q u ' o n p l a c e l e s M . o n a r d e s d a n s l e s j a r d i n s p a y s
a g e r s .
• Le thé d’Qfwego eft fort agréable à prendre.
(B o jS Ç . )
MONBIN. S PD N D I AS*
Genre de plante de la décandrie pentagynie &
de la famille des T é r é b in th a c é e s , qui réunit cinq ■
efpèces, dont les fruits fe mangent dans leur pays ;
natal. Il eft figuré pl. 384 des I l lu j lr a t io n s d e s g en r
es de Lamarck.
E fp è c e s . j
1. Le Monbin à fruits rouges, vulgairement p r u n
ie r d 'E J p a g n c .
S p o n d ia s m o n b in , Linn. ft De l’Amérique méridionale.
2. Le Monbin à fruits jaunes.
S p o n d ia s m y r o b o la n u s . Linn. ft De l’Amérique
méridionale.
3. Le Monbin de Cythère, vulgairement arbre de
C y tk è r c .
S p o n d ia s c y tk e r e a . Lam. ft D’Otahiti.
4. Le Monbin amer.
S p o n d ia s am a r a . Lam. ft Des Indes. ' -
y. Le Monbin à feuilles de manguier.
S p o n d ia s m a n g ife r a . Willd. ft Des Indes.
C u ltu r e .
La première efpèce fe cultive dans toutes
les colonies imertropicales de 1*Amérique , fi
on appellé cultiver , mettre une branche en
terre & l’y oublier jufqu’à ce qu’elle porte des
fruits , ce qui n’eft pas long , puifque , fi la branche
en a déjà de noués , ils continuent à grofiir &
arrivent à leur maturité comme ceux reftés fur
l’arbre. On en fait des haies , à raifon de cette
rapidité de croiffance. Les fruits varient dans leur
forme plus ou motns alongée 3 plus ou moins
régulière3 & en couleur, dans toutes les nuances
emre le rouge & le jaune. Leur pulpe eft jaune ,
d’une acidité agréable & d’une odeur fuave : on
en fait une grande confommation à Saint-Do-
mingue & autres îles du, golfe du Mexique. La
marmelade qui s’en fabrique fe tranfporte juf-
qu’en Europe. Ses feuilles & Ion écorce font
employées comme aftringens en médecine , & fes
noyaux paffent pour vénéneux.
Dans nos ferres, où elle a été apportée , cette
efpèce demande un haut degré de chaleur en
hiver & en é té , & dans cette dernière faifon
des arrofemens fréquens. Une terre fubftantielle,
qu’on renouvelle en partie tous les ans ou tous
lef deux ans 3 lui eft la plus convenable. Sa multiplication
a lieu de boutures faites au printems 3
fur couche & fous châffis. Elles reprennent fort
aifément. • j
La fécondé efpèce croît dans les mêmes chn.
trées que la première & fe multiplie de même
mais moins abondamment, à raifon de ce que fes
fruits font plus petits & moins bons. On les
récolte principalement pour les cochons.
On voit la troifième efpèce en Europe 3 dans
quelques collerions de plantes rares j mais elle
n’eft pas encore dans les jardins de Paris. Elle fe
cultive aujourd’hui très-abondamment à l’Ile-de-
France , d’où Comme-rfon en a apporté dés pieds.
Sa multiplication eft auffi facile & auffi rapide que
celle des autres. Ses fruits, qui font de la grof-
feur d’un petit oeuf de poule , ont le goût de la
pomme de reinette & font fort eftimés. ( B o s e .)
Monbin BATARD. C’eftleTRlCHlLIER SPON-
D IO ÏD E ,. *
MONDAIN : race de pigeon de volière qu’il
eft fort avantageux de préférer 3 comme étant la
plus productive.
MONETIE. V o y t£ Azime.
MONGETTE. On donne ce normaux Haricots
dans le fud-oueft de la France.
MONIMIE. M o k im i a .
Genre de plante établi par Aubert du Petir-
Thouars dans la dioécie, monandrie & dans la famille
des U n i c é e s 3 lequel renferme un arbrilfeauà
feuilles oppofées & à fleurs axillaires, originaire
de l’ Ile-Bourbon.
Cet arbriffeau, rapporté aux T amboucs par
Bory-Saint-Vincent, n’étant pas encore cultivé
dans nos jardins , ne doit pas être l’objet d’un
article plus étendu. ( B o s c .)
MONINE. M o n in a .
Genre de plante de ladiadelphieoétandrie, dans
lequel font réunis fix arbres ou arbuftes, dont aucun
n’eft cultivé, à ma connoiffance, dans les jardins
de l’Europe.
E fp è c e s .
t . La Monine à plufieurs épis.
M o n in a p o ly f ia c h ia . Ruiz & Pav. ft Du Pérou.
2. La Monine à feuilles de l'aule.
M o n in a f a i i e i f o l i j . Ruiz & Pav. ft Du Pérou.
3, La Monine à feuilles ramaffées.
M o n in a co n fe r ta . Ruiz &*Pav.. ft Du Pérou.
4, La Monine à feuilles linéaires.
M o n in a lin e a r i fo lia . Ruiz & Pav. ft Du Chili.
5. La Monine à gros épis.
M o n in am a c r o f la c h y a . Ruiz & Pav. ft Du Pérou.
6. La Monine à fruits ailés.
■ M o n in a p t e r o c a r p a .B n iT . & Pav. 5 Du Pérou.
{ B o s c . )
MONJOLI. V a r ron ia .
