
y . L e P é r a g u tr ic h o tom e .
CUrodendron tfichotomum. T h un b. J? D u Japon.
6. L e P é r a g u cahmirbux.
CUrodendron calamitofum. L in n. F) De s Indes1.
7. Le P t R ag u à ombelles.
CUrodendron u'mbéllutum. L inn. D e l’A frique.
8. Le P é r agu à feuilles variables.
CUrodendron'diverfifolium.'Vahl. D e s Indes.
9. L e P é r a g u paniculé.
Çlerodendron pariiculatum. L.inn. T? D e s Indes.
10. L e Ph r a g u à fe uilL s de molène.
CUrodendron phlomoides. Linn. Tj D e s Indes.
Culture.
L e s cinq premiers , dont un eft à fleurs doubles * !
fe cultivent dans nos ferres* C e font des arbrifleaux ;
à fleurs odorantes, d’une facile multiplication,attendu
qu’on les obtient de marcottes & de boutures
faites dans des p o t s , fur couche & fous
châflis, à toutes les époques de l’année j de reje-'
tons qu’on fépare en automne, & même quelquefois
de graines. Ils fieunfient ordinairement deux ;
fois l’an , & ornent les ferres à ces époques. U ne
terre un peu confiftante & renouvelée en partie
tous les ans en automne, eû celle qu’ils exigent j
il leur faut beaucoup de chaleur & des arrofemens
abondans pendant qu’ils pouffent. ( B o s c . )
P É R A M E . M a t t e s chk e a .
Petite plante annuelle de C ayen ne , q ui, félon
A u b le t , forme feule , dans la tétrandrie monog
y n ie , un genre figuré pl. 68 des llluftrations des
genres de Lamarck. N o u s ne la cultivons pas dans
n os jardins. ( B o s c . )
P E R C E - B O S S E , f^oye^ L is y m a q u e .
P E R C E tF E U I L L E : efpèce de BuplÈyre que
l ’on trouvé très-fréquemment dans les céréales des
parties méridionales & moyennes de la France, &
qui nuit fouvent à leurs produits.
P E R C E - M O U S S E . Voyesf Polytric.
P E R C E - M U R A I L L E . O n appelle ainfi la P a riétaire.
P E R C E - N E IG E . T a ntô t c’eft la Nivéole, tantôt la Galantine. P E R C E - O R E I L L E . Voye.1 F o r f i c u l e .
P E R C E P IE R . A phane s .
Petite plante annuelle, qui c ro ît abondamment
dans les champs fabloneux, & qui eft figurée pl.
8 7 des llluftrations des genres de Lamarck. Plufieurs
botaniftes la réunifient aux Alchemilles; mais elle
d oit former un genre particulier dans la tétrandrie
digynie. O n la cultive dans les écoles de b o tanique
, où fa culture confifte uniquement à la
femer en place , à éclaircir le p la n t , a ie farder
& à en ramaflcr la graine. ( B o s c . )
P E R C E - P I E R R E . F o y e i Baçcile*
P E R C H E : poiflbn d’eau douce dont la fécondité
& la bonté rendent très-avantageufe la multiplication
dans les étangs d’eau v iv e , & que je
dois en conféquence fignaler ici aux cultivateurs.
PoyeÇ le Dictionnaire ichtio logique.
Perches: brins de b ois plus ou moins gros, plus
ou moins lo n g s , dont on eft dm s le cas de faire
un fréquent ufage en économie rura le, & dont
toutes les exploitations doivent être pourvues.
. P ou r qu’une Perche remplifle bien les fervices
qu’on en attend, il faut qu’elle foit en même
tems très-légère & très-folide. O r , ce font celles
de charme & de châtaignier qui réunifient le
mieux ces deux avantages.
D a n s les pays b o ifé s , les Perches font faciles à
fe procurer : il n ’en eft pas de même dans les plaines
nues j là il faut les ménager. ( B o s c . )
P E R C H I S : bois de dix à quinze ans, c’eft-à-
d îre , contenant beaucoup de perches. 11 eft fou-
vent beaucoup plus avantageux d’exploiter un
Perchis , que d’attendre qu’il ait perdu ce nom :
on en tire du bois pour les verreries » & du charbon
pour les forges. ( B o s c . )
P E R D IC IE . pERm c iuM .
Genre de plante de la fyngénéfie fuperflue &
de la famille des Corymbiferes, dans lequel fe trouvent
réunies douze espèces, dont une feulement
eft cultivée dans nos écoles de botanique, il eft figuré
pl. 67 7 des llluftrations des genres de Lamarck.
Efpèces.
1. L a Perdicie de la Jamaïque.
Perdicium radiale. Linn. f) D e la Jamaïque.
i . 'L a Perdicie du .Bréfil.
Perdicium brafilienfe. Linn. 2f D u Bréfil.
3. La Perdicie à feuilles glabres.
Perdicium l&vrgatum. Berg. if D u Bréfil.
4. La Perdicie recourbée.
Perdicium recurvatum. V ah l. 1} D u détroit de
M a g e l la n . '
y. La Perdicie écailleufe.
Perdicium fquarrofum. W i 'ld . If D u Bréfil.
6. L a Perdicie laêlucoïde.
Perdicium laâtucoides. Vahl. if D u détroit de
Magellan.
7. L a Perdicie du C hili.
Perdicium chilenfe. W illd . If D u C hili.
8. La Pprdicie nerveufe.
Perdicium nervofum. Th un b . D u C ap de Bonne-
Efpérance.
9. La Perdicie de Magellan.
Pedicium magellanicum. Vahl. if D u détroit de
Magellan.
