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et sont chargées de poils courts dans leur portion supérieure, est ovoïde-
oblong, comprimé, à péricarpe très mince, à albumen dur et corné. (Dimensions
: feuilles; 20-60 centimètres; inilorescence,.20-40 cent.; fruit,
1 /2 -2 /3 cent.) Le Riz est natif de r in d o -Ch in e , où il est cultivé de toute
antiquité. Il a été introduit d an s la région méditerranéenne, et il viendrait
même dans les régions méridionales de la France, si le sol était suffisamment
marécageux, comme il arrive en Piémont et aussi dans certaines
parties de l ’Amérique du Nord, telles que la Caroline. Le nombre de ses
variétés cultivées s’élève cà 150 et au d e là ; elles diiïerent surtout quant à
la tcaille du grain, à sa couleur, blanche, rouge, noirâtre ou tachetée de
brun, à la quantité de poils qui le recouvrent. Le Riz est surtout un aliment
; il renferme de 82 a 85 pour 100 de fécule (fig. 3395) dont les grains
sont très petits, polyédriques, appliqués les uns contre les autres par les
faces et pourvus d ’un hile subcentral, irrégulier, pâle. Des matières albuminoïdes
(3 pour 100), une huile (0, 13), du sucre incristallisabie (0,29) et
des sels, surtout du phosphate de cbaux (0 ,4 0 ) , tels sont quelques-uns
des principes constituants les plus importants du Riz de la Caroline. L ’eau
de Riz est surtout administrée comme antidiarrhéique.
Maïs.
Les Maïs (Zea) (fig. 3396, 3397) se distinguent, parmi les Graminées
médiciiiiiles, pa r la monoecie de leu rs fleurs. Leurs épillets mâles sont
biflores, rapprochés sur les axes d ’une large grappe ramifiée qui termine
la plante ; et les femelles sont sessiles ou à peine stipitées et disposées en
séries verticilles sur un épais fixe commun, de façon que le u r ensemble
forme un gros épi composé, cylindrique ou à peu près , occupant l ’aisselle
d ’une feuille placée plus ou moins bas sur la tige, et entouré de larges
bractées foliacées et membriineuses. Dans le Zea Ma i sL. {Z. hi r ta B o n a f .
i l . cryptosperma B o n a f . — Mai s Zea Gæ i i t n . — M. americana B a u m g . ) ,
ou Blé de Turquie, d in d e , d l ta l ie , de Guinée, Turquet, Mi l laral , Bla-
Hurée, espèce qui comporte d ’innombrables variétés et formes, la lige, haute
de i à 3 1/2 mètres, dressée, non rameuse, porte de larges feuilles engainantes,
entourant toute la tige, striées, un peu auriculées, pourvues souvent
à leur base d ’une touffe de poils spiralés. L’une des fleurs mâles de l ’épillet
a un pied plus long que l’autre. Elles ont tontes deux des glumelles char nues,
tronquées, souvent verdâtres à l a b a s e ; trois étamines, à anthère d ’nn
jaune orangé. L’inflorescence mâle comporte trois ordres d ’axes. Quant aux
inflorescences femelles, elles terminent des branches latérales, axillaires.
Elles comportent souvent cinq séries de doubles rangées.de fleurs, et chaque
groupe de deux fleurs est accompagné de deux bractées latérales. Il y a
longtemps déjà que dans la fleur femelle on a constaté (Ch. Robin) la présence
d’étamines arrêtées dans leur développement. Quant aux glumellules,
elles forment ici une sorte de disque, que représente d’abord une écaille
interposée aux deux étamines antérieures . L’ovaire uniovnlé est surmonté
d ’un très long style, grêle, 2-denté au sommet, pendant dans l’intervalle
des bractées de l’inflorescence. Le fruit ou grainQig. 18,19) estréniforme-
I'Tg . 3396. — Z e a Mais. A , plante ent iè r e ; B, épi femelle à l’époque de ia floraison,
les bractées e n le v é e s ; C, fleur feme lle ; D, épi de fruits; E,F, fruit isolé, vu de dos et
de face;, G, fruit coupé en long; II, épillets mâles; I, Ileur,màle.
a rrondi, comprimé, lisse, luisant, très variable de grandeur el de couleur,
suivant les formes, souvent jaune, formant avec ses voisins, sur l’axe épaissi
et durci, enveloppé de ses grandes bractées papyracées, des séries verti