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T6. L’Iris aplatie.
Iris cömprejfa. L i n n . Du Cap de Bonne-Ef-
>érance.
17. L’ÏRis diçhotome.
Iris dichotoma. Lam. q De Tartarie.
18. LTris jaunâtre.
Iris lutefcens. Lam. q Du midi de l’Europe.
15). L’Iris naine offre de nombreuses variétés dans \
les nuances du violet , qui efi fa couleur naturelle , j
du pourpre, du blanc , & dans la hauteur de fa A
tige.
Iris pumila. Linn. q Du midi de la France.
20« L’ Tr i s des fables.
Iris arenaria. Waldft. q De Hongrie.
21. L’Iris fluette.
Iris minuta. Linn, q Du Cap de Bonne-Efpé- :
rance.
22. L’Iris à trois pétales.
Iris tripetqla. Linn. q Du Cap de Bonne-Elpé-
rance.
23. L’Iris à trois pointes'.
Iris tricufpis. Linn. q Du Cap de Bonne-Efpé-
rance.
24. L’Iris plumaire.
Iris plumaria. Thunb. q Du Cap de Bonné^
Efpé rance.
25. L’Iris du Japon.
Iris japonica. Thunb. q D u Japon.
26. L’Iris à tige comprimée.
Iris compreffa. Thunb. q Du Cap de Bonne-
Efpérance. ...
27. L’ Iris frangée.
Iris fimbriata. Vent. q De la Chine.
Iris à pétales non barbus.
28. L’ Iris des marais > vulgairement glayeul des
marais, glayeul jaune.
Iris pfeudo-acorus. Linn. q Indigène.
29. L'Iris fétide, vulgairement glayeul puant >
iris gigot.
Iris fetida. Linn. q Indigène.
30. L’Iris des prés.
Iris fibirica. Linn. if Du midi de la France.
V 3 1 . LTRisfvariée.
Iris verficolor. Linn. q De l’Amérique fepten-
trionale. . . .
32. L’Iris de Virginie.
Iris virginica. Linn. q De l’Amérique fepten-
trionale.
33. L’ Ir is de. la Martinique. Vieuffeuxie Decand.
Iris martinicenfis. Jacq. q De la Martinique.
34. L’Iris .fpatulée.
Iris fpuria. Linn. ^ Du midi de la France.
35, L’Iris jaune-blanc.
Iris ochroleuca. Linn. q De Sibérie.
36. L’Iris graminée.
Iris grarpinea. Linn. q Du mjdi de l’Europe»
. .37. L’Iris.ventrue.; ...
Iris ventricofa. Pallas, q De Ta£Ç£xi§j«\
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38. L’IRis printanière.
Iris venta. Linn. q. De Caroline. 7
39. L’Iris à petites ailes.
Iris alata. Poir. q De Barbarie.
40. L’Iris unguiculaire.
Iris unguicularis. Poir. q De Barbarie.
41. L’Iris fpathacée.
Iris fpathacea. Linn. q Du Cap de Bonne-Ef-
pérance.
42. L’Iris rameufe.
Iris ramofa. Thùnb. q Du Cap de Bonne-Ef-
pérance.
43. L’Iris oeil de paon. Vieuffeuxie Decand.
Iris pavonia. Thunb. q Du Cap de Bonne-Ef-
pérancë.
; 44. L’Iris papilionacée.'
Iris papilionacea. Thunb. q Du Cap de Bonne-
Efpér^nce.
45’. L'Iris bitumineufe.
Iris bituminofa. Thunb. q Du Cap de Bonne-
Efpérance.
46. L’Iris de Lemonier.
Iris Momeri. Decand. De Rhodes.
47. L’Iris vifqueufe.
Iris vifcofa. Thunb. q Du Cap de Bonne-Ef-
pérânce.
48. L’Iris crépue.
Iris crifpa. Thunb. q Du Cap de Bonne-Efpé*
: rance.
49. L’Iris comeftible. ■
Iris edulis. Thunb. q Du Cap de Bonne-Ef-
pérance.
: jo. L'Iris à fleurs triftes.
Iris trifiis. Thunb. q Du Cap de Bonne-Efpé*
rance.
/ j i . L’Iris i fpathes frangées*
Iris lacera. Thunb. q Du Cap de Bonne-Efpé*
rance.
j 2. L’Iris à feuilles, de jonc.
Iris juncea. Poir. q Du Cap de Bonne-Efpé-
rance.
5,3. L’ Iris xiphioïde.
Iris xipkioides. Ehrh. q De l’Efpagne. Variétés]
f i nombreufes en-grandeur & en couleur , qu il efi raril
de trouver 3 dans une planche , deux pieds parfaittA
ment femblables.
54. L’Iris bulbeufe.
Iris xiphium. Linn. q Du Portugal.
j j . L’Iris double bulbe.
Iris fifyrinchium. Linn. q Du Portugal.
j 6. L’Iris dè Perfe.
Irisp èrfie à. Linn. q De la Perfë.
; - j j . L’ Iris à feuilles menues.
< Iris te hui folia. Làm. % De la Tartarie.
j 8. L’Iris fétacée.
Iris fetacea. Thunb. q Du Cap de Bonne-El
pérance.
49...X ’ Irts: jaune-pourpre.
: Iris angufiai Thunb. q Du Càpide Bonne-Efi
pérance. .
<30. L’Iris!
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60. L’ Iris tubéreufe 3 vulgairement le faux hen
modate.
Iris tuberofa. Linn. q Des îles de l’Archipel.
61. L’Iris à longues feuilles.
Iris halophila. Ait. q De la Sibérie.
61. L’Iris enfate.
Iris enfata. Thunb. q Du Japon.
63. L’ Iris vifcaire.
Iris vîfcaria. Thunb. q Du Cap de Bonne-Ef-
pérance.
