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On dit que le Sci lla indica R o x b . (Urginea indica K.), le S. hyac in-
thina (S. indica B a k . , nec R o x b . — Ledebouria hyac inthina R o t h ) , le
S. alt issima (Ornithogalum al t i s s imum L . — Urginea al t issima B a k . )
et, au Cap, le Dr imia ci liaris J a c q . , sont employés aux mêmes usages
que notre S. ma r i t ima . On lui a parfois aussi substitué, dans nos campagnes,
le bulbe du S. nutans S m . (Hyac inthus non scr iptusL. — A g r a phis
n u ta n s L i n k . — En d ymio n n u ta n s D u m . ) , la Jacinthe sauvage ou
bâtarde, dont l’embryon rectiligne (fig. 728) a la forme conique, et dont
les fleurs bleues, ra remen t blancbes, s’épanouissent au printemps dans
nos bois.
Ail.
Les Aulx (A lh um) ont des fleurs hermapbrodites ou unisexuées, à
périanthe formé de 6 folioles pétaloïdes, étalées ou conniventes ; 6 étamines
superposées, à antbères introrses, et un ovaire libre à trois loges
1-plurioviilées. Quand les ovules sont en nombre réduit, ils sont ascendants,
à micropyle inférieur et extérieur. Le fruit est une capsule loculicide ; et
les graines renferment, sous leurs téguments épais et de couleur foncée,
un embryon albuminé, rectiligne, arqué ou enroulé en spirale.
Il y a des A l l ium proprement dits, à filets staminaux étroits, et d ’autres
où ils sont dilatés ; ces derniers sont des Cepa. Dans d’autres encore, les
Por r i im, les filets sont pétaloïdes et trilobés, leur lobe médian supportant
seul une anthère. Ce sont des herbes bulbeuses, à feuilles alternes. Elles
sont aplaties dans les vrais A l l ium et les P o r r um ; cylindriques, an contra
ire , et fistuleuses dans les Cepa. Leurs fleurs sont parfois en petit
nombre, et souvent réunies au sommet d ’une hampe, qui peut être fistuleuse,
en fausses-ombelles, composées en réalité d’un certain nombre de
cymes unipares, à évolution centrifuge. Leurs fleurs peuvent être, dans
plusieurs espèces, remplacées par des bulbilles. La seule espèce q u ’on
considère comme médicinale est la suivante :
Ai l cultivé ou Thér iaque des p a y s a n s (Al l ium sa t iv um L. —
A. Ophioscordon D o n . — P o r r um s a t i v um R e i c h b . ) . — Cette espèce
vivace, dont le bulbe composé a un axe très court, portant des restes
membraneux de feuilles, et, dans l’aisselle de celles-ci, de gros caïeux
comprimés, blancs, formés d ’un petit nombre d’écailles blanches et charnues,
dits à tort gousses d’Ail, a des rameaux aériens chargés de feuilles
alternes, linéaires, d ’un vert glauque, avec une gaine cylindrique, blanchâtre,
pourvue d ’une courte ligule au niveau de son orifice oblique. Les
fleurs sont réunies au sommet de ces rameaux, en une fausse-ombelle et
remplacées en majeure partie p a r des bulbilles ovoïdes, d ’un rouge
pourpré. Une grande bractée à extrémité atténuée entoure l ’ensemble de
cette inflorescence. L ’origine de cette espèce cultivée se perd dans la nuit
des temps. Elle croîtrait, dit-on (Ledebour), à l’état sauvage, dans les
déserts de la Songarie. Son principal caractère, au point de vue pratique,
est son odeur spéciale, odieuse pour certaines personnes ; elle dépend
d ’une essence qui peut s’obtenir pa r distillation des bulbes avec de l’eau.
Cette essence est d ’un jaune b run, plus lourde que l’eau, et peut se décomposer
par rébullition; elle renferme de Vallyle, combinée avec du soufre
(Wertheim), et donne à l’Ail des propriétés anthelminthiques, irritantes,
caustiques même. L’ail fait partie du Vinaigre des quatre voleurs.
Les autres Al l ium employés, principalement au point de vue économique,
sont surtout : l’Oignon de cuisine (A. Cepa), le Poireau (A. Por r
um) , la Rocambole (A. Scorodoprasum) , l’Écbalote (A. ascalonicum) ,
le Faux-Poireau (A. Ampe loprasum) , la Ciboule (A. fistulosum), la
Ciboulette ou Civette (A. Schoenoprasum) , le Faux-Spicanard (A. victo-
riale ), l’A. doré (A. Moly), l ’A. de. Mulot (A. angulosum) , l ’A. des ours
(A. u r s in um) e l l e s A. vineale , tu b e r o s um, leptophyl lum, obl iquum, etc.
Asperges.
L’Asperge officinale (Asparagus officinalis L.) (fig. 3412-3421) a des
fleurs hermaphrodites ou unisexuées. Leur petit réceptacle porte un
périanthe de 6 folioles, disposées sur 2 verticilles trimères, un pen unies
à la base, oblongues et d ’un vert jau n â tre . Les trois extérieures sont
imbriquées seulement dans leur portion supérieure, car plus bas elles
cessent de bonne heure de se toucber. Les trois intérieures, alternes avec
les précédentes, s’imbriquent dans une plus grande étendue. L ’androcée
est formé de 6 étamines, superposées aux sépales avec lesquels leur filet
est uni inférieurement. Il supporte une anthère introrse, à 2 loges déhiscentes
suivant leur longueur et libres au-dessous de l ’insertion du filet. Le
gynécée libre est formé d ’un ovaire à 3 loges, superposées aux sépales
■extérieurs, et surmonté d’un style à 3 branches recurvées, stigmatifères en
haut et en dedans. Dans l’angle interne de chacune des loges ovariennes
s’insèrent 2 ovules, ascendants ou obliques, anatropes, à micropyle dirigé
en bas et en dehors. Il y a des fleurs où les étamines sont stériles ; d ’autres
où le style est très court, brièvement divisé. Celles-ci peuvent n ’avoir
dans leurs loges ovariennes que des ovules ru d imen ta ire s , imparfaits; ou
bien leu r ovaire est tout à fait stérile. L e f ru i t est une baie globuleuse; et
les ((uelques graines q u ’il renferme ont, sous leurs téguments dur s .et de
couleur noirâtre, un embryon claviforme et excentrique, entouré cependant
p a r l ’albumen. Cette plante, commune dans les prairies sablonneuses,
les bois, les sables de la côte (var. ma r i t ima ) , est cultivée en grand pour
l’usage alimentaire et médical. On mange, au commencement de l’été, ses
turions ou jeunes rameaux aériens. Quand ils se sont développés et verdis,
ils portent des feuilles blanchâtres en forme d ’écailles, des rameaux
sétacés et des fleurs articulées, en cymes. On emploie en médecine les
bourgeons et là portion souterraine de la plante, dite à tort racine d ’As-
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