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108. Le Mâ lastome éléagnonide.
M e la j iom a eU a g n o id e s . Swartz. L> Del’ile Saint-
Jean.
109 . L e M é l a s t o m e à v e r g e .
M d û f io m a v ir g a ta . Swartz. De la Jamaïque.
110. Le Melastome ombreux.
M e la j iom a um b ro fa . Swartz. f> Des Antilles.
m . Le Melastome ftifpide.
M e la j iom a h ifp id a . Swartz. T) De la Jamaïque.
112. Le Melastome fefliliflore.
M e la j iom a f e jf i li f io r a . Vahl. T? De 1JAmérique
méridionale.
11.3. L e M e l a s t o m e p o ilu .
M e la j iom a p i lo f a . Swartz. Jy De la Jamaïque.
C u ltu r e .
De ce grand nombre d’efpèces, nous n’en pof-
fédons que quatre dans nos jardins 5 fa voir : la
1 ye. , la 17e. , la 84*., la 108e . jamais un plus grand
nombre s’y font vues & n’ont pu s’y conferver.
Ces plantes demandent une terre conflit ante
t e de la chaleur i elles ne peuvent fortir de la
ferre que pendant le fort de l’été. On les change
de pot feulement tous les deux ou trois ans, parce
que çette opération eft toujours critique pour
elles. Des arrofemens fréquens en été & modérés
en hiver leur feront donnés. C’elt uniquement par
l’enlèvement des rejetons qu’elles pouffent autour
du collet de leurs racines, qu’on les multiplie en
Europe, car aucune n’y a encore donné de fruits
à ma connoiffance , & elles ne reprenntnt ni de
boutures, ni de marcottes. Ces rejetons, enlevés
avec le plus,de racines poffible,.font mis dans
des pots, fur couche & fous châffis, jufqu’à ce
qu’ils foient bien repris , & enfuite on les traite
comme les vieux pieds.
Les fruits de plufieurs Mélaftomes , principalement
ceux des efpèces nos. 6 ,7 & 8, fervent
de nourriture habituelle aux habitans des pays où :
ils eroiffent j d’autres ont des fleurs, d’autres des j
feuilles odorantes.
Humboldt & Bonpland ont apporté de leur
voyage dans l’intérieur de l’Amérique méridionale
prefqu’autant d’efpèces nouvelles qu'il y en a d’in-
diquées plus haut : ils fe propofent d’en publier la
monographie-. ( B o s c . J
MELEE.C’eft le nom qu’on donne, dans beaucoup
de lieux, à des pailles de froment, d'avoine
ou d’orge ftratiflées avec du foin de la dernière
récolte • & deftinées à fervir de nourriture aux
beffiaux.
Le foin , ftraiifié avec la paille, lui tranfmet
une partie de Ton odeur & de fa faveur, & le
rend par conféquent plus agréable aux beftiaux.
Ce mélange a de plus l’avantage de faire, circuler
l’air dans le tas & de favorifer par-là fa con-
fervation.
On devroit furtout toujours ftratifier ainfi les
dernières coupes de la Luzerne, du T rèfle
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% même du Sainfoin , pour que leur defficci
tion puiffe fe compléter.
Je ne puis donc qu’àpprouvgr fous ces rapports
S i recommander l’ufage de la Mêlée. Pour u
animaux qui n'ont pas befoin dette engraiifés &
pour ceux qui ne travaillent pas, elle n'a d'incon-
véniens que ceux d'une main-d’oeuvre plus corili-
dérable , S i d'un plus grand emploi de place dans
les greniers. P’oytp Nourriture des Bestiaux
, Foin & Paille. (£o.sc.)
MÉLLZE. L a r ix .
Genre de plante de la monoécie monadelphis & de -la famille des C o n ifè r e s . qui renferme un
peut nombre d’arbres, dont l’un eft indigène 8t
mérite par la grandeur à laquelle il parvient, pat
la bonté de fon bois, parles produits qu’on en
retire, d’être pris en granJe conlîdération par
: les cultivateurs. Il en fera queflion en détail dans
le D iâ io n n a i r e d es A r b r e s & A r b u f ie s .
M É L H A N I E . MtiHAitiA.
Genre de plante de la pentandrie monogynie
établi par Forskhal fur une feule efpèce, origi’
naire d’Arabie, & que nous ne cultivons pas dans
nos jardins. (Bosc.)
MÉLIANTHE. Mil,au THVS.
Genre de plante de la didynamie angiofpemue
& de la famille des R u e s , qui renferme trois efpèces
que nous cultivons dans nos jardins. Il eft
figure pl. y ƒ 2 des I l/ u ji r a t io n s d es genr es de Lamarck.
. Efpèces.
1. Le Mélianthe à larges feuilles.
Melianthus major. Linn. p Du Cap de Bonne-
Efpérance.
2. Le Mélianthe à feuilles étroites.
Melianthus minor. Linn. .J) Du Cap deBtnne*
Efpérance.
3. Le Mélianthe vélu.
Melianthus comofis, Vahl. fj Du Cap de
Bonne-Efpér2nce.
C u ltu r e .
