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5 o 6
É Ü Othona <
Efpérance.
Othona
Efpérance.
Othona
Efpérance.
Othona
Efpérance.
Othona
Efpérance.
Otkona,\
Efpérance.
O T T
31. L’Othone trifurquée.
32. L'Othone tagète.
33. L'Othone uniflore.
34. L 'O t h o n e athanafie.
3j. L’Othone multifide.
36. L'Othone ciliée.
Othona ciliata. Linn. T) D u C a p de B onne-Ef-
pérance.
37.' L'Othone pinnatifide.
Othona pinnatifida. Th un b . î ) D u C ap de
Bonne-Efpérance.
38. L'Othone munite.
Othona munita. Linn. T) D u C a p de B onne-
Efpérance.
39. L’Othone pinnée.
Othona pinnata. Linn. % D u C ap de Bonne-
Efpérance.
40. L'Othone digitée.
Othona digitata, Linn. D u C a p de B on n e-
Efpérance.
Culture.
O n v o it dans nos écoles de botanique & dans
les jardins des amateurs quatorze ou quinze de
ces efpèces î favoir : les 4 e. , 5e. , 8 e. , 10e. , 12e.,
13e. , 18e., i o e., 11e., 2 j ev 29e. ,3 b 8.3 4 e., 39e.:
toutes demandent une terre à demi confinante &
l'orangerie pendant l’hiver. La moins délicate eft
la quatrième, qu’on peut placer en pleine terre ,
à une expofition chaude, en ayant foin de la couv
r ir pendant l’hiver. C e font d’affez belles plantes
lorfqu’elles font enfleurs, particuliérement la 29e.,
q ui eft une des plus répandues ; elles craignent
l’humidité.
L e s O th o n e s fe mu ltip lien t par le femis.de leurs
graines dans des p ots & fur c ou ch e 5 mais com me
e lle s n'en d on n en t pas toujours dans le c lim at de
Pa ris , on em p lo ie plus fréqu emmen t la v o ie des
b o u tu r e s , qu i fe fo n t au p r in tem s , fur c ou ch e &
fpu s c h â flis , & q u i manquent rarement. (B o s c . )
O T T E L 1E . O t t e l ia .
Plante des Indes, qui feule forme un genre dans
Thexandrie hexagynie, fort voifin des F l u t e a u x , j
avec lefquels elle avoit été d’abord réunie. Voye1 j
ce mot. <r
O U R
# Cette plante n'étant pas cultivée dans nos
dins, ne peut donner lieu à un article plus étendu I
( Bosc. )
O U A 1LLE. Ôri nomme ainfî la brebis dans le 1
département des Deux-Sèvres. .
OUANGUE : nom que les Nègres de Cayenne!
donnent au Sesame qu’ils cultivent.
OU APE. C'eft le V o u a p a d’Aubîet, c'eft- à-1
dire , un Ma c ro lo b e . Voyez ce mot.
OUAROUCHI : arbre de Cayenne, du fruit|
duquel on tire du fuif. C ’eft probablement i
Jciquier. V oy ei ce mot.
OU ARQUER. C ’eft, dans le département des I
Vofges, le nom du labour d’automne des terres |
qu’on veut femer au printems.
OUASSACOU : arbre vénéneux de Cayenne, I
qui appartient au genre Ph y l l a n th e . Voyc{ c e l
mot.
O U A T TE . C ’e ft I’A p o c i n d e S y r i e , dont les 1
fem e n c e s fo n t e n to u r é e s J d ’ un c o t o n p r o p re a l
O u a t t e r . Voyei A p o c i n .
OUDRY : v ie u x m o t q u i fig n ifie F a n e r .
OUE : vieux nom de l’oie.
OUELE : a rb u fte g rim p a n t d e l 'I n d e , qui fert I
à fa ire d e s c e r c l e s , & q u i p a r o ît ap partenir ;r
g en r e P iso rN E .
OUEST : un des quatre points cardinaux du ]
Monde, celui.où le foie il femble fe coucher dans
le teins des équinoxes : on l’appelle auffi le ccw-l
chant,
C ’eft d’entre le couchant 8c le midi, c ’eft-à-l
d ire , du fud-oueft, que fouflent les vents qui!
donnent le plus fouvent la pluie dans une grande!
partie de la France. V oy e i Pluie. Cela tient à ia I
pofition des Alpes.
Les coteaux & les murs tournés à l’ Oueft ne I
recevant l'influence-des rayons du foleil que lo r f- l
qu'ils fe font affoiblis , cette expofition eft la I
plus mauvaife , après le nord, pour les cu ltu res 1
des plantes des pays chauds. On ne peut en!
tirer un parti utile que pendant les chaleurs de"
l’été. Voye% Ex po s it io n . ( B osc. )
OUILLE. C'eft la brebis dans le département I
de Lot & Garonne.
OUILLER LES VINS. C ’eft remplir les t^ ^
neaux où il eft en fermentation. Voyez V in. 0 UL L1ÈRE. On donne ce nom, aux environsI
de Marfeille, aux allées qui font entre les.rangs I
de vignes j allées qu'on cultive en céréales,
légumes, &c. Voyeç V igne.
OUMA : un des noms de I'Orme.
OURAGAN. Quelques perfonnes croient col
mot fynonyme d’orage j mais il fignifie feulement |
la réunion de.deux ou plufieurs vents qui fouflcC
dans des directions oppofées, & qui 11e font pas I
accompagnés de tonnerre & de grêle, quelque-1
fois même pas fuivis de pluie.