64. L’Iris northiane.
Iris northiana. Andr. q Du Bréfïl.
6j. L’Iris à long ftyle.
Iris fiylofa. Desfont, q De la Barbarie.
66. L’Iris fcorpioïde.
Iris fcorpioides. Desfont, q De la Barbarie, i
67. L’ Iris à longues" feuilles.
Iris longifolia. Andr. q Du Cap de Borjne-Ef-
i pérance.
68- L’Iris élégante.
Iris elègans. Perf. q De......
69. L’Iris fugace.
Iris fugax. Andr. q Du Cap de Bonne-Efpé-
rance.
Culture.
A peu près la moitié de ces efpèces fe trouve
| dans nos jardins de botanique, & parmi elles il
en eft cinq à fix qui s’emploient fréquemment à
la décoration des parterres & des-jardins payfa*
\ gers. On eft invité à les y introduire par la grandeur,
la belle couleur & la. fingulière difpofition
de leurs fleurs , & à les y multiplier à fatiété par
la facilité de leur culture. Une feule, la trente-
troifième, eft de ferre chaude. Toutes celles du
Japon, du Cap de Bonne-Efpérance, de la côte de
Barbarie, de l’Amérique leptentrionale & quelques
unes de celles de l’Europe méridionale fe
tiennent l’hiver dans l’ orangerie dans le climat de
Paris , mais plutôt parce qu’elles fleurilfent de
bonne heure , que par la crainte de l’effet des
, gelées , qui font rarement affez fortes pour qu’on
ne puiffe pas les en garantir en les couvrant de
fougère ou de feuilles fèches.
Quelque fimilitude qu’il y ait entre les iris ,
1 leur culture , relativement à la nature de la terre
I & à l’expc.fition qu’elles demandent, eft affez dif-
| férente pour qu’on ne puiffe pas en traiter d’une
i .manière générale. Je vais en conféquence paffer
laucceflivem.ent en revue les efpèces que nous pof-
Ifédons, en donnant une courte notice fur chacune
[ d'elles.
L’Iris de Suze eft remarquable par la grandeur
& par la veinure de fes fleurs ; mais elle eft fort
I délicate & fleurit rarement, foit en pleine terre
[ Toit en orangerie ; auflî refte-telle toujours rare!
S Voici ce qu’en dit M. Dumont Courfel : « La racine
de cette plante doit paffer l ’hiver dans un
pot rempli de fable & de terre de bruyère & i
placé fous un châffis. Au mois de mars ou d’avril, ;
Agriculture. Tome V.
j on la retire de ce pot pour la planter contr’un
mur ou fur un ados expofé au midi, en la préfer-
vant, avec une clo che, clés vents froids du prin-
tems. Par ce moyen elle fleurit tous les ans. »
L ’Iris de Florence, moins recherchée que la
precedente pour fa fleur, mais dont la racine,
douée d’une odeur très-fuave, eft l’ objet d’ un
commerce de quelqu’étendue, & demande les
mêmes foins qu’elle.
Toutes deux ne profpèrent que dans des terres
légères & fertiles. On Les multiplie de graines fermées
fur couche & fous châffis, & par la réparation
des bulbes qui naiffent fur leurs racines; bulbes
qui fe traitent comme les vieux pieds, mais qui ne
fleurifient qu’au bout de deux à trois ans.
L’Iris germanique eft le plus abondamment cultivée
dans les jardins. Les plus mauvaifes terres
font celles qui lui plaifent le mieux. Elle fe place
en touffe dans les parterres, le long des allées,
aux pieds des arbres, fur les rochers, dans les
jardins payfagers. On la voit fréquemment garnir,
fes racines n étant qu’ à moitié couvertes de terre,
la crête des murs de clôture, même le fommet des
chaumières , qu’elle garantit des effets deftruéleurs
des eaux pluviales. Au midi & dans les lieux fecs,
fes tiges font peu élevées; fes fleurs font petites
& vivement colorées. Au nord ou à l’ombre, les
premières font hautes, & les fécondés grandes &
pâles ; ainfî tout eft compenfé. Elle contribue à
nos jouiflances la plus grande partie de l’é té , quoique
chaque tige n épanouiffe qu’une fleur par jour.
Il faut que fes touffes ne foient ni trop groffes ni
trop petites pour produire tout l’effet dont elles
font fufceptibles. Six à huit tiges eft le nombre
qu’il convient de laiffer fur chacune. Leur pro-
penlion à s'étendre eft fi aétive dans un bon ter-
rein , qu’on eft obligé de les divifer en deux ou
trois parties, ou les rogner tout autour à la fin de
chaque hiver, ,fans quoi elles s’empareroient de
toute la plate-bande où elles fe trouvent. Ces di-
vifions fourniffent furabondamment des moyens
de multiplication, qui donnent des fleurs l'année
même de leur tranfplantation ; de force qu’on emploie
rarement là voie des femis , quoiqu'elle
fourniffe des variétés nouvelles} car le plant qui
provient de ces femis ne fleurit que la troifième
année.
Le plus grand reproche qu’on peut faire à cette
Iris, c eft d'être devenue trop commune , parce
^habitude de la voir affoiblit l’impreflîon
qu elle fait. Sa racine eft violemment purgative,
mais n’en contient pas moins une fécule fufcepti-
ble d’être mangée. Les peintres retirent de fes
fleurs une couleur verte.
Les Iris à fleurs pâles „ à odeur de fureau , d’ un
jaune- fale & de Hollande fe cultivent comme
celle dont il vient d’ être queftion , & fe'grouprnt
fort avantageufement dans fon voifinage, quelque
rapport qu'il y ait entr’elles. Elles font généralement
plus rates. Leur multiplication ne diffère pas