
3. L a Pergülaire du Japon.
jPergularia japonica. Thunb. T) D u Japon.
4. L a Pergulaire purpurine.
Pergularia purpurea. V ah l. T> D e la Chine.
5. La Pergulaire comeftible.
Pergularia edulis. Wil-ld. D u C ap de Bonne-
Efpérante. ( B o s e .)
P Ë R IA N T H E : enveloppe propre de la fleur.
Voye[ CALICE dans le Dictionnaire de Botanique.
P É R IC A R P E : enveloppe propre de la graine.
O n diftingue huit fortes de Péricarpes s la N o i x ,
le Drupe , la Pomme , la Baie , la Capsule , la
Gousse ou Légume, la Silique, la Follicule.
Voye1 ces mots.
L o r fq u ’il.n’y a pas de P érica rpe , on dit que la
graine eft nue.
D a n s les Péricarpes fe c s , la^raine eft attachée
au placenta par un cordon ombilical. Voye% pour
le furplus au mot G r a i n e , foit dans ce DiCtion-
naire, foit dans ceux de Botanique & de Phyfio-
logievégétale. ( B o s e . )
P É R IL L A . P er i l la .
Plante annuelle de l 'In d e , qui feule Forme un
genre dans la didynamie gymnofpermie & dans la
famille des Labiées. E lle eft figurée pl. yc>3 des 11-
lufirations des genres de Lamarck.
Culture.
L a Pérille à feuilles de bafilic ( P erilla occi-
moides L in n . ) ne fe cultive que dans les écoles*
de botanique, où on la fème fur couche & fous
châffis dès les premiers jours du printems, & ou
on la rentre dans la ferre chaude dès les premiers
fro id s , afin q u e lle y perfectionne la maturité de
fes graines. U n e terre légère eft celle qui lui convient
le mieux : on lui ménage les arrofemens
pendant la durée de fon exiftence. (B o » c . )
P É R IN E V I E R G E . C ’eft la réfine qui découle
naturellement du p in , & q u'o n recherche à caufe
de fa pureté. Voyei P iN dans le Dictionnaire des
Arbres & Arbufies.
P É R IP E . P e r i pe a .
Genre de plante établi par Aublet, mais qui depuis
a été réuni aux B u c h n è r e s . Voye^ ce mot.
C e genre eft fondé fur une feule efpèce, qui ne
fe cultive pas dans nos jardins.
P É R IP L O Q U E . P eri p loca .
Genre de plante de la pentandrie monogynie &
de la famille des Apocinées, qui raffemble feize
efpèces, dont quatre font cultivées dans nos jardins.
I l eft figuré pl. 177 des llluftrations des genres
de Lamarck.
Efpéces.
1. L e Periploque de Grèce.
Periploca gr&ca. L in n . T) D u midi de l ’Europe,
2. L e Periploque de l'He-Bourbon.
Periploca mauritiana. Lam. T> Del'Ile-Bourbon.
3. Le Periploque à feuilles liftes.
Periploca l&vigatà. Ait. F? D e s Canaries.
4. L e Periploque à feuilles étroites.
Periploca angùfiifolia. Labill. D e la Syrie,
y. Le Periploque feamoné.
Periploca feamonea. L inn. T> De l'Égypte.
6 . L e Periploque convertible.
Periploca efculenta. Linn. f) D e s Indes.
7. Le Periploque d'Afrique.
Periploca africana. L inn. Tj D u CapdeBonne-
Efpérance. 8. L e Periploque des Indes.
Periploca indica. Linn. D e Ceylan.
9. Le Periploque fauvage.
Periploca fylvefiris. Retz. D e Ceylan.
^ 10. Le Periploque tuniqué.
Periploca tunicata. Retz. D e s Indes.
11. Le* Periploque blanchâtre.
Periploca albicans. Lam. D e s Indes.
12. Le Periploque à feuilles en coeur,
j Periploca cordata. Lam. T? D é s Indes.
