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1001 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.,
linisée, aux glandes du lupulin encore concaves, on détermine artificiellement
le soulèvement de la cuticule supérieure, et elle peut même,
dans ce cas, se déchirer po u r laisser échapper les liquides contenus dans
ce petit appareil.
Le Houblon est un des toniques amers, antidyspeptiques, antiscorbutiques,
antiscrofuleux, les plus journellement employés; on peut lui substituer
le lupulin en nature, q u ’on en sépare souvent mécaniquement et
dont les cônes secs fournissent ordinairement de 8 à 10 pour 100.
CAS T A NÉ AC É E S
Cette famille a souvent aussi été désignée sous le nom à’Amentacées, à
cause de ses inflorescences qui sont des chatons {amentum) . Les fleurs y
sont petites, sans éclat, apétales ou dépourvues de périanthe, à ovaire union
plnriloculaire, avec des loges uni- ou biovulées. Les ovules sont descendants,
plus ou moins complètement anatropes, ou dressés et orthotropes,
toujours avec le micropyle supérieur. Leurs fruits sont le plus souvent
secs, rarement cha rnus , et leurs graines sont presque toujours dépourvues
d ’albumen. Cesont des arbres ou des arbustes, à feuilles alternes,
caduques, avec ou sans stipules ; à fleurs pre sq u e toujours précoces.
Nous avons partagé en six séries, de la façon suivante, cette fomille par
enchaînement, dont les Myricées devraient peut-être être détachées.
^ I.^ B é t u l é e s . — Fleurs à périanthe mâle incomplet ou peu développé.
Gynécée supère (en apparence du moins) et nu. Ovaire biloculaire. Ovule
généralement solitaire, descendant, dans chaque loge, à micropyle dirigé
en haut et en dehors. F ru it sec. — Arbres et arbustes, à feuilles alternes,
a stipules latérales, à fleurs disposées en chatons unisexués.
Genres : Betula, Alnus .
I I . CoRYLÉES. — Fleurs sans périanthe mâle. Gynécée infère, surmonté
d un court calice supère. Ovaire biloculaire. Ovule solitaire, descendant,
à micropyle extérieur et supérieur. F ru it sec, à induvie membraneuse,
sacciforme ou étalée. — Feuilles alternes, à stipules latérales.
Fleurs en chatons unisexués ; les femelles gemmiformes.
Genres : Corylus, Carpinus .
^ I I I . Qu e r g in é e s . — Fleurs à périanthe mâle complet ou à peu près.
Gynécée in fè re , surmonté d ’un calice. Ovaire 2-10-lociilaire. Ovules
géminés, descendants. Fruit sec. Involucre dur , couvert de saillies de
forme très variable et entourant un ou plusieurs fruits. Feuilles géné-
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DICOTYLÉDONES. tQ05
ralement alternes, à stipules latérales. Fleurs disposées en chatons simples
ou mixtes, ou en cymes.
Genres : Quercus, Fagus, Castanea.
IV. B alanop s é e s (genre Balanops)
non utiles en médecine.
V. L e i t n é r i é e s (genre Lei tner ia)
VI. My r ic é e s . — Fleurs mâles nues ou pourvues d’un calice rudimentaire.
Gynécée supère, généralement nu. Ovaire uniloculaire. Ovule solitaire,
dressé, orthotrope, â micropyle supérieur. F ru it drupacé. Graine
solitaire, dressée, à albumen peu abondant ou nul. — Feuilles alternes, à
stipules latérales. Fleurs disposées en chatons 1 ou 2-sexués.
Genre My r ica .
Chênes.
Les Gbênes ont des fleurs en général monoïques. Les chatons mâles
ont un axe grêle, souvent pendant, avec des bractées alternes, à l ’aisselle
desquelles se trouvent les fleurs solitaires ou en glomérules. Files sont
souvent 5 -mè re s ; mais leur calice peut avoir un nombre moindre de divisions,
généralement unies inférieurement, ou un nombre plus considérable,
et elles sont imbriquées ou valvaires dans la préfloraison. Leur
androcée est souvent formé d ’un nombre d’étamines égal à celui des
sépales auxquels elles sont superposées; mais il peut aussi exister un
nombre égal ou inférieur d’étamines alternes. F n somme, le nombre des
pièces de l ’androcée peut descendre ju sq u ’à trois ou quatre, et s’élever
ju sq u ’à une quinzaine. Toutes sont formées d ’un filet libre, grêle et
inséré au centre du réceptacle floral, rarement sous un gynécée rudimentaire,
et d’une anthère exserte, biloculaire, extrorse, déhiscente par deux
fentes longitudinales. Le chaton femelle est ordinairement plus épais,
plus rigide, chargé d’un nombre moins élevé de fleurs. Elles ont un
réceptacle en forme de gourde, à goulot plus ou moins allongé et dont la
cavité loge en totalité l’ovaire infère, tandis que son ouverture supérieuie
porte un calice qui a souvent six divisions imbriquées sur deux rangs,
plus rarement un nombre inférieur ou supérieur. L ovaire est surmonté
d’un style à trois branches de forme variable, souvent épaissies, dilatées
et obtuses à leur extrémité stigmatifère, entières ou légèrement lobées.
Il renferme 3 loges, plus ou moins incomplètes, soit en haut, soit en bas,
et qui contiennent chacune 2 ovules collatéraux, descendants, plus ou
moins complètement anatropes, avec le micropyle extérieur et supérieur.
L’ovaire est à sa base entouré ju sq u ’à une h auteur variable d’une cupule
toute chargée en dehors de saillies bractéiformes de dimensions fort variables,
assez souvent presque lisse ou simplement parcourue de replis ou
de rides à peu près horizontales ou obliques. Gette cupule persiste en
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