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2$. Le Jonc prefqûe verticillë.
Juncus fubverticùlatus. Wulf. if Du nord de
l'Europe.
24. Le Jonc à fleurs (effiles.
Juncus tanageja. Lion. 0 Indigène.
25. Le Jonc grêle.
Juncus tenuis. Willd. if De l'Amérique feptqn-
trionale.
26. Le Jonc bulbeux.
Juncus bulbe fus. Linn, if Indigène.
27. Le Jonc noueux.
Juncus nodofus. Linn, if De l’Amérique fepten-
trionale.
28. Le Jonc fylveftre.
Juncus filvaticus. Rothe. if Indigène.
25?. Le Jonc des crapauds'.
Juncus bufonius. Linn, O Indigène.
30. Le Jonc changeant.
Jimcus tnïïtabilis. Lain. Des montagnes du centre
de la France.
31. Le Jonc flottant.
Juncusfluitans. Lam. Indigène.
32. Le Jo n c ,de Jacquin.
Juncus atratus. Lam. if Des Alpes.
3.3. Le Jonc trifide.
Juncus trifidus. Linn, if Des Alpes.
34. Le Jonc à greffe tête.
Juncus cepkalotes. Thunb. if Du Cap de Bonne-
Efpérance.
35. Le Jonc du Pqné.
Juncus (lygius. Linn. ^ Du nord de l'Europe.
36. Le Jonc tricéps.
• Juncus triceps. Roth, if De la Sibérie.
37. Le Jonc.châtain.f
Juncus c'a fi an eus. Smith, if De lÉcofle.
38. Le Jonc jaunâtre.
Juncus luteus. Allioni. if Des Alpes.
39. Le Jonc à fleurs blanches.
Juncus niveus. Lam. if Des Alpes.
40. Le Jonc cendré.
Juncus albidus. Hffm. if Des Alpes.
41. l e Jonc luzuloïde.
Juncus lu^uloides. Lam. if Des Alpes.
42. Le Jonc velu...
Juncus pilofus. Linn. if Indigène. gj
43. Le Jonc des montagnes.
Juncus maximus. Roft! if Indigène.
44. Le Jonc bège.
Juncus fpadiceus. Willd. if. De s Alpes.
4 j. Le'Jonc à petites fleurs.
Juncus parvifiorus. Retz, if Du nord de l’Europe.
46. Le Jonc des champs.
Juncus campe fi; is.: Linn. if Indigène.
, 47. Le Jonc à épi.
Juncus fpicatus. Linn. Jê; Des Alpes.
48. Le Jon-c dente.
Juncus ferratusi Linn. Du Capde Bonne-Efpé-
rarfee.
49. L e Jonc de Siléfie.
Juncus fudeticus. Willd. De l'Allemagne.
50. Le Jonc glabre. :
Juncus glabratus. Smith, if De l’Angleterre,
5-1. Le Jonc pédirotme.
Juncus pediformis. Vill. if Des Alpes.
52. Le Jonc ramaffé.
Juncus congefius. Thuill. if Indigène.
53. Le Jonc droit.
Juncus ereftus. Thuill. if Indigène.
Culture.
C ’eft généralement dans les marais, ouaumoins
dans les lieux frai?, que croiffent les Joncs j cependant
il eft des efpèces, furtout de celles qui entrent
dans le genre. Lunule, qui ne fe trouvent.que
fur les montagnes les plus léchés. Les beftiaux , &
furtout les chevaux, recherchent ces derniers j &
comme ils pouffent de très-bonne heure au prin-
tems, ils deviennent fouvent une rc ffour.ee pré-
cieufe pour les cultivateurs dont les fonrages fecs
font confommés avant l’époque-de la pouffe des
prairies. Il a même été propofé , & je ne m’éloigne
pas de cet avis, d'en femer exprès lorf-
qu'on pofiede des terreins qui leur conviennent:
le plus grand reproche qu’ on ouille leur faire, cieff
d’être trop courtes, quoique quelques-unes d’elles
élèvent cependant leurs tiges à un pied.
Le Jonc des crapauds eft généralement du goût
de tous les beftiaux. Il croît de préférence dans les
terreins qui font régulièrement inondés tous, les
hivers, & qui ne fe deffèchent qu’imparfaite-
ment pendant l’été. On pourroit le femer dans ces
terreins qui généralement font perdus pour la culture.
Je l’at vu s’élever de près d’ un pied, quoique
quelquefois il né parvienne qu'à un pouce.
Les grandes efpèces de Joncs ne font mangées
par les beftiaux que quand elles font jeunes. L.s
marais, les bords des étangs, dès rivières des
fofles en terrein argileux en offrent quelquefois
d'immenfes quantités. Leurs touffes élèvent le
fo l, & fous ce rapport ils font d'une grande utilité.
Les planter dans les lieux fujets aux inondations
eft donc une excellente opération , & par
cette raifon, & parce qu’ils arrêtent entre leurs
tiges les terres amenées par les alluvions. Ils re
font pas moins propres à empêcher les eaux de
creufer les rives des torrens & encore plus des
ruiffeaux. Que ne puis-je citer tous es cas ou j’ai
été à portée d’ obier ver les bons effets qu'ils ont
produit- ! Nulle part leur importance n’eft appréciée
à fa jiifre valeur. On peut en tirer un parti
très-avantageux en lès coupant pendant l’été pour
en faire delà litière & augmenter la maffe des fumiers.
Ils nuifent quelquefois prodigieuft mPnt aux
prairies humides*, où leur abondance indique toujours
un défaut de foins de,la part du propriétaire.
