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î . La Nivéole (Pété.
Leucoium ejtivum Linn. Du midi delà France.
5. La N iveole d'automne.
Leucoium autumnale. Linn. Du midi de l’Europe.
4. La Nivéole à fleurs rofes.
Leucoium rofeum. Decand. y De la Barbarie,
j . La Nivéole à grandes fleurs.
Leucoium grandiforum. Dec. 2f De la Barbarie.
Culture»
Quoique ces plantes foient affez jolies, on ne
les voit guère hors des jardins de botanique. Les
trois premières efpèces fe contentent de la pleine
terre & fleuriffent abondamment. On les multiplie
par la réparation de leurs caïeux. Elles demandent
à être changées de place tous les trois ou quatre
ans. Il elt bon de les laiffer en touffes de moyenne
groffeur, car ce n’eft que dans ce cas qu’elles
procurent quelqu’ effet. Leur place dans les jar- ,
dins payfagers eft au milieu des gazons, à quel- '
que diftance des maflifs , près des fabriques ,
& c . Voye^y pour le furplus, au mot Galan-
thine.
Les deux dernières efpèces exigent l’ orangerie !
& font très-rares. ( Base.)
NOBLE-ÉPINE : nom vulgaire de 1'Aube-
É pine.
N O C CA . N o c c a .
Arbriffèau qui feul forme un genre dans la
pentandrie monogynie, fort voifin des L a x -
mannes. Comme il n’eft pas encore cultivé dans
les jardins d’Europe , je n’ai rien à en dire. (B ojc.)
NOCTUELLE. N o c t u a .
Genre d’ infeéte de l’ordre des Lépidoptères,
-qui fe rapproche des bombices & des phalène s ,
N: dons les nombreufes efpèces font, ainfi que
ces dernières, vulgairement connues fous le nom
de papillons de nuit, Voye^ le Dictionnaire des In-
feftes.
Quoique les larves (chenilles) des No&uelles
foient moins nuilibles aux cultivateurs que celles
des bombices, des phalènes, des pyrales, des
teignes, & c . , il en eft cependant beaucoup dont
ils ont fouvent à fe plaindre, & que je dois en
conféquence fignalêr ici.
La Noctuelle de la cardère. Noctua dip-
facea. Fab. Sa chenille vit dans l’intérieur des têtes
de la cardère, des artichauts, des feorfonères«
& empêche leurs fleurs de fe développer.
La Noctuelle hibou. NoCtua pronuba. Fab.
Sa chenille fe »trouve fur les plantes cultivées de la
famille des Crucifères. Elle dévore les choux, les
raves, les juliennes, les giroflées, & c . , & fe
cache dans la terre pendant le jour.
La Noctuelle du seigle dévore les racines
N CE U
du feigle dans les parties feptentrionales de l‘Eu.
rope. Je ne l’ai jamais trouvée en France.
La Noctuelle c- noir. C ’eft fur les feuillet
des épinards qu’elle fe jette , & les jardiniers ne
remarquent que trop fouvent fes ravages.
La Noctuelle du chou. Sa chenille fedifJ
pute les feuilles de cette plante, ainfi que celles
des raves, avec celles des papillons blancs ; mais
plus habile qu’elles, elle fe cache entre les feuilles
pendant le jour.
La Noctuelle g am m a . Sa chenille fe tient
conftamment cachée pendant le jour ; auflï ]*ac-
eu fe - t-o n rarement des ravages qu’elle caufe,
Prefque toutes les plantes potagères lui convien»
nent. Il eft des années où elle eft exceffivement
abondante.
La Noctuelle du pied- d’alouettb. Sa
chenille dépouille quelquefois les pieds-d’alouette
de leurs feuilles} elle mange même leurs capfules.
La Noctuelle des pois n’ett pas toujours
commune} mais lorfqu’elle l’eft, fa chenille nuit
beaucoup aux récoltes des pois, des geffes, des
vefees & autres légumineufes cultivées.
La Noctuelle des légumes. Sa chenille,
qui eft connue fous le nom de ver gris 3 fe tient
le jour dans la terre & mange la nuit le collet des
racines ou le coeur des falades &c autres plantes
cultivées dans les jardins. Les dommages quelle
caufe, font fouvent conlïdérables.
La Noctuelle de la persicaire. Sa chenille
a les mêmes habitudes, vit des mêmes plantes
& caufe Us mêmes dégâts que la précédente.
La N octuelle des salsifis. Ce que j’ai dit
des deux précédentes convient à celle-ci.
Les Noctuelles de l’oseille St de la laitue
font dans le même cas.
La Noctuelle exolète, dont la chenille vit
fur les mêmes plantes, doit être rangée dans lî
même cathégorie.
La Noctuelle p sy . Sa chenille vit fur les
arbres frui;iers j elle caufe fouvent de grands dommages
aux pommiers 5 elle eft facile à voir & i
détruire.
Les chenilles de la plupart des Noctuelles vivant
ifolées , & même fouvent cachées pendant
le jour, il devient difficile d: leur faire une chalfc
utile : c’ eft aux pluies froides, aux oifeaux , aux
ichneumons que les cultivateur'' doivent s’en rapporter
pour en diminuer le nombre. Les carabes
doré & granuleux font auffi un grand, carnage de
celles qui fe cachent dans la ieïre.j ainfi les jardiniers
ne doivent pas détruire ces deux demie#
infeétes »comm.- ils le font (i fouvent.