10. L a Perdicie pourpre.
Perdicium purpureum. Vahl. D u détroit de
Magellan.
P E R
i l . L a Perdicie velue. f P É R E P É . Clü s ïa .
Perdicium tomentofum. V ah l. if D u Japon. I
12. L a Perdicie à feuilles de piflenlit. 1
Perdicium taraxacum. V a h 1. if D u C ap de Bonne- I
Efpérance.
Culture,
La dernière eft celle que nous cultivons on la
multiplie de graines , dont elle donne quelquefois
dans nos jardins, & par déchirement des vieux
pieds. U n e terre très-légère eft celle qui lui convient}
elle demande fort peu d'arrofemens, (ur-
tout en hiver, q uelle pafie dans l’orangerie. C ’eft
une plante de fort peu d’agrément. ( B o s c . )
P E R D R I X : genre d’oifeau dont il exifte cinq
à fix efpèces en Fra n ce , parmi lefqueiles une eft
fort commune dans les plaines à b lé , & peut fe
confîdérer relativement à l’agriculture, ou comme
oifeau utile, ou comme oifeau nuifible. E n effet,
d’un c ô té , la bonté de fa chair fait rechercher la
Perdrix, & de l’autre elle confomme beaucoup
plus de b lé , foit pendant les femailles , foit pendant
les moiffons , qu’elle n ’a de valeur réelle. I l
eft vrai cependant q u ’elle rend quelques fervices
aux cultivateurs en mangeant les graines des mau-
vaifes herbes , furtout de la moutarde fauvage,.
qui infeftent fouvent leurs champs.
11 réfulte de ces obfervations q u ’il eft bon d’avoir
quelques compagnies de Perdrix fur fa terre,
maisqifil ne faut pas qu’il y en ait trop.
On peut allez facilement accoutumer les P er- \
drix à ne pas quitter de petits enclos lorfqu’elles y
trouvent nourriture & fécurité} mais il eft pref-
qu’impoflïble de les réduire en domefticité. Ainfi
les cultivateurs , entre les mains de qui tombent
des oeufs de cet oifeau, par fuite de la coupe des
foins ou autrement, doivent les faire couver par
des poules, & laîfier libres les petits qui en p ro viennent
, bien aflïirés q u ’ils ne s ’écarteront pas
de là maifon. U n e Perdrix à laquelle on a enlevé
fa première ponte en fait une fécondé & même
une troifième j ce qui en rend facile la multiplication
lorfqu’on veut la forcer. L a chaffe aux Perdrix
la plus régulière fe fait au fufil. Pour fixer les
jeunes dans le lieu de leur naifîance, on commence
par tuer le père & la mère.
Lorfqu’on veut diminuer rapidement le nombre
des Perdrix , on les prend avec des filets , des la-
cets, des trébuchets, &c. ^°yc^ le Dictionnaire
d Ornithologie & celui des ChaJJes. ( B o s c . )
P E R E B IE R . P e r e se a .
Arbre de C a y e n n e , qui feul fo rm e , dans la
dioécie, un genre qui n’eft connu que dans fa
purification femelle. N o u s ne le culti vons pas en
Europe. ( B o s c r)
Genre de plante de la polyandrie monogynie &
de la famille des G ut tiers, qui renf. rme fix efpèces,
dont une feule eft cultivée dans nos écoles de botanique.
Il eft figuré pl. B jz d e s llluftrations des genres
de Lamarck.
Efpèces.
1. L e Pérepé à fleurs rofes.
Clufta rofea. Linn. f? D:* Saint-Domingue.
2. Le Pfrepe-à fleurs jaunes.
Clufta fiava. Linn. T? D e Cayenne.
3. L e Pérepe à fleurs blanches, vulgairement
analie. .
Clufta alba. Linn. D e la Martinique.
4. Le Pérepé à feuilles rétufes.
Clufta retu fa . Lam. D e l ’Amérique méridionale.
y. Le Pérepé à fleurs fefliles.
Clufta J ejftliflora. Lam. J) D e Madagafcar.
6 . L e Perepe à feuilles veinées, vulgairement le
palétuvier de montagne.
Clufta venofa. Linn. T? D e l’Amérique méridionale.
Culture.
L e s deux premières efpèces fe voient dans nos
ferres. C e font des arbriffeaux à demi parafites»
qui demandent une terre très-légère, une grande
chaleur & peu d’arrofemens5 ils ne donnent jamais
de bonnes graines dans nos climats. E n conféquence
on ne peut les multiplier que de b outures,
qui réufliffent afîez bien lorfqu’on les fait dans
des pots remplis de terre de bruy ère, & dans
une bonne bâche.
C e s arbuftés fe font remarquer dans les ferres
par la beauté de leurs feuilles ; roairil faut éviter
de les toucher, parce qu’il fuinte de leurs bleffures
un fuc blanc extrêmement cauftique. ( B o s c . )
P E R E S K IA . P ere skia.
Genre de plante établi aux dépens des Raquettes,
mais qui n’a p3s été adopté. Voye^ Cacher,.
P E R G U L A IR E . P e r g u l a r ia ,
Genre de plante de la pentandrie monogynie Sc
de la famille des Apocinées, dans lequel fe rangent
cinq e f p è c e sd o n c aucune n ’eft cultivée dans nos
jardins.
Efpeces.
1. L a Pergulaire glabre.
Pergularia glabra. Linn. f) D e s Indes.
2. L a Pergulaire tomenteufe.
Pergularia tomtntofa. L in n. D e l’Arabie»