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r i fera L., ou L a u r i e r sauvage de la Louis iane, est le plus connu sous ce
rapport, mais la même propriété existe dans les M. pensylvanica Lamk,
earolinensis W., dans les M. cordifolia L. et quercifolia du Cap, et dans
leTlf. oethiopica L., d ’Abyssinie. Généralement on traite leurs fruits par
l’eau bouillante, à la surface de laquelle s’élève la cire liquéfiée pa r la
cbaleur. Les Hottentots mangent même, dit-on, en temps de disette, la c ire
dos, M.-quercifol ia et cordifolia.
M Y R T A G E E S
Les Myrtacées sont des plantes polypétales, à ovaire généralement infère
et logé dans la concavité d’un réceptacle en forme de pocbe. Ses bords
portent un périantbe ordinairement double, imbriqué et des étamines
nombreuses, libres ou disposées en faisceaux. L ’ovaire est à une ou plus
ordinairement à plusieurs loges multiovulées, rarement panel- ou même
uni-ovulées. Il devient càbi maturité un fruit tantôt cbarnu, et tantôt capsulaire,
dont les graines sont le plus souvent nombreuses et dépourvues
d ’albumen. Les Myrtacées sont des plantes ligneuses des régions cbandes;
elles ne dépassent pas en Europe la zone méditerranéenne. Elles ont r a r e ment
des feuilles alternes, non ponctuées, et le plus souvent des feuilles
opposées et ponctuées, contenant dans leurs glandes internes des amas
d’essence odorante qui donne aux Myrtacées leurs propriétés spéciales. Nous
partageons cette famille naturelle en six séries, dont voici les caractères :
I. M y r t é e s .— F ru it cbarnu, très rarement drupacé. Loges ovariennes au
nombre de 2-oo, disposées régulièrement autour de l’axe. Feuilles opposées,
ponctuées.
Genres principaux : My r tu s , Decaspermum, Pime n ta , Fenz l ia, My r -
cia, Marlieria, Calyptranthes, My r r h in ium , Ps idium, Eugenia.
II. L e p t o s p e rm é e s . — F ru it sec et généralement capsulaire. Loges
ovariennes 2-co, disposées régulièrement autour de l ’axe.
Genres principaux : Leptospe rmum, Agoni s , Boeckea, Melaleuca,
Beaufortia, Calothamnus , Tr i s tania, Metrosideros, Eucalyptus .
III. G h am æ l a u c i é e s . — Fruit indéhiscent, généralement monosperme.
Loge de l ’ovaire unique et plus ou moins excentrique. Feuilles ordinairement
éricoïdes, ponctuées.
Genres principaux: Chamoelauc ium, Darwinia (fig. 131, 200), Pi lean-
thus, Thryptomene, Homalocalyx , Vert ieordia, Caly thr ix .
IV. B a r r i n g t o n i é e s . — Fru it indéhiscent ou pyxidé, souvent ligneux,
coriace ou fibreux. Androcée régulier ou ir régulier (Lécythées). Feuilles
alternes, généralement non ponctuées.
Genres principaux : Ba r r in g to n ia , Careya, Foet idia, Sonnerat ia,
Grielum, Gustavia, Couratar i , Couroupita, Lecythis (fig. 64G), Ber -
tholletia (fig. 691).
V. N a p o l é o n é e s . — F ru it charnu, cortiqué, infère. Galice valvaire.
Gorolle gamopétale, valvaire-plissée. Feuilles alternes, non ponctuées.
Genres : Napoleona (fig. 295), As teranthos.
VI. P u n i c é e s . — Fru it cortiqué, coriace, infère. Graines extérieurement
c h a rn u e s ,,à cotylédons enroulés en spirale. Galice valvaire. Gorolle
polypétale, plissée dans le bouton. Androcée, régulier, plurisérié. Loges
ovariennes 2-sériées, multiovulées. Feuilles alternes, non ponctuées.
Genre Punica.
Myrtes.
Les fleurs des Myrtes ont un réceptacle concave, 4, 5 sépales et autant
de pétales imbriqués ; de nombreuses étamines plurisériées, à anthère
introrse, et un ovaire infère à 2-5 loges multiovulées. Le fruit est une
baie, couronnée du calice persistant, à graines nombreuses, renfermant
un embryon arqué ou un peu involiité. Ge sont des arbres ou des arbustes
des régions chaudes des deux mondes, à feuilles opposées, ponctuées, et
à fleurs axillaires, solitaires ou réunies en cymes panciflores.
Le Myrte commun {Myrtus communis L.), plante de la région méditerranéenne,
cultivée dans nos orangeries, est aujourd’hui peu usité en
médecine. Mais jadis on employait ses fruits et ses feuilles comme toniques.
On préparait par distillation avec ses feuilles et ses fleurs, une eau
cosmétique, dite Ea u d ’ange. En Toscane, les graines tenaient jadis lien
de poivre. Toutes ces parties étaient considérées comme astringentes.
Pimenta.
Les Pimenta sont des Myrtées dont les fleurs sont à peu près celles des
Myrtes, 4, 5-mères, avec un ovaire infère, 2, 4-loculaire. Il n ’y a dans
chaque loge q u ’un petit nombre (2—4) d ’ovules, ou même un seul, insérés
vers le baut de l ’angle interne et descendants, avec le micropyle supérieur
el finalement latéral. Le fruit es time baie; et les graines, solitaires
ou peu nombreuses, ont un embryon arqué ou enroulé en spirale. Les Pi menta
sont des arbres très odorants, à feuilles opposées, coriaces; à fleurs
disposées en cymes composées, très ramifiées et multiflores, occupant l ’aisselle
des feuilles extrêmes des rameaux. Au point de vue pratique, il y a
deux Pimenta à distinguer :
1. Toute-épice {Pimenta offic inalis L i n d l . —^ P. vulgar i s W . et A r n .
— My r tus Pimenta L. — Eugenia Pimenta DG.). Gette espèce est aussi
nommée Grand Piment , P. couronné, P. des Anglai s , P. de la Jamaïque,
Bois d’Inde, Poivre de la Jamaïque , Tête de clou, et c’est le Bay-be r ry
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