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américaine, sans que sa prétendue spécificité ait jamais été démontrée.
Le Periploca groeca L., liane énorme, cultivée dans nos ja rdins , passe
Fig. 3225-3227. — A sclep ia s cu ra ssa vica . Fleur, coupe longitudinale; la même,
la corolle et ses appendices enlevés; diagramme floral.
pour vénéneux. Le P. Secamone L. donnait, dit-on, une sorte de scammonée.
Celle que l ’on nomme S. de Montpel lier passait pour produite en
Provence par le Cy n a n ch um monspel iacum L . ; mais il n ’en est r ie n , et
le médicament de ce nom est fabriqué, on ne sait avec quoi, en Allemagne.
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Les Asclepias eux-mêmes, berbes vivaces, dressées, dont les cymes
ombelliformes sont formées de fleurs à calice quinconcial et à corolle
tordue ou subvalvaire, avec une couronne d ’appendices concaves ou en
cornet, pourvus d ’une ligule intérieure, sont souvent médicamenteux
L’A. curas savica L. (fig. 3225-3227), commun aujourd’hui dans les ré1
gions tropicales, à fleurs d ’un rouge orangé, est substitué parfois à l’ipécacuanha
et à la salsepareille. L’A. s y r ia c a L., qu’on croit cependant
originaire de l’Amérique du Nord et qui s’est naturalisé çà et là en Europe,
grande espèce à fleurs rosées, passe pour anticatarrhale, antias tbmal
tique. Le duvet que fournissent les aigrettes de ses graines a été proposé
comme matière textile, etc., et lui a valu le nom à’Herbe à la ouate.
L’A. tuberosa L., espèce à fleurs orangées, des États-Unis, porte dans ce
pays le nom de Pleur isy-Root et passe pour tonique et digestif.
B O R R A G IN A G É E S
Cette fomille a des fleurs qui, comme celles des Solanacées, des Gonvolvulacées
et des Apocynacées, ont une corolle gamopétale régulière, un
androcée isostémoné et un gynécée libre, ordinairement dicarpellé. Mais
ici, le plus souvent, le style est gynobasique, et chaque carpelle se comporte
comme celui des Labiées et se trouve partagé en deux demi-loges,
dans chacune desquelles il n y a q u ’un ovule. Quand il en est autrement
et que le style s’insère au niveau du sommet de figure de l ’ovaire, les
deux ovules sont anatropes, descendants collatéralement, avec le micropyle
extérieur et supérieur. En général, au contraire, plus la gynobasie
s ’accentue, plus Linsertion de l ’ovule devient située bas et plus aussi
l’anatropie diminue. Un fait demeure cependant alors constant, même avec
des ovules presque complètement ascendants et orthotropes : c’est que le
micropyle demeure toujours supérieur. Le fruit est un tétrachaine, comme
celui des Labiées, dans le cas de gynobasie. Plus rarement, il est charnu
dans ce même cas. Quand la gynobasie disparaît, le fruit, soit cbarnu,
soit sec, est formé d ’une seule masse qui demeure indivise ou qui se sépare
en 2-4 segments. Les graines sont dépourvues d ’albumen ou n ’en possèdent
qu’une petite quantité; leur embryon charnu a la radicule supère.
Les Borraginacées sont des plantes herbacées ou plus souvent ligneuses,
à feuilles ordinairement alternes. Celles-ci sont presque toujours, comme
la plupart des autres parties de la plante, chargées de poils rudes ; d ’où
le nom ancien d’Aspérifoliées. Leurs fleurs, généralement nombreuses,
sont normalement disposées en cymes terminales scorpioïdes.
BAILLON 8 1
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