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1244 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
antirliumatismale, an tic a ta r rh a le , et h l ’extérieur comme rubéfiante*
elle n ’a guère été essayée ju sq u ’à présent en Europe.
Mélisse.
La Mélisse officinale on ci tronnée {Melissa off icinalis L.), Herbe du
ci tron, Poncivade, Pime n t des ruches. Thé de France, a des fleurs ir ré gulières,
dont le calice gamosépale est partagé en 2 lèvres. La supérieure
Fig. 3171-3173. — Melissa C a lam in th a . Rameau florifère; fleur entière
et coupe longitudinale.
est découpée en haut de 3 dents courtes, et l ’inférieure est formée de
2 longues divisions aiguës. Parcouru par 5 côtes saillantes auxquelles
sont interposées de plus petites nervures longitudinales, ce calice est, en
outre, parsemé, surtout en dedans, de longs poils blancs, clairsemés. La
corolle, jau n â tre d abord, puis blanche ou légèrement rosée, a un tube un
peu arqué et un limbe à 2 lèvres fort inégales. L’une d ’elles, la supé-
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DICOTYLÉDONES. 1245
rieure, est terminée par une échancrure peu profonde, et l’autre est pa r tagée
en 3 lobes inégaux et obtus, dont un médian plus long. Les étamines
didynames, de couleur blanche, ont une anthère en bissac, à
2 loges obliquement descendantes. Les plus grandes sont les antérieures.
Le style gynobasique est partagé supérieurement en 2 branches aiguës,
récurvées, un peu inégales; et l ’ovaire, supporté par un pied épais,
enduit d’une couche de tissu glanduleux continue avec le disque, r e n ferme
dans cbacune de ses demi-loges, un ovule ascendant, à micropyle
extérieur. Les achaines sont oblongs et finalement bruns. C’est une herbe
vivace, à rameaux aériens herbacés, hauts de 30-80 centimètres, chargés
de feuilles opposées, ovales, d ’un vert clair, réticulées, à dents serrées
larges et subégales. Les fleurs sont disposées en cymes axillaires contractées,
3-12-flores, stipitées et unilatérales. Cette plante est d’origine mé ridionale
; on la cultive souvent dans les jardins botaniques. Son odeur,
aromatique et citronnée, est très accentuée. Elle est due à une essence
employée en parfumerie et qui donne à la plante ses vertus digestives,
antispasmodiques. Outre qu’on l’emploie en infusions tbéiformes, elle
sert à p rép a re r nn bydrolat aromatique et les alcoolats dits eau de Mélisse
des Carmes et eau vulné rai r e spiri tueuse.
Le Melissa Calamintha L. (fig. 3171-3173) est le Calamintha officinalis
M oe n c h , espèce de nos bois montagneux qui, avec le C. grandi f lora
Moe n c h , a joui d’une grande réputation comme sudorifique et digestif,
vulnéraire et emménagogue; il passait jadis pour faire partie de la véritable
eau de Mélisse des Carmes. On substitue assez souvent en France
à ces deux espèces'les Mentha sylvestris ou vi r idi s (p. 1 2 4 1 ) .’
Sauges.
La plus connue des Sauges employées est le Salv ia off ic inalis L.
(fig. 3174-3176). Ses fleurs hermaphrodites ont un calice gamosépale,
irrégulier, partagé supérieurement en deux lèvres qui portent chacune
sept nervures longitudinales saillantes. L ’une de ces deux lèvres, l ’anlé-
r ieure , est formée de deux lobes aigus, et l’autre de trois. La corolle
bilabiée, et dont le tube porte en bas et en dedans une couronne de poils
réfractés, a son limbe partagé en deux lèvres, l ’inférieure recouverte dans
le bouton par la postérieure. Celle-ci est formée de deux lobes unis en
une sorte de casque dont la concavité regarde en avant ; et l’antérieure
est formée de trois lobes, dont un moyen, finalement étalé comme une
sorte de labelle descendant, est écbancré à son sommet et se trouve dans
le bouton enveloppé par les deux lobes latéraux, ordinairement bien plus
étroits et plus courts que lui. La corolle est bleue ou plus rarement rosée
ou blanche. L’androcée didyname est porté sur la corolle; il se compose
de deux courts staminodes latéraux, à petite tête stérile, et de deux étamines
an té r ieu re s , beaucoup plus grandes. Elles ont une anthère à deux
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