On a propofé un grand nombre de moyens pour
les détruire, dont les feuls, véritablement dans le
cas d’être confeillés, font I’Écobuage (voyeçce
[ mot) & les labours multipliés , fui vis d’une cul-
I ture de céréales & de fèves de marais ou autres
plantes q.ui exigent des binages d’été. Toujours il
| eft facile d’empê« hër leur multiplication en les ar-
I rachant, lorfqu’ ils font jeunes, par un feul coup
! de pioche donné au p: in rems.
On dit que les cochônS recherchent les racines ‘
des Joncs bulbeux.
Le jonc épars eft celui dont les agriculteurs -
tirent le plus de parti. Ses tiges longues & liantes .i
I fervent à faire des paniers, des cordes, des nattes,
K à lier la vigne, les efpalièrs, les légumes , ,&c!
| Pour ces fer,vices, on lë plante.fouvent en bordure I dans les, jardins, ou il vient fort bien pourvu qu’ il
I foie àforr.bre & que Je terrein Toit un peu frais.
I C’eft principalement lui que les jardiniers ont en K vue quand ils parlent du Jonc. Il doit e.re frais ou
I imbibé d’eau pour être employé.' Dans quelques '
I pays marécageux qui manquent de bois , on arrache
, pour les brûler., fes touffes, généralement
[ fort larges & fort denfes, v
, Lé Jonc glomérulé, quoique,plus tendre, en app> :
| rence, que la plupart des autres, elf und.es moirtà du |
| goût des beftiaux. Il remplit fouven.c les foliés des |
pp.iysargileux._S.es tiges font trop eafl'mtts pour'êcre
t employées à faire des corbeilles , des liens , &rc. ;
| mais en croifant deux épingles dans l’une d’elles,
| vers la tête, & en les tirant yèrs lepied, on en fait
1 fortir entière une moële blanche qui peut fervir, de
I mèche aux lampes & aux chandelles ,. & avec la-
| quelle les Jeunes filles [ornent, quelquefois leurs
Icheveux..
. Aucun Jonc n’eft affez remarquable, quoique
plufr.urs (oient d’un effet pittorefque , pour con-
Icouriri l’ornement des jardins.
La culture des Joncs, dans les écoles de bota-
» nique , fe réduit a planter une touffe de chacune
[ des vivaces , & à femer annuellement en place les
[annuelles. On en compte dix-fept ëfpèces au Mu-
|leum d’Hiftoire naturelle, & je ne crois pas qu’il
y en an dans les autres jardins qui ne s’y trou-
; vent pas. Aucune de ces dix-fept efpèces n'exige
J orangerie. (B o s c .} ■ ' 5
Jonc épineux'. V o y e ^ A jo n c .
r 0Nc fleuri. On appelle ainfî le Bu tom e.
L on° NC MAR™ : nom le plus vulgaire- de l'Ai
l ÎP^CIER-, Quelques perfonnès appellent ainfî'
le (jenet d'E spagne. |S
lO N C IN E L LÈ '.E s ja c slULOÏÏ.
Efpèces.
1. La Joncinelle naine.
Eriocaulon minimum. Lam. if Des Indes.
2. La'Joncinelle fetacée.
- Eriocaulon fetaceum. Linn. if Des Indes.
3 y La J on ci ne l lf. cannelée.
Eriocaulon q'uiquangulare. Linn. if Dis Indes.
4. La Joncinelle rampante.
Eriocaulon repens. Lam. if De l'Ile- Bourbon.
y • La Joncinelle comprimée.
Eriocaulon anceps. Wair. if De la Caroline.
6. La Joncinelle décanguîaire.
Eri®caulon. deçangulare. Linn. if De la Caroline.
' 7. La Joncinelle, tardive.
Eriocaulon ferotinum. Walt, if Dé la Caroline.
_ 8. La Joncinelle pubefeente.
Eriocaulon pubefeens. Lam. if De Madagafcar,
9. La Joncinelle fafciculée.'
Eriocaulon fafciculatum. Lam. if De Cayenne.
10. La Joncinelle à ombelle.
Eriocaulon ümbcllatum: Lam. if De Cayenne.
1,1. . La Joncinelle triangulaire.
E rip.ca.ulon triangulare. Linn. if Du B ré (il.
12. La Joncinelle à (îx angles.
Eriocaulon fexangulare. Linn. if De Ceiiân.
Culture.
J’ai rapporté des graines des trois efpèces originaires
de la Caroline, & elles n’ont point levés
La caufe en eft qu’il leur falloir & beaucoup de
cha’eur. & un terrein tout à fait couverc d'eau
■ pendant l'hiver , ou légèrement humide ou très fec
pendant 1 été,..circonftances difficiles à établir dans
un jardin. Gels apoflédé en végétation , eh pleine
terre, une de ces efpèces, la cinquième, dont
quelques pieds s’étoient trouvés dans la terre qui
avoir fervi à ftratifier des graines 5 mais, malgré
les foins de cet habile cultivateur, ils ne fe font
pas confervés.
Les trois efpèces dont je viens de parler for-
nieht, les deux premières dans les lieux humides,
& la dernière dans les lieux fecs, des touffes d’ une
grande largeur, que je puis comparer à celles du
jftatreé gazon d’Olympe- & qui font un très-
■ agréablè effet, foit avant , doit pendant leur fl >-
raifon. If eft fâcheux qu’on ne puiffe pis efpérer
de les introduire dans nos plates-bandes de terre
tde bruyère de nos jardins payfagevs. {B o s c . )
j;. ' w «»mené :dai
Ær fSnreds dç. :Lf amarck. té ' ■ Maftrhüo.
JONCIOLLE. A p h y l z a n t e s .
I Plante vivace, dont les feuilles reflemblent 5 mt
jjor.c, & testeurs à un .oeillet, qui croît naturellement
dans les parties méridionales de la France
;& principalement:aux environs.de Montpellier’