Genre de plante de la pentandrie monogyni^ w
de la famille des B o r r a g ih é e s , qui raflemble dix-
fept efpèces, dont fix fe voient dans nos ferres.
Il eft figuré pl. des l i l u j l r a tio n s d e s g en r es de'
Lamarck. •
E fp è c e s .
I. Le Monjoli à grandes fleurs.
Va rron ia m i r a b i lo id e s . Jacq. ft De Saint-Do-‘
pingue.
2. Le Monjoli capité.
Va rron ia l in e a ta . Linn. ft Dé l’Amérique méridionale.
.
3. Le Monjoli ferrugineux..
V a rron ia f e r ru g itie a . Lam. ft De l’Amérique
méridionale.
4. Le Monjoli velouté.
V a r r o n ia m o l l i s . Desf. ft De l’Amérique mé-,
ridionale.
y. Le Monjoli de la Martinique..
V a r r o n ia m a r tin ic en j is . Linn. ft De la Marti-.
nique. .
6. Le Monjoli de Curaçao.
V a r r o n ia c u ra jfa v ic a . Linn. ft De Cayenne.
7. Le Monjoli globuleux.
V a r r o n ia g lo b o fa . Linn. ft Des Antilles.
8. Le Monjoli tona-.nreux.
V a r r o n ia tom en to fa . Lam. ft De.....
9. Le Monjoli à fleurs blanches.
V a r r o n ia a lb a . Linn. ft De l’Amérique méridionale.
10. Le Monjoli à feuilles crénelées.
V a r r o n ia c r en a ta . Ruiz & Pav. ft Du Pérou.
II. Le Monjoli à petites fleurs.
V a r r o n ia p a r v if io r a . Ortegl ft Du Pérou.
12. Le Monjoli à feuilles bu liées.
V a r r o n ia b u lle ta . Swartz, ft De la Jamaïque.
13. Le Monjoli dichotome.
V a r r o n ia d ic h o tom a . Ruiz & Pav. ft Du Pérou.
14. Le Monjoli à feuilles obliques.
V a r r o n ia o b liq u a . Ruiz & Pav. ft Du Pérou.
iy. Le Monjoli à épis cylindriques.
V a r r o n ia c y lin d r ifi'a c h ia . Ruiz & Pav. ft Du
Pérou.
16 . Le Monjoli à feuilles aiguës.
V a r r o n ia a n g u f ii fo l ia . Will J. ft De l’lie Sainte-
Croix
17. Le Monjoli à une feule graine;
V a r r o n ia m o n o fp e rm a . Jacq. ft De l’Amérique
méridionale.
C u ltu r e .
Ce font les fix premières efpèces que nous pof-
fédons. Elles demandent toutes la,ferre chaude,
une terre légèrement coniïftante , & peu d’arro-
femens-. en hiver. On les mukiplie de boutures?
faites au printems, fur couche & fous châfiis, dans des pots qu’on recouvre d’un entonnoir
de verre. Leur beauté n’eü pas affez remarquable
pour qu'on cherche à les qtie dans les écoles de botaniquea &vo idra nasu tleres pcoalrt
lerions des amateurs. { B o s c . )
MONNIERE. M o n n i e r a .
Genre de plante de la didynamie angiofpermie
& de la famille des P e r fo n n è e s y dans lequel fe trouvent
huit efpèces, dont une ou deux font cultivées
dans les écoles de botanique.
O b fe r v a t io n s .
Ce genre, fort voifîn de s G r a t io le s pat l ’ordre
des rapports, a été établi par Michaux, fcc diffère
extrêmement des M o n n ie r ia de Linnæus , qui font
a&uellement partie d’un autre genre*
E fp è c e s .
1. La Monnière à feuilles rondes.
M o n n ie r a r o tu n d ifo l ia . Mich. De l'Amérique
feptentrionale.
2. La Monnière amplexicaute.
M o n n ie r a a m p le x i c a u li s . Mich. De l’Amérique
feptentrionale.
3. La Monnière cunéiforme.
M o n n ie r a c u r ie i fo lia . Mich. De l’Amérique feptentrionale.
4. La Monnière d’Afrique.
M o n n i e r a a fr ic a n a . P< rf. De l’Afrique,
y. La Monnière pédonculée.
M o n n ie r a p e d u n c u la t ! . Perf. De l’Afrique.
6 . La Monnière de Brown.
M o n n ie r a B r o w n i i . Perf. De l’Amérique méridionale.
J’ai apporté de la Caroline deux autres efpèces
de ce genre, dont Michaux n’a pas fait mention,
& que je crois devoir indiquer ici.
7. La MgnniÈ "e nageante.
M o n n ie r a n a ta n s . Bofc. (•) De la Caroline.
8. La Monnière de la Caroline.
M o n t e r a c a r o lin ia n a . Bofc. O De la Caroline.
C u ltu r e .
Lafixièmeefpèce eft la feulequïaft été cultivée
au Mufiéum d’Hiftoire naturelle, de Paris, où on
l’a perdue depuis bien des années ; elle fe tenoit
dans la ferre chaude , s’arrofoit beaucoup. La
terre franche et oit c- Ile qui lui convenait le mieux.
Ôn la multiplioir par le déchirement des vieux
pieds. ( B o s c )
MONNAIE DU PAPE : nom vulgaire de la
Lunaire. V o , e ^ e mot.
MON.OCOTYLÉDONES : une des principales
fubdivifions' des-végétaux, celle cù les femences
font compofées d’un fëul lobe.
Cette fiibdivifion , qui renferme \ t s G r am in é e s 3
i les L i l ia c é c S y & c ., eft d’une grande importance
Y y ij