13. Le Periploque à petites fleurs."
j Periploca parvifiora. Lam. I7 D e s Indes.
14. Le Periploque effilé.
Periploca virgata* Lam. T) D e s Indes.
iy. Le Periploque émétique.
Periploca emetica. W illd . 1} D e s Indes.
16. Le Periploque capfulaire.
Periploca capfdlaris. Forft. T? D e la Nouvelle* |
‘Zélande.
Culture.
L a première efpèce eft la feule qui fe cultive
fréquemment dans nos jardins , attendu qu’elle ne |
craint que les très-fortes gélées de phi ver, &
qu'elle s ’accommode de tous les terreins & de
toutes les expofitions. C 'eft à former des berceaux
, ce à quoi fes rameaux très-nombreux & J
très-flexibles la rendent extrêmement propre,
q u'on la deftine le plus ordinairement j cependant
on l’emploie auffi à garnir les murs & à varier 1 al-
peCt des arbres , fur lefquels on la fait monter. La ;
grande quantité de fleurs dont elle fe garnit pendant
la belle faifon, furtout quand elle eft expouîe.
au foleil, ajoute à fes agrémens j elle n’a contr’eil.,
dans les jardins payfagers, que le duc laiteux
qu'elle contient, lequel eft extrêmement acre, K
peut faire naître des ampoules fur la peau, c iH
confiance qui la rend très-propre à entrer dans U
compofition des haies de défenfe, qü cbe garnit l
d’ailleurs très-bien. . , r I
Cette efpèce fe multiplie par le femis de
graines, dont elle donne fréquemment, mais W 40 rapidement
j-apidement & plus certainement de marcottes ,
qui reprennent 11 même année, & qui peuvent
être mi fes en place dès l ’hiver fuivant. C ’eft à
ce dernier moyen qu'on doit donc s’en tenir &
qu’on s’en tient'généralement.
Les autres efpèces que nous ooffédons, font
Us 4 e. , ye. , 7 e. j elles exigent l ’orangerie & fe
mettent en conféquence dans des pots remplis de.
terre légère, q u ’on place pendant l’été contre un
mur expofé au m id i, & qlï’on n'arrofe que lorf-
que cela èft absolument néceffaire. O n les multiplie
prefqu’uniquement de marcottes, car elles
donnent rarement des fruits dans nos climats.
C ’eft la cinquième qui fournit b gommé-réfine
de fon n om , gomme-rélifre dont on taie un «fiez
■ fréquent ufase en médecine pour qu’on puiffe
croire avantageux de cultiver cette efpèce dans Jc-s
bons abris du midi de la France.
On mange les feuilles de la fixième.nu C ap de
Bonne-Efpérance, choie fort remarquable , p uif-
que celles de toutes les autres font des poifons.
( Bosc. ) -
P É R IP N E U M O N IE : maladie qui eft produite
. par l ’inflammation des organes de la refpiration ,
& qui enlève' fouvent en peu de jours tant de chevaux
& de boe u f s , qu’elle eft regardée comme
É p i z o o t iq u e . Voye£ ce mot.
Beaucoup de cauiès fouvent contraires font naître
la Péripneumonie, comme un air trop fec &
un air trop humide, un air trop chaud & un air
trop f ro id , trop dé travail & trop de repos ; mais
c’eft au trop de travail pendant la chaleur q u'o n la
doit le plus communément. Ménager alors fes che*.
vaux & fes boeufs eft donc un moyen préfervatif
dans le cas d'être employé.
Tantôt un feul lobe despou-monss'eft enflammé,
tantôt les deux , tantôt les deux avec la gorge 5
dans ce dernier cas, la maladie eft au plus haut degré
de danger.
Toujours Ja Péripneumonie eft accompagnée de
la fièvre, de la perte de T appétit, de la t o u x , de
la difficulté de réfpirer , de douleurs aiguës dans
la région de l’éftomae , &c.
