qu’un médicament. Il renferme une huile essentielle
bydrocarbonée, de couleur verdâtre, considérée comme tonique
et qui a les mêmes propriétés à peu près que l’essence d ’Anis.
Garthame.
Le Car thamus tinctorius L. ,ou S a f r a n bâtard (fig. 2988), a des capitules
à involucre ovoïde, formé de bractées inégales, ovales-aiguës, plurisériées
et imbriquées, s’écartant finalement les unes des autres dans
leur portion supérieure, foliacées, trinerves, à bords glabres ou plus
souvent garnis de quelques aiguillons rigides. Les fleurs, toutes semblaEic,
bles, asépales, accompagnées à leur base de paillettes sétiformes blancbes,
ont une longue corolle (2-2 1/2 cent.) de couleur orangée, à tube grêle,
fortement arqué, à limbe campanulé, à cinq divisions étroites et profondes.
Le tube formé par les anthères est de la longueur des lobes de la
corolle, et il est longuement dépassé par le style mince et grêle (3 cent.).
Le fruit est inégalement ovoïde (2/3-1 cent.), un peu arqué, comprimé
latéralement, glabre, lisse, de couleur gris clair, sans aigrette. C’est u n e
i’iG. 2988. — Ca rth amu s tinctorius. Rameau florifère. I
plante souvent cultivée dans notre pays, mais qui est d’origine orientale.
Elle est employée en teinture, car ses fleurs renferment une matière colorante
jaune et une rouge. Elles servent surtout à teindre la soie. Le
véritable rouge végétal s’extrait du Carthame ; mais ce fard non falsifié
est aujourd’bui fort rare dans le commerce. Les semences fournissent une
huile purgative qui fait partie des tablettes dites diacarlhami . Quant aux
prétendues propriétés emménagogues des corolles, elles sont nulles et ne
leur ont été attribuées qu’à cause de la fraude qui consiste à substituer
aux styles du Safran des fleurons de Carthame. Jamais cette fraude
n’échappera à un médecin instruit, qui ne saurait confondre un périantbe
■•i