M A L
Efpèces.
i . La M a l a x i d e e n é p i .
M a l a x i s fp i c a ta . Swartz. ip De la Jamaïque.
2. La Malaxide à ombellules.
M a la x i s u m b d lu la ta . Swartz.2£ De la Jamaïque.
3. La Malaxide ophiogloffoïde.
M a l a x i s o p k io g lu jfo /d e s , Willd. ip De la Caroline.
4- La M a l a x i d e à une feule feuille.
M a l a x i s m o n o p h y llo s . Swartz. ip Des Alpes.
S ; L a M a l a x i d e de Rheede.
M a l a x i s R h e e d i i . Swartz. Des Indes.
6. La M a l a x i d e odorante.
M a la x i s o d o r a ta . Willd. op Des Indes.
7. La Malaxide des marais.
M a l f x i s p a lu d o fa . Swartz. ip Indigène,
o. La M a l a x i d e à feuilles de lis.
M a la x i s l i lH f o l ia . Swartz. np De l’Amérique
Septentrionale.
S>- La M a l a x i d e de Loefel.
M a l a x i s L oe f e l i i . Swartz. 7f Indigène.
10. La Malaxide nerveufe.
M a l a x i s n e r v o fa . Swartz. % Du Japon.
11. La Malaxide penchée.
M a l a x i s c em u a . Willd. ^ Des Indes.
12. La M a l a x i d e pendante.
M a la x i s n u ta n s . Willd. "2p Des Indes.
13. La Malaxide à queue.
M a l a x i s ca u d a ta . Willd. Des Indes.
14. La Malaxide fubulée.
M a la x i s fu b u la ta . Labill. % De la Nouvelle-
Hollande.
C u ltu r e .
Si la culture des O r c h id é e s eft généralement très-
difficile , celle des M a la x id e s en particulier æft
prefqu'impoffible. Les deux efpèces les plus communes
en Europe, c’eft-à-dire ,Ma feptième & la
neuvième, croiffent dans la moufle des marais, &
ne peuvent vivre autre part plus long-tems qu’une
quinzaine de jours, quelques précautions qu’on
prenne, ainfi.qu’on le voit fouvent dans les jardins
de botanique. La troifième, que j’ai obfervée
en grande quantité en Caroline, & la quatrième,
qui croît fur les Alpes, n’offrent pas cet inconvénient
j mais les effais que j’ai tentés n’ont offert
aucune efpérance. Il faut probablement furtout renoncer
à voir jamaisj dans nos jardins, celles des
pays chauds, qui y exigeroient la ferre. ( B o s e . )
MALE : l’un des fexes des animaux & des végé- 1
taux, celui qui tranfmet le principe de la vie, ou
porte le germe de nouveaux êtres dans les orga- ;
nés des femelles, où fë trouvent exclufivement
les circonftances propres à fon développement.
Les Anciens ont reconnu, & l’expérience de
tous les jours le vérifie, que le Mâle porte dans la
conception plus de qualités internes, & la femelle
plus de formes externes. Il en' réfulte que, dans les '
croifemens des chevaux, par exemple, il faut éviter
d’employer pour étalon des individus d’un
caractère vicieux, ou attaqués de maladies tranf.
miffibles. Je fais cette obfervation, parce qu’on
ne porte pas allez d’attention au choix des Mâles
dans ce cas. V o y e i Croisement, Race, Va-
rieté.
La puiffance génératrice n’ayant toute fon am.
plitude dans les Mâles, que lorfqu’ils font parvenus
au maximum de leur accroiffement, on n’ob.
tient que de foibles productions en fuivant l’u.
fage, malheureufement fi commun dans nos campagnes
, de les employer trop jeunes à la repro.
duétion de leur efpèce. Jamais les races de nos
animaux domeftiques ne fe relèveront, tant qu’on
ne fera pas plus d’attention à cet objet ; ainfi on
doit defirer furtout qu’on renonce, dans certains ■
pays , à fe fervir des plus jeunes taureaux, des
jeunes béliers, des jeunes cochons, pour les châtrer
l’année fuivante ; à ne confervef les coqs
des poules, des dindes , les jars des oies, des canards,
que jufqu’après la première ponte des femelles
qui font nées en même tems qu’eux. La
confidération que ces Mâles ne font.plus auffi ten-1
dres fi on les garde jufqu’à ce qu’ils ne puilfent
plus être utiles à la reproduction , ne peut être
valable quand on la compare à celle qui réfulte
de la bonté des productions de ceux qui font
! parvenus à toute la vigueur de l’âge.
La nature ayant donné aux Mâles une grande
1 énergie pour les rendre plus propres à furmonter
les obftacles qu’ils peuvent trouver dans la pour-
fuite des femelles , cette énergie eft quelquefois,
foit directement, foit indirectement, nuilîble au
but que fe propofent les cultivateurs. En confé-
quence ils fe font déterminés à l’affoiblir parla
caftration , opération qui ne doit être exécutée ni
trop tôt, ni trop tard. V o y e% Castration.
La chair des taureaux & des béliers arrivés à
l'âge adulte eft plus dure que celle des femelles &
que celle des boeufs & des moutons ; mais elle eft
plus favoureufe , quelquefois même elle l’eft trop,
ayant un goût fpermatique , comme s’en apper-
çoivent ceux qui ont un palais délicat.
Les animaux mâles font fujets à quelques mala- j
tionnées dies qui leur font particulières, & qui feront menaux
articles qui les ont pour objet.
( B o s c . )
MALÉFICE. Autrefois ce mot àuroit été l’objet
d’un long article; mais, grâce aux progrès des
lumières, il eft rare aujourd’hui de voir des cultivateurs
qui croient qu’un homme puiffe-, par des
paroles, des geftes, des opérations fe crêtes, Mit
faire du mal dans leur perfonne ou dans leurs propriétés.