La faignée eft le premier des moyens à employer
lorfqu’on s’eft alluré de la nature de la maladie
., & elle doit être copieüfe ou fréquemment
répétée pour arrêter les progrès de l ’inflammation
par raffoibliflfement de l'animal. Par le même motif,
on lui refufera toute nourriture folide j il fera
rigoureufement tenu à l’eau b b n c h è , nitfée &
chaude. Comme c’eft pendant l ’été que cette maladie
fe montre le plus communément, on tiendra
ouvertes les fenêtres de l’écurie eu de l'é table ,
afin que l'a ir refpiré par l’animal foit auffi pur que
poffiblej on frottera fes flancs & fa poitrine avec
de la flanelle pour faciliter la tranfpiration dans
Ces parties^ L ’application, ou du fe u , ou des yé-
ncatoires, ou du féton, eft encore un moyen qui ne
doit pas être négligé.
Un grand nombre de remèdes internes ont été
Agriculture. Tome V .
indiqués contre h Péripneumonie à tous fes degrés;
mais il femble que la plupart méritent peu
de confiance j cependant il eft bon d ’appeler un
vétérinaire inftruit pour juger de la néceffité de
leur emploi.
L e plus ordinairement la Péripneumonie fe termine
par la réfolution , & cela eft toujours à déf
ie r . Quelquefois il fe forme, dans les p oumons ,
un dépôt dont le pus eft expectoré. L e cas le plus
dangereux eft celui o ù la putridité fe développe,
& où la gangrène affeête les organes. O n appelle ,
.•dans ces .derniers c a s , la Péripneumonie, tantôt
putride, tantôt maligne : le quinquiha â forte dofe,
les boiffons acidulées avec du vinaigre & même
de l ’acide Tu lfu riq u e, des lavemens antiputrides
font alors indifpenfables. Le plus fouvent la mort
eft la fuite de ces complications qui aggravent la
maladie., principale , déjà fi dangereufe.
T eft une autre forte de Péripneumonie q u'on
diitingue de la précédente par l'épithète de fauffé,
& q u i, en effet, en diffère eflentiëilementj c'e ft
un engorgement du poumon fans inflammation ,
qui ne fe forme guère que dans les animaux vieux
ou d ’une très-foible eonftitution, dans ceux qui
vivent habituellement dans les marais. A u commencement
le .malade éprouve des alternatives de
lio id & de chaud , il touffe beaucoup , il tombe
dans l’engourdiflèment, lé pouls difparoît prefque.
L a faignée eft rarement utile dans cette maladie
, ce font les toniques & les purgatifs ftimu-
lans qui la furmontent le plus certainement. L e s
véfîcâtoires, les fêtons & furtout les ventoufes ou
le fer ro u g e , produifent ordinairement d= bons
effets. ( B o s c . )
P É R I S P E R M E , c*eft-à-dire , qui enveloppe I»
germe.
L a nature du Périfperme varie beaucoup : il eft
corné dans les Rubiacées, farineux dans les Graminées
mucilagtneux dans les Convolvulacées , & c . j
tantôt il paroît fervir à la nutrition de la plante
qui germe, tantôt il femble n'avoir aucun but
d’utilité.^ L e s botaniftes modernes le regardent
comme étant d'une grande importance , & emploient
fréquemment les çonfidérations qu’il préfente
dans fa ftruéture ou fa pofttion, pour établir
les caractères des familles des plantes.
M . Corréa de Serra , qui a émis tant d’idées Iu-
mineufes fur la phyfioiogié végétale, penfe que le
Périfperme n'cft que le fuperflu defféché de la E -
qüeur qui a fervi à la nourfiture de l'embryon.
Cette opinion eft piaufible.
Voy. les Dictionnaires de Botanique & de Physiologie
végétale. ( B o s c . )
P E R L I E R E . C ’eft le Gnaphale maritiî^b
( atkanafia ntariûnd L in n . ).
P É R O J O A . P e r o t o a .
Arbriffeau de la : Nouvelle- H o lla n d e , d ’après
un échantillon duquel Çavanilles à établi un genre
dans la pentandrie monogynie.