Quant aux infeétes parfaits, on en peut bien
tuer quelques- unspendant la chaleur du jour, contre
les arbres. & les murs, lieux où ils fe tiennent
alors $ rrnis !a Jeftruétion qu’on peut en faire elt
néceffairement tort bornés. (B o s c .)
I NOEUD. On appelle ainfi, dans le bois, lal*db
N O I N O L
L ^anches de l’arbre, bafe qui interrompt la s
continuité des fibres de ce bois.. , }
Les Noeuds formes dans la jeunefle de 1 arbre i
Life aroi lient, fans qu’on fâche comment, par j
L progrès de l’ âge : ceux qui fe font produits
plus tardnuifent-.beaucoup à la folidité des bois, &
isoppolent à leur emploi dans un grand nombre de
circonftances. Il eft des efpèces en qui ils font
1 lus abondans & où ils s’oblitèrent plus difficile-
ient, le fapin, par exemple.
U eft rare que les cultivateurs foient dans le
cas de prendre en confidération les Noeuds pendant
ila vie de l’arbre j ainfi je ne m’ étendrai pas plus au
Ijong fur ce qui les concerne. ( B o s c .)
NOIR DES GRAINS. Voye[ C arie & C harm
b .
NOIR-MUSEAU : efpèce de dartre qui fe
montre fur le mufeau des moutons, & qui eit provoquée
par des bleffures jointes à la mal-propreté.
Cette maladie, qu’on appelle auflï vivrogne, eft
peu dangereufe> mais quelquefois elle fe prolonge
pendant un long efpace de tems. On la guérit, après
avoir mis à part les individus qui en font attaqués,
en frottant les croûtes noirâtres qui la caraôtéri-
fent, avec de l’onguent compofé de deux parties
de graiffe & d’une de fleur de foufre.
NOIR-PRUN. Voyei Nerprun.
NOISETIER. Cortlusj
Genre de plante qui renferme quelques arbres
[ou arbriffeaux , dont un eft fort commun dans
nos forêts, & dont la plupart fe cultivent dans
'nos jardins. Il en fera fait mention dans le Diction-
nuire des Arbres & Arbuftes.
[ Noisetier de Saint - Domingue. C ’eft
iI’Omphalier.
j NOIX. Ce font généralement les fruits qui ont
une coque dure & ligneufe, recouverte par un
brou, & particuliérement le fruit du N o y e r .
[Fbyeç ce mot.
Noix d’Acajou. Voye^ Acajou.
Noix d’Arec. Voyez Arec.
1 Noix de Bancoul. Voyez Bancoulier.
Noix des Barbades : fruit du Ricin & du
Médicinier cathartique. Voyez ces mots.
Noix de Becuiba : fruit de l’Inde qui donne
une huile qu’ on dit être fpécifique contre les
'cancers. On ignore de quel arbre elle provient.
Noix de Ben. Voyez Ben.
I Noix de Bengale. C ’eft le Myr o bo lan
ICITRIN.
I Noix de C oco. Voyez C ocotier,
b Noix de Courbaril. Voyez C ourbaril.
K Noix de C yprès. Voyez C yprès.'
I Noix de Galle : excroiffance que fait naître
l'in infeéfce fur un chêne du Levant, & dont on fait
grand ufage dans la teinture, dans le tanage
|4escuirs, & même en médecine > elle eft un des
principaux ingrédiens de l’encre. Voyez Galle
& C hene.
Ce feroit une très-utile opération que d’introduire
ce chêne & l'infecte dans le midi de la France,
où ils le multiplieroicnt auffi facilement que dans
leur pays natal. ( Bosc.)
N o ix de Girofle. C ’eft le Fruit du Rave-
n a l a .
N o ix isagujîr. C ’eft la même chofe que h
fève de Saint-Ignace.
N o ix d’Inde. C’eft quelquefois le fruit du
C ocotier , & d’autres fois celui du C acaotier.
Voyez ces mots.
N o ix de Marais : fruit de 1’A nacarde
orientale. Voyez ce mot.
N o ix médicinale : fruit d’un Rondier.
Voyez ce mot.
N o rx métel : fruit de la Stramoine de ce
nom. Voyez ce mot.
Noix des Moluques. C ’ eft la même chofe
que la N o ix vomique.
Noix muscade. Voyez Muscadier.
Noix narcotique. On ignore à quel arbre
elle appartient.
No ix pacane. Voyez Noyer pacan.
Noix de Pistache. Voyez Pistachier.
Noix de Ricin. Voyez Medicinier cathartique.
Noix de Serpent. C ’eft le fruit, ou de- la
Feuillee a feuilles entières, ou de I’Ahou-
hai. Voyez ces mots.
Noix de teb.re : racine de Suron. Voyez ce
mot.
Noix vomique : fruit du Strychnos.
NOLANE. N o l a x a .
Genre de plante de la pentandrie monogynie &
de la famille des Borraginées, qui réunit cinq efpèces
, dont une fe cultive dans nos écoles de botanique.
11 eft figuré pl. 97 des llluftrations des genres
de Lamarck.
Efpèces.
1. La N o lane couchée.
Nolana profirata. Linn. O Du Pérou.
1. La Nolane couronnée.
Nolana coronata. Ruiz & Pav. O Du Pérou»
3. La Nolane fpatulée.
Nolana fpathulata. Ruiz & Pav. © Du Pérou,
4. La Nolane enflée.
Nolana inflata. Ruiz & Pav. O Du Pérou.
j-. La Nolane à feuilles contournées.
Nolana revoluta. Ruiz & Pav. O Du Pérou»
Culture.
La Nolane couchée, la feule que nous poffé-
dions, eft une affez jolie plante« On l a fème dans