Il ne paroît que de loin en loin des forciez,
des loups-garous , des revenans , & c . , parce #
lorfque quelques fripons s’annoncent comme tels,
la loi les punit. ( B o s c . )
MALESHERBE. G YM tJO P L & M A ,
Genre de plante de la pentandrie trigynie, qui
réunit deux efpèces vivaces, & dont aucune n’eft
cultivée dans nos jardins.
Efpèces.
1. La Malesherbe tubuïeufe.
Gymnoplema tubulofa. Cavan. ip Du Pérou.
1. La Malesherbe à feuilles linéaires.
Gym nop lem a l in e a r i s . C î iv a n . Tf Du Chili.
( Bosc. )
MALETTE A BERGER. V o y e i Thlaspi
bourse a berger,
MALHERBE. C’eft la Dentelaire commune,
MALICORNIUM. On donne ce nom, dans
les boutiques des droguiftes, à l’écorce de la GRENADE;
, ,
MALI-MALI : nom caraïbe de la C asse ailée.
MALLÉAMOTE : fynonyme de Pavette de
|l’inde.
’ MALLET : cochon d’un an, réfervé pour <la
multiplication, & tué enfuite. Voye[ C ochon.
MALL1NGTONE. M a l l in g t o n ia .
Grand arbre de l’Inde , à feuilles bipinnées, à
i fleurs blanches, odorantes , difpofées en panicules
terminales, qui forme feu 1 un genre dans la didy-
: namie angiofpermie.
Cet arbre, qu’on cultive dans les jardins de
l’Inde i à raifon de fa beauté & de l’agréable odeur
de fes fleurs, n’a pas encore été transporté dans
I les nôtresj ainfi je n’ai rien à en dire de plus.
I (Bosc.) .
MALLOCOQUE : efpèce de Greuviér. Voy.
! ce mot.
MALLOTE.
Arbre de la Cochinchine , que nous ne poffé-
dons pas dans nos jardins , & qui feul forme un
genre dans la dioécie polyandrie. Ses feuilles font
alternes, & fes fleurs difpofées en grappes terminales.
(B ose.)
MALMAISON : nom vulgaire de I’A stragale
| DES CHAMPS,
MALNOMMÉE. C’ eft ainfi que les Créoles de
Saint-Domingue appellent I’Euphorbe he-
Rissée.
MALOPE. M ai?ope. ,
Genre de plante de la monadelphie polyandrie
r i ^am^ e des Malvacées, qui ralïemble quatre
efpèces, dont deux le cultivent dans nos jardins.
Il elt figuré pl. 583 des lllullrations des genres de
Lamarck. * J 6
E fp 'e c e s .
1. La Malope mafacoïde.
M a lo p e m a la c o id e s . Linn. 0 Hu tnicH de l ’Europe.
2. La Malope trifide.
M a lo p e tr i f id a . Cavan. O Du midi de l’Europe..
3. La Malope muhiflore.
M a l o p e ' m u lt iflo r a . Cavan. 0 Du midi de.
l’Europe.
4. La Malope à petites fleurs.
M a lo p e p a rv if io r a . Lhérit. 0 Du Pérou.
Culture.
Les deux premières efpèces font celles qu’on
cultive dans nos jardins de botanique & dans nos.
grandes colle&ions de plantes. On les y fème dans
des pots remplis de terre légère, pots qui fe placent,
au printems, fur couche nue, & qu’on ar-
rofe au befoin. Lorfque les plants, provenus de
ces femis, ont acquis fix à huit pouces de haut, on
les repique en pleine terre, dans un lieu abrité des
vents froids. Les feuls foins qu’on leur donne, font
ceux propres à tout jardin bien tenu.
Ces plantes ne font pas fans élégance; mais,
comme leurs fleurs manquent d’odeur , & que
beaucoup d'autres de la même famille & vivaces
font plus belles, on ne les recherche pas dans les
jardins d’agrément.
La dernière efpèce a été cultivée au Jardin du
Muféum. { B o s c . )
MALT : orge germé pour fabriquer de la bière.
Voye{ Orge & Bière.
MALVACÉES : famille de plantes qui a la
mauve pour type, & dont on cultive un grand
nombre d’efpèces appartenant aux genres Mauve ,
Guimauve , Alcée , A butilon , Ketmie ,
Mauvisque, Pa la v a , La v a tè r e , Mala-
chre , Pavone , Urène , Napée , Anoda.,
SoijANDRE, C otonier, Fügo'sie , Melochie,
Ruizie, Malagodre, Gordone, Hugonie,
Fromager , Bahobad , Pentapètb , C a c
a o y e r , Abronne, Guazuma, Dombey ,
V elagne , A ssonie , Buinère , ARSENIE,
Kleinhove , Helictère, T ongchu , Senrée ,
C rinodendre, Plagianthe, Acie , Pteros-
perme , Mor iso ne , C rossostylis , My -
rode , Baringtone , Mesua , Pourrétie ,
Lagunée , Achanie & Kitaibelie. Les deux
plantes les plus importantes de cette' famille,
fous le rapport agricole, font le cotonier & le
cacaoyer.
La propriété émolliente & adouciffante des.
Malvacées engage à en faire un fréquent ufage
dans la médecine humaine & vétérinaire ; ainfi
tous les cultivateurs doivent avoir dans leur jardin
quelques pieds de guimauve officinale , qu’on
emploie de préférence, pour les avoir fous fa
main dans l’occafion. ( B o s c . )
I i ij