Certains Ouragans font accompagnés de tour-1
billons de plufieurs fortes, entr’autres de ceux I
O U R O U T 5 o 7
L ’on appelle T r o m b e s (voye% ce m o t ) , &
L j] le u r s effets font bien plus défaftreux iur le s
points où paffent ces tourbillons & ces trombes,
mien ne peut leur réfifter, & ils enlevent les termes
& les eaux à une grande hauteur pour les répandre
au loin.
I On voit ai ri ver des Ouragans en toute fai fon >
Lais c’eft en général à la fin de l’été q u ’ils font
les plus fréquens.
11 eft difficile de s'oppofer aux effets des ora-
|es1 Cependant il y a des moyens de diminuer leurs ;
pavages ( voye£ O r a g e ) , mais l ’homme n’a absolument
aucune aétion fur les Ouragans, q u i, en
[quelques inftans, enlèvent les toits des maifons,
[jenverfent ou caftent les a rb re s, font verfer les
[blés fur pied, difp&rferit ceux qui font coupés, font
[tomber tous les fruit s, &c. ; feulement il p eu t , ou
[choifir, pour fe bâtir une demeure, pour exécuter
des plantations , des cultures de toutes efpèces,
une localité garantie des vents dominans , qui
(ont, pour tout le nord de la Fran ce , ceux du
fud-oueft, par des montagnes élevées & couvertes
de b ois, ou entourer fa propriété d ’une épaiffe
ceinture de b o i s , & chacune de fes divifions de
haies ruftiques, garnies de grands arbres. Voye%
Haie.
C ’eft dans les pays intertropicaux que les O u ragans
font les plus fréquens, les plus v io le n s ,
& par conféquent les plus défaftreux. Ils caufent
annuellement des pertes immenfes dans nos colonies
à fucre , quoiqu’on y connoiffe le moyen de
mettre obftacle à leur fureur par des plantations.
Immédiatement après un Ouragan il faut réparer
[les maux qu’ilacaufés , ou au moins en faire difpa-
[roître les traces. Je n’entrerai dans aucun détail à
[cetégard, attendu que les circonftances variant
fans fin, les pratiques doivent également varier,
& que leur expofition me conduiroit trop lo in , me
[feroit faire des répétitions. Voye^ au mot V ent,
auquel j’indiquerai un moyen de relever les arbres
renverfés. ( B o s c . )
O U R E G O N : nom fp é ci fiq u e d 'un C a n a n g de
Cayenne. Voye[ ce mot.
O U R I S IE . O u ris i a .
Plante vivace du détroit de M a g e lla n , qui fai-
foi: ci-devant partie des G a l a n es (voyeç ce mot),
& auquel on a trouvé des caractères luffifans pour
conftituer un genre. ( B o s c . )
O U R O U P A N : genre établi par A u blet , 8c
réuni aux N a u c l é e s . Voyeç ce mot.
O U R S IN E . A r c topus ,
Plante v iv a c e , très-remarquable, du C a p de
Bonne-Efpérance, qui feule forme un genre dans
la polygamie m onoécie,. & qui eft figurée pl. 8y y
des Illustrations des genres de Lamarck.
Cet te plante n'eft pointcultivée dans nos jardins.
( B o s c . )
O U T A R D E : le plus gros des oifeaux d’E u rope,
& dont la chair eft extrêmement eftimée. ,
C e t oifeau fe tient pendant l'été dans les dé-
ferts de la Sibérie, & vient pendant l'h iv e r dans?
les plaines d elà Champagne, de la To ura in e, & c .
I l eft extrêmement difficile à tuer, parce qu’il fa
tient toujours dans les lieux d éc ou ve rt s, & q u 'il
ne fe laiffe pas approcher.
Je ne parle1 ici de l’Outarde que pour dire cfu©
1 de tout tems on a fait des efforts pour le rendra
domeftique, mais q u 'ils n ’ont pas encore eu de
: réfultats fatisfaifans. O n parvient affez bien à accoutumer
les Outardes , prifes jeunes, à refter
dans une baffe - cou r avec les autres volailles ,
mais elles rie s ’y accouplent p a s , & par conféquent
ne peuvent s 'y multiplier. J’ai vu dans m i
jeuneffe, à C h â lo n s -fu r-M a rn e , un mâle & une
i femelle q u'o n y gardoit depuis plufieurs années
dans ce but, fans que cette dernière eût pondu
une feule fois.
V o y e i, pour le furplus , le Dictionnaire des Oi-
, féaux.
O U R A M E : nom de la faucille dans la ci-devant
Piovence.
O U R A T E . OuRATEA,
Très-grand arbre de C ayenne encore imparfaitement
c on n u , mais qui fait genre dans la décan-
1 drie monogynie.
Cet arbre, dont les fleurs exhalent l'o d e u r de
ta giroflée, n’eft pas encore cultivé dans nos jardins.
(B o s c . )
O U R D E . C ’eft la Soude frutescente aux
embouchures du Rhône.
O U R D O N : nom des feuilles du Cyn Anque ,
^ o n mêle en É g yp te avec celles d u féné.
O U T É E . O utra,
Genre fait par A u b le t , & réuni depuis aux
M a c r o l o b e s . Voye[ ce m o t .
O U T I L S D ’A G R IC U L T U R E . C e mot n'a pat
une acception bien p récife, beaucoup de perfonnes
confondant les O u t ils avec les I n s t r u -
m e n s d ' a g r i c u l t u r e ; cependant le mot O u t
i l s s’applique particuliérement à cette portion
desjjnftrumens qui eft de fer ou d'ac ie r, avec o u
fans manche, & dont la grandeur eft moyenne ou
petite.
L e s obfervations que j'ai préfentées au Iedteur,
I à l’article des I n s t r u m e n s , s ’appliquent complètement
aux Ou t ils j ainfî je le renvoie à c»
mot.
S s s i;