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Papayer.
Les Papayers {Papaya) (iig. 2507-2511) ont beaucoup de caractères com-
inuns avec \es P a n g ium ; on les a placés dans une famille particulière, non
Soin dos Passiflorécs avec lesquelles ils ont des rapports évidents; mais
nous avons préféré en faire une série de celle des Bixacées, série voisine
des Pangiées. Ils ontdes fleurs régulières, polygames ou dioïques. Dans les
Fig. 2507. — Pa p a ya Carica. Port.
mâles, le réceptacle convexe porte un calice gamosépale, ordinairement
peu développé, découpé en cinq dents imbriquées ou valvaires, et une
corolle gamopétale, ordinairement infundibuliforme ou bypocratérimor-
pbe, à tube étroit et a limbe parlagé en cinq lobes égaux. L ’androcée est
formé de dix étamines superposées, cinq aux divisions du calice et cinq,
placées plus bas, aux lobes de la corolle. Elles sont toutes insérées vers
la gorge de cette derniè re, et formées cbacune d ’une antbère biloculaire,
introrse, débiscente par deux fentes longitudinales, et d ’un filet variable,
soit comme longueur, soit en ce qu’il est tout à fait libre on uni dans une
étendue variable de sa base avec les filets voisins. Un gynécée rudimentaire,
à sommet atténué, occupe le fond de la fleur. Dans les fleurs
femelles, il y a un calice, analogue à celui des fleurs mâles, et une corolle
de cinq pétales libres, valvaires ou tordus dans le bouton. L ’androcce
manque totalement, on, plus rarement, il est formé d’un nombre variable
d’étamines bypogynes, peu développées, mais cependant fe r tile s , comme
celles des fleurs mâles. Le gynécée, ici complètement développé, se compose
d ’un ovaire libre, uniloculaire, surmonté d ’un style à cinq branches
plus ou moins divisées en rameaux dont l’extrémité est stigmatifère. Dans
l’ovaire se voient cinq placentas pariétaux, plus ou moins proéminents
Fig. 2508-2511. — P a p a y a Carica. Fleurs mâles; l’une d’elles, le périanthe
et l ’audrocée étalés; graine entière et coupe longitudinale.
et chargés d’un nombre indéfini d’ovules anatropes. Le fruil est une baie
dont la pulpe renferme de nombreuses graines. Celles-ci sont formées de
téguments épais, principalement le moyen ; ils recouvrent un albumen
cbarnu, qui lui-même enveloppe un embryon axile, à radicule cylindrique,
à cotylédons foliacés, oblongs, digitinerves à la base. Certains Papayers,
distingués sous le nom de Vasconcellea, diffèrent des précédents en ce
que leur corolle est plus souvent valvaire et en ce que leur ovaire est par^
tagé, ju sq u ’à une h auteur variable, en cinq loges plus ou moins incomplètes
qui présentent chacune un placenta sur leur paroi dorsale.
Les Papayers sont des arbres ou des arbustes de l’Amérique tropicale ;
on en connaît plus de vingt espèces. Tous leurs organes renferment un suc
laiteux. Leur tronc est souvent simple, et leu r sommet se couronne d ’une
cime de feuilles alternes, plus ou moins rapprochées, pétiolées, sans
stipules, avec un limbe simple, digitinerve, plus ou moins découpé, ou,
plus rarement, composé-digité, avec un nombre de folioles qui varie de
cinq â douze. Les fleurs sont axillaires ou disposées sur le bois en grappes
simples, ou en grappes de cymes, sans bractées.
Le Pa p a ya Carica Gærtn. {P. fructuMelopeponis T., Inst . , 659, t. 441.
BAILLON. 53
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