Ces plantes craignent peu les froids des environs
de Paris r & on y a vu le premier y fubfifter
en pleine terre pendant plufieurs années $ auflil o*
rangerie leur fuffir-elie. On leur donne une terre
à demi confiftante & des arrofemens abondans en
été. On peut les Jaiffer deux ou trois ans de fuite
fans leur donner de nouvelle terre. Leur multiplication
a lieu par rejetons, que la première
donne afîèz fréquemment ; par marcottes qu’on ne
peut guère faire que dans des cornets ou de petits
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Lots écbancrés, & par boutures qui fe placent fur
I ouche & fous châflis : les deux dernières efpèces
Icraignent beaucoup l'humidité de l’hiver , & il
[fa u t les placer le plus près poflïble des jours pen-
ïdant cette faifon. I LesMélianthes , furtout le premier, fleuriffent
[rarement dans le climat de Paris j mais en Italie,
[où on les met en pleine terre, ils le font pref-
que tous les ans. L a , les tiges gèlent quelquefois,
[mais jamais les racines 5 de forte qu’on n’a qu’à
[couper les premières pour avoir une nouvelle
[touffe plus belle que la précédente. ( B o s c . )
MÉLICITE. M e l i c y t u s .
Plante bifannuelle, à feuilles alternes & à fleurs
en grappes , découverte par Forfler dans la
»Nouvelle-Zélande, & qui feule forme un genre
[dans la dioécie pentandrie & dans la famille des T h y tim a lo ïd e s .
Cette plante n’a pas encore été introduite dans
I nos jardins. ( B o s e . )
MÉLICOPE. E nyogaetum.
Arbufte de la Nouvelle - Zélande , qui feul
forme un genre dans l’oftandriemonogynie, genre
dont les caractères font figurés pl. 294 d e s I lU J
rtrations des g en r es de Lamarck.
Cet arbufte n’étant pas encore introduit dans
I nos cultures, n’eft pas dans le cas d’un plus long
article. ( B o s c )
MÉLIER. C ’e ft un d e s n om s d u N é f l i e r
COMMUN.
MÉLIER. B l a k æ a .
[ Genre de plante de la dodécandrie monogynie
[& de la famille des M é la j l o m e s , qui renferme trois
arbrifleaux, dont un fe cultive dans nos jardins.
Voyt{ les l llu j l r a t io n s d e s g en r e s de Lamarck,
[pl. 406. • '
E fp è c e s .
1. Le Mélier trinerve.
Blak&a tr in e r v ia . Linn. De la Jamaïque.
2. Le Melier quinquenerve.
B la k ia t r ip lin e r v ia . Linn. De Cayenne.
3. Le Melier pulvérulent.
tilakta p u lv e r u le n ta . Van!. De l’Amérique méridionale.
C u ltu r e .
La première efpèce eft celle que nous cultivons.
C’eft un fort bel arbufte lorfqu’il eft en
fi-ur, mais il y entre rarement dans nos climats.
La ferre chaude lui eft indifpenfable pendant pref-
; que toute l’année j on lui donne une terre fubf-
tanuelle & confiftante, & on la lui renouvelle tous
tes ans, en lui donnant chaque fois un plus grand
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vafe , parce qu’il pouffe vigoureufement. Les arrofemens
ne doivent pas lui être ménagés en été.
Il fe multiplie de marcottes & de boutures, qui
réuffiffent àffez facilement lorfqu elles ont de la
chaleur, c’eft-à-dire, furtout les dernières , lorf-
qu’on les fait fur couche & fous châffis. ( B o s c . )
MÉLILOT. Melilotus.
Genre de plante de la diadelphie décandrie &
de la famille des L é g u fn in e u fe s , qui raffemble quatorze
efpèces, dont une eft très-commune dans les
champs, dont deux ou trois peuvent être d'uh
grand intérêt agricole, 8e dont la plupart fe cultivent
dans nos jardins de botanique. 11 eft figuré
pl. 613 des I l lu j ir a t io n s d e s g en r es de Lamarck.
O b fe r v a t io n s .
Ce genre fait partie des T r è f le s dans les ouvrages
de Linnams & de fes fucceffeurs; mais il s*en distingue
tellement par le port, que les agriculteurs
doivent fe ranger de l’avis des botaniftes qui l’en
féparent.
E fp è c e s .
I. Le Mélilot officinal.
M e l ilo t u s o f jic in a lis . Linn. Q Indigène.
2. Le Mélilot blanc.
M e l i l o t u s a lb a . Lam. a* De la Sibérie.
3. Le Mélilot bleu, vulgairement b a u m i e r ,
lo t ie r o d o r a n t.
M e l i l o t u s c s r u le a . Linn.,.Q De l’eft de l’Europe.
4. Le Mélilot de Crète.
M e l i l o t u s c r e tica . Linn. O De l’î'e de Candie.
J . Le Mélilot des Indes.
M e l i l o t u s in d ic a . Linn. O De s Indes.
6 . Le Mélilot de Meftine.
M e l i l o t u s m e jfa n en jis . Linn. © De la Sicile. -
7. Lè Mélilot de Pologne.
M e l i lo t u s p c lo n i c a . Linn. 0 De la Pologne.
8. Le Mélilot d’Italie.
M e l i lo t u s i t a l i c a . Linn. O Du midi de l'Europe.
9. Le Mé-lilot ornithope.
M e l i lo t u s o r n ith o p o id e s . Linn. 0 Du midi de
l’Europe. _ .
10. Le Mélilot de Mauritanie.
M e l i l o t u s f u l c a t a . Desfont. G De la Barbarie.
11. Le Mélilot à groffes racines.
M e l i lo t u s m a c ro rh i^ a . Waldft. "Jf De la Hongrie.
12. Le Mélilot à ftipules dentées.
M e l i l o t u s d en ta ta . Waldft. ^ De là Hongrie.
13. Le Mélilot à petites fleurs.
M e l i lo t u s p a r v if io r a , D'es-£. a* De la Barbarie.
14. Le Mélilot linéaire.
M e l i l o t u s lin e a r is . Cavan. 0 De l’Efpagne.
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