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Cette plainte n’ eft pas encore cultivée en Éû-
rbpe , & je h’ai, en conféquence , rien à en diie
de plus, (fi o s c.)
MÉBORIER; R u o P i ü J ë .
ArbrifTeau à feuilles alternes & à fleurs eh
grappes terminales, qui eft originaire de Cayeftné,
& qui feul forme un genre dans là gynandrie
hexandrie. F o y é£ lés l l l u f t r a t io n s d e s g en r e s de
Lamarek, pl. .731.
Cet arbriffeau n’a pas encore été introduit dans
nos cultures. ( B o s c .)
MÉCARDONIE. M æc a r d on ia .
Plahte vivace du Pérou, qui feule eonftituë
un genre dans la didynamie angiofperfrûè & dans
la famille des P e r jo n n é e s .
Comme cette plante n’eft pas cultivée dans
nos jardins, je ne puis en rien dire de plus.
( B o S C . )
MÉCHOACHAN : rom d’unlifeïon du Bréfil,
dont la racine eft purgative.
MÉDAILLE DE JUDAS. V o y e £ L u n a i r e
ANNUELLE.
MÉDÉOLE. M edeo l ea .
Genre de plante de l’hexandrie trigynie & de
la famille des A f p e r g e s , qui renferme trois ef-
pèces, dont deux , la Médéolé afparagoïde &
la Médéole à feuilles aiguës , en ont été, avec
raifon, réparées pour former le genre M y r s i -
PHYLLE. V o y e 1 c e mot.
Il n'y telle donc plus que la M é d é o l é d e
V i r g in i e , M e d e o la v ir g in i c a Linn/, figurée, planche
266 dés l l l u f t r a tio n s d e s g en r e s de Lamarek ,
n°. 2 , plante très-élégante, dont la racine, qui
eft charnue , éft allez agréable à manger.
Cette plante, dont j’ai ôbfervé beaucoup de
pieds pendant mon féjour en Amérique , croît
dans les lieux humides & ombragés. Ainfi, on
doit la placer dans une plàte-bande de terre de
bruyère / expofée au nord, & lui donner de fré-
îquens arrofemens en été. C ’eft par le femis de
fes graines, dans un pot fur couche & fous châflïs,
& par la réparation des tubercules de fes racines.,
qu’on la multiplie. Elle ne lé trouve plus en ce
moment dans nos jardins 5 mais des pieds provenant
des graines que j’avois apportées d’Amérique
y ont exifté quelque tems. Je ne crois pas
qu’elle craigne la gelée, ( B o s c . )
MÉDICINIER. Ja tr o ph a .
Genre de plante de fa monoécie monadelphie
& de la famille des E u p h o r b e s ,qui réunit une vingtaine
d’efpèces, dont deux ou trois font d’une importance
majeure pour les pays où elles croiffent;.
M E D.
N o u s e n cultivons une demi-douzaine dans n0$
ferres. V o y e% p l . 791 des l llu f i r a t io n s d es genres fa
Lamarek , où ce genre eft figuré.
Efpèees.
M è d i c in i c r s p o u r v u s d e c a li c e .
1 . Le Medicinier fauvage*
# J u t r o p h a g o f f tp i fo l ia . Lirai, f) De l’Amérique
méridionale.
2. Le Medicinier glauque.
J à tr o p h a g l a u c a . Y ahl. T) Des Indes.
3. Le MédiCinieR glanduleux.
J a t r o p h a g la n d u lo fa . Vahl.f? De l’Arabie.
4. Le Medicinier panaché.
J a tr op h a v u r ie g a ta . Vahl. De l’Arabie.
y. Le Medicinier épineux.
J a tr o p h a f p î n o f a . Y ahl. T? De l’Arabie.
6. Le Medicinier acuminé.
J a tr o p h a p a n d u r ifo l ia . Andr. T? De Saint-Domingue.
7. Le Médicinï-er cathartique.
J a tr o p h a c u r c à s . Linn. T? De l ’Amérique méridionale.
8. Le Médicinier multifide.
J a tr o p h a m u lâ f id a .L in n . T? De l’Amérique méridionale.
9. Lfe MédiciniEr divariqué.
J a tr o p h a d iv a r ic a ta . S w a r t z . U De l a Jamaïque.
10. Le Médicinier à feuilles entières.
J a tr o p h a in t e g r ifo l ia . J z c c [ . fj De Cuba.
i l . Le Médicinier à feuilles d’hermandia. •
J a tr o p h a h e rm a n d ie fo l ia . Vent. I7 .De PortSr
Ricco.
M e d ic in ie r s d ép o u r v u s d e c a l i c e .
12. Le Médicinier caflave.
J a tr o p h a m à w h o t . Lirai. De l’Amérique méridionale.
î y Le Médicinier de Carthagène.
J a tr o p h a ja n ip k a . Linn. De l’Amérique méridionale.
14. Le Médicinier piquant.
J a tr o p h a u r e n s . Linn. T} De l’Amérique méridionale.
iy. Le Médicinier à feuilles de napée. ;
J a tr o p h a n a p & ifo lia . Lam. Des Antilles.
16. Le Médtcinier palmée
J a tr o p h a p a lm a ta . Willd. De.....
17. Le Médicinier des montagnes.
J a tr o p h a m o n ta n a . Willd. T) Des Indes.
18. Le Medicinier globuleux.
J a tr o p h a g lo b o fa . Lam. T7 De Curaçao.
19. Le Médicinier herbacé.
J a tr o p h é t herbacea. Linn* © De la Caroline-
M E D
C u ltu r e .
Les efpèees n#s. 1 , 6 , 7 , 8 , 1 2 , 14, font celles
oui fe cultivent dans nos jardins. Toutes demandent
la ferre chaude , une terre confiftante & des
arrofemens modérés. On les multiplie par graines
tirées de leur pays natal, graines qu’on fème dans
des pots, fur couche & fous châffis, ’& dont on
épique les pieds, feul à feul, dans d’autres pots,
lorfqu’ils ont acquis quelques pouces de haut.
Une fois grands, ces pieds fourniffent des boutures
qu’on place de même, & dont on obtient,
avec certitude, de nouvelles productions : tous
les ans, en automne, on leur donne de la nouvelle
terre.
Le Médicinier fauvage s’appelle, dans fon pays
natal, herbe au m a l de v en tr e , parce qu’on emploie
la décoction de fes feuilles pour fe purger.
Le Médicinier cathartique eft encore d’un plus
grand ufage fous ce rapport. Ses fruits, qui purgent
très-violemment, font connus en Europe
fous les noms de p ig n o n s d e B a r b a r ie , p ig n o n s
d’In d e , n o ix m é d ic in a le , n o i x d e s B a r b a d e s . Leur
amande donne line huile fort bonne à brûler.
Comme il vient facilement de boutures, on 'en
fait, dans fon pays natal, des baies qui fe défendent
parle fuc blanc & âcre qui fuinte de toutes
fes plaies. I
LeMédicinier multifideales mêmes propriétés.
Ses femences s’appellent, dans les pharmacies,
noifettes p u rg a t iv e s , n . i f e t t e s _d‘ E fp a g n e .
Le Médicinier caflave eft l’objet d’une grande
culture dans les pays intertropicaux de l’Amérique,
attendu que c’eft de fa racine qu’on retire
la caflave , qui fert à la nourriture d’une grande
partie de la population. Je fuis entré, à fon égard,
dans des détails étendus à. l'article *-Maniqg.
Voyt^ ce mot.
LeMédicinier piquant feroit très-propre à faire
des haies, s’il étoit plus, élevé i car, dès qu’on le ,
touche, les piquans, dont toutes fes parties font
pourvues, entrent dans la peau & caufent des
douleurs infupportables & de longue durée.
Le Médicinier herbacé a la même propriété. Il
a été cultivé, pendant plufieurs années confécu-.
tives, dans nos jardins , au moyen de la provifion
de graines que j’avois apportées ; mais comme il I
nén donne pas en France, il a dû difpaçoître.
quand cette provifion a été épuifée. On le femoit,
comme il a été dit plus haut, dans des pots fur
couche & fous châflïs j & quand il avoit .atteint
deux -ou trois pouces de haut, on le plaçoit à une
expofition chaude , & on lui donnoit desarrofe-
roens modérés : c’ eft dans les fables lès plus arides
qu on le rencontre en Caroline, ( j $ o s c . )
MÉDUSANEou MÉDUSULE. M e du s a n a ,
M eD usV‘LA.
Genre de plante établi fur une feule efpèce
dans la monadelphie .pe.n.tandrie.
M E L 291
Cette efpèce, qui eft un arbre, n’étant pas
cultivée dans nos jardins, ne peut donner lieu à
un article. ( B o s c . )
MEL C ’eft le Millet dans le département du
Var.M
EïLE. C ’eft la nèfle dans le département des
Deux-Sèvres.
MEILOT : m é lan g e d e fo in & de p a ille q u ’ on
d o n n e au x b e f t ia u x , dans le d ép a r tem en t des,
Deux-Sèvres.
MEiTIVE. C ’eft la moifton dans les départe-
mens de l’Oueft. -
MEïTURE : mélange -de grains.
MFJ;É : petit tonneau,
MEISTERIE : fy n o n ym e d e P a r a q u i EBA.
MÉLALEUQUE. M e l a l euc a .
Genre de plante de la polyadelphie icofandrie&
de la famille des M y r t e s , qui réunit feize efpèees,
qui, prefque toutes, font cultivées dans nos jardins.
11 eft figuré pl. 641 des l llu f i r a t io n s d e s g en r e s
de Lamarek.
E fp è e e s .
M é la le u q u e s a. f e y i l l e s a lte rn e s .
1. Le Mélaleuque à bois blanc.
M e la le u c a leu co d en d r o n . Linn. Des Indes.
2. Le Melaleuque à fleurs vertes.
M e la le u c a v i r id i f lo r a . Smith. T? De la Nou-
-velle-HoIlande.
3. Le Mélajleuque à feuilles de laurier.
M e la le p c a la u r l f o l ia , Smith. T) De la Nouvelle
Hollande.
4. Le Mélaleuque rude.’
M e la le u c a fq u a r r o fa . Smith. U De la Nouvelle-
Hollande.
y. LeMÉLALEUQuç à feuilles contournées.
M e la le u c a f t y p h e lo id e s . Smith. De la Nouvelle
Hollande.
6. Le Melaleuque à feuilles de fougère.
M e la l e u c a e r i c i f o l ia . Smith-U De la Nouvelle-
Holjande.
7. JLe Melaleuqub noueux,
M e la le u ç a noçLofa. Smith, U De la Nouvelle-
Holknde-
8. Le M É.L a l e u q u e armi liai re.
M e la le u c a a rm i l la r ia . Smith. T? De la Nouvelle
Hollande,
9. Le Melaleuque à feuilles de genêt.
M e la le u c a g e n i f t ifo l ia . Smith, De la Nouvelle
Hollande.
.ip. Le Melaleuque à feuilles de dïofma.
M e la le p c a d ic fm & fo lia . Dum. .Courf. U De la
Nouvellp-Hpllande.
11, Le Mélaleuque feuillé.
M e la le .u c a f o l i ç f a , Dum. Ço.urf. De là Nop-
* véile-l^ollâpde